Quatrième de couverture :
« Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus. Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une seule idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.
Œuvre fondatrice du genre en bande-dessinée, Walking Dead s’impose par sa qualité d’écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l’affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s’avérer fatale ».
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Voici donc une série qui n’est absolument pas nouvelle puisque ses débuts de publication en France datent de 2005 (chez Semic), que le douzième tome est paru en France et que la série n’est pas encore finie. Mes pérégrinations dans le monde du Comics sont moins hésitantes depuis quelques temps… mais mes références sont encore balbutiantes.
Le format de l’album, petit format, couverture souple, est similaire aux autres comics initialement publiés en mensuels américains. Panini comics nous y avait habitué, Delcourt suit le sillage. Dans Walking Dead, nous sommes projetés dans un monde qui pourrait être le notre. L’ambiance qui s’en dégage n’est pas provocante, le noir et blanc des planches laisse libre court à l’imagination du lecteur et n’agresse pas par les teintes rougeâtres due à une surabondance d’hémoglobine. La découpe de planches est assez classique… et le récit, quant à lui, pourrait être crédible si on nous expliquait calmement par quel hasard l’existence des Zombis a été rendue possible, mais les auteurs semblent ne pas trouver ce détail important à ce stade de la série. Ce qui m’a permis d’avaler cette couleuvre en douceur, c’est la présence du personnage principal qui est doté d’un sang-froid à toute épreuve (certainement un rejeton caché de Bruce Willis). On ne serait presque pas agressé ici si certains visuels macabres n’étaient présents, du zombi qui croque un bout de fesse d’un vivant au cadavre putréfié sur le bord de la route en passant par une tête qui explose.
Une lecture qui m’a été conseillée dans le « Faites-moi lire » de mai et qui venait confirmer les éloges que j’avais pu lire de la série.
Pour le moment, en sortant du premier tome, je ne suis pas entièrement convaincue même si la lecture n’est pas désagréable globalement. Le premier tome ne permet cependant pas de se rendre compte de, toute l’humanité qui se dégage de cette œuvre, de « l’attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine » pour reprendre la présentation de l’éditeur. Je ne compte pourtant pas en rester là et je pense me lancer dans la lecture des autres tomes avant de me faire une idée définitive. Pour l’heure, je perçois cette série comme un moment de lecture agréable, mais sans plus.
Walking Dead
Tome 1 : Passé décomposé
Éditeur : Delcourt
Collection : Contrebande
Dessinateurs : Tony MOORE & Charlie ADLARD
Scénariste : Robert KIRKMAN
Dépôt légal : juin 2007
ISBN : 978-2-7560-0912-4
Bulles bulles bulles…
Ah ben je suis bien content de voir que tu t’es lancée dans l’aventure Walking Dead, j’attends de voir ce que tu penseras de la suite, vu que pour l’instant ton bilan est plutôt mitigé (enfin un pouce levé quand même ^^).
Bonnes lectures Mo’ et bonne journée.
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oui, pouce levé, ça se lit bien tout de même. Après, je ne suis pas encore complètement convaincue par le récit. C’est la suite qui me fera mentir j’espère…
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J’aime bien ton billet: le héros, type Bruce Willis, ça me parle! Je vois mieux ce dont il s’agit! Je vais attendre ton avis sur le tome suivant pour voir si je lirai aussi cette série!
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je me dépêche pour me les procurer alors…
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J’avais commencé à la lire sur le net (je l’avais trouvée en libre accès je sais plus où), j’ai eu du mal à m’arrêter. Faut vraiment que je me les procure, j’adore les univers post-apocalyptiques ^^
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penches-toi également sur « Y le dernier homme » dans ce cas… j’en parle bientot aussi. Pour ton libre accès, je crois savoir ce dont il est question, ne cherche plus cet espace, il a du fermer
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Oui, oui, plus ça avance meilleur c’est !
Alors pas de clichés cette fois-ci 🙂
Content de te relire aussi…
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mais tu m’avais dit cela déjà sur le fofo ^^ J’accepte tout de même la piqure de rappel ^^Et non, le cliché, j’ai compris, je soigne ça au plus vite ^^
Pour l’info, petit passage de l’auteur sur Ce qu’il en reste, article publié il y a peu : il semble nécessaire de se faire une raison au fait qu’il n’y aura pas de suite à cet album
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🙂
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ah ! toi aussi tu trouves que David radote ?? 😉
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Serais-tu en train d’insinuer que je radote ?! ^^
Merci pour l’info. C’est vraiment dommage.
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(en fait, je ne savais pas quoi répondre à Champi… chuuuttt :-P) Mais non tu ne radote pas David 😉
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Une série susceptible de m’intéresser et dont j’entends énormément parler en termes élogieux. Ta critique est plus mesurée que certaines dont j’ai pu lire mais reste dans le positif. Je devrais me pencher sur cet ouvrage alors, vu que je ne connais quasi rien en comic’s.
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j’y connais peu de choses en comics à vrai dire 😛 C’est peut-être pour cela que je suis mesurée. Je préfère de loin les récits plus intimistes auxquels je prête une oreille plus intéressée
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j’ai bien aimé les deux ou trois premiers tomes et puis je me suis lassée…
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ouille… j’avoue avoir du mal à lire la suite. Bien sur j’ai envie de voir évoluer ces personnages… mais je trouve « l’emballage » futile. Il y a pour moi d’autres manière bien plus pertinence de parler de solidarité et d’humanité que par le biais d’un monde post-apocalyptique comme celui-là. Bref, maintenant que j’ai ton ressenti en tête… voilà une lecture qui part dans les abîmes de mes souhaits de lectures ^^
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Ah bah, oui mais si toi tu parles d’Humanité avec un grand H, c’est sur que ça donne l’idée que tu radotes !!! Je suis assez d’accord sur ta remarque : « Le premier tome ne permet cependant pas de se rendre compte de, toute l’humanité qui se dégage de cette œuvre. » Même si on voit déjà un Rick avec quelques larmes couler sur son visage, même si on voit à la fin Rick et son fils embarrassés par le geste inhumain du gamin … Bon, les morts-vivants ne gagneront pas , hein ! Donc c’est bien l’Humanité qui en ressort, plus fort !!! 🙂
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Je ne me rappelle plus quelles représentations j’avais en tête sur la série en la commençant. Mais j’avais lu des chroniques où il était question de solidarité, de rassemblement… de belles choses quoi, bien que maquillées derrière une attaque de zombies. Bon, du coup, ce tome m’est presque tombé des mains ^^
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