Roaarrr : Les Fauves d’Or

Roaarrr Challenge

Le Fauve d’Or : Prix du meilleur album, décerné au Festival d’Angoulême par un jury officiel, récompense l’album de bande dessinée jugé le meilleur parmi ceux publié en français depuis le festival précédent. Décerné pour la première fois en 1976, il a connu de nombreuses formules (prix unique, séparation des œuvres étrangères et françaises, séparation des œuvres réalistes et humoristiques) et dénominations (Meilleure œuvre, Alfred du meilleur album, Alpht-Art du meilleur album, Prix du meilleur album).

(Source : Wikipedia).

Alack Sinner, t.1 : Alack Sinner de Carlos Sampayo & José Muñoz (Le Square)

– 1978 : Meilleure Œuvre réaliste étrangère –

Alack Sinner, t.2 : Flic ou privé de Carlos Sampayo & José Muñoz (Casterman)

 – 1983 : Alfred du meilleur album –

Alix t.13 : Le Spectre de Carthage de Jacques Martin (Casterman)

 – 1978 : Meilleure œuvre réaliste française –

Andy Capp, t.4 : Si c’est pas pire, ça ira ! de Reginald Smythe (Sagédition)

– 1977 : Meilleure œuvre comique étrangère –

L’Arabe du Futur de Riad Sattouf (Allary)

– 2015 : Prix du meilleur album –

Enna : « Il raconte des souvenirs de cette enfance particulière : souvenirs sur des aspects politiques sans doute entretenus par des adultes et avec le recul du temps passé mais aussi des souvenirs naïfs qui rendent le récit très réaliste »,

(L’) Autoroute du soleil de Baru (Casterman)

– 1996 : Alph-Art du meilleur album français –

Choco : « Plus dense, plus dur et malgré tout moins léger que son prédécesseur, l’album s’inscrit dans la lignée de ces albums sociaux dont Baru est désormais la marque de fabrique »,

Lunch : « Baru ne se contente pas seulement de raconter une belle histoire, il en profite pour dénoncer ce qui ne lui plaît pas »,

Mo’ : « Un road-movie bien rythmé qui, au passage, aborde les thèmes du racisme, de l’amitié, des réseaux organisés et du passage à l’âge adulte »,

Vepug : « Cette BD est extrêmement violente. Les scènes sanglantes et les scènes sexuelles sont très présentes »,

(Le) Baron noir de René Pétillon & Yves Got (Yves Got éditions)

– 1977 : Meilleure œuvre comique français –

Basil et Victoria, t.2 : Jack de Yann & Édith (Les Humanoïdes Associés)

– 1993 : Alph-Art du meilleur album français –

Bone, t.1 : La Forêt sans retour de Jeff Smith (Delcourt)

– 1996 : Alph-Art du meilleur album étranger –

Loula : « Nous voilà dans un univers de fantasy un peu loufoque avec d’effroyables rats-garoux, un dragon rouge fumeur de cigarette, quelques humains aux qualités hors du commun (…) »,

Mo’ : « Leur franc-parler, leur philosophie de vie et les recours empruntés pour dédramatiser la situation dans laquelle ils sont… tout est bon ! »,

Boule et Bill t.14 : Ras le Bill ! de Jean Roba & Raoul Cauvin (Dupuis)

– 1978 : Meilleure œuvre comique étrangère –

Cages de Dave McKean (Delcourt)

– 1999 : Alph-Art du meilleur album étranger –

(Le) Cahier bleu, t.1 : Le Cahier bleu d’André Juillard (Casterman)

– 1995 : Alph-Art du meilleur album français –

Sophie : « L’histoire est somme toute relativement simple mais ce que j’aime c’est la multiplication des points de vue. En effet, c’est à mon sens là que réside le gros point positif de cette BD : 3 chapitres, 1 histoire narrée selon 3 personnages »,

Calvin et Hobbes, t.1 : Adieu, monde cruel ! de Bill Watterson (Editions Hors Collection)

– 1992 : Alph-Art du meilleur album étranger –

Enna : « C’est vraiment très drôle, frais, plein de cynisme, de second degré et d’ironie »,

Mo’ : « Ce qui fait également la richesse de l’univers de Calvin et Hobbes, ce sont ces digressions permanentes dans le monde imaginaire de Calvin. Bien sûr, elles sont pour le lecteur l’occasion de voir Hobbes s’animer et donner l’échange à l’enfant, mais c’est également l’occasion de suivre ce gamin dans ses délires »,

Mr Zombi : « Calvin en dépit de son jeune âge, adopte souvent un langage plutôt fleuri et porte sur le monde un regard assez cynique et désabusé »,

(Le) Canard qui aimait les poules de Carlos Nine (Albin Michel)

– 2001 : Alph-Art du meilleur album étranger –

(Légende et réalité de) Casque d’or d’Annie Goetzinger (Glénat)

– 1977 : Meilleure œuvre réaliste française –

(Le) Chemin de l’Amérique de Jean-Marc Thévenet & Baru (Albin Michel)

– 1991 : Alph-Art du meilleur album français –

Choco : « Sans montrer aucun combat, il réussit à aborder un sujet difficile en relatant de manière quasi documentaire un parcours d’importance »,

Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle (Delcourt)

– 2012 : Prix du meilleur album –

Badelel : « A travers le regard du gars qui n’y connait rien et son cynisme habituel, il décrit une géopolitique du minuscule qui offre les premières clefs de compréhension sur ce qui se passe dans le pays »,

Enna : « C’est à la fois très instructif sur la situation au quotidien -et assez révoltant- et très drôle. Guy Delisle sait très bien alterner les ambiances et les informations »,

Lunch : « En décrivant ce qu’il voit au jour le jour, l’auteur dénonce, même si c’est passivement, les exactions commises par les israéliens sur le peuple palestinien »,

Mo’ : « L’insouciance et la témérité de l’auteur m’ont parfois agacée. Un ouvrage lu en trois jours avec un nombre incalculable de pauses… cela ne vous étonnera donc pas si je vous dis que Chroniques de Jérusalem n’est pas l’album que j’ai envie de mettre en avant pour sensibiliser un lecteur au conflit israélo-palestinien »,

Cinq mille kilomètres par seconde de Manuele Fior (Atrabile)

– 2011 : Prix du meilleur album –

KBD : « Sans concertations, le travail graphique de Manuele Fior a été salué par l’unanimité de notre groupe de lecteurs »,

Badelel : « Des sensations soulignées par un travail des couleurs original et vivant »,

ChezLo : « Un trait raffiné, des silhouettes légères. Beaucoup d’élégance dans l’art de peindre l’aquarelle »,

Choco : « J’attendais, qu’à cette histoire universelle qu’on a tous plus ou moins connu, un supplément d’âme qui n’est pas venu »,

Chtimie : « Je me suis un peu ennuyée à suivre l’histoire de ce couple à travers les années. Pour moi, le rythme est trop lent »,

Enna : « Il y a beaucoup d’ellipses entre chaque époque mais on comprend à chaque nouvel épisode que leurs vies ont évolué, changé mais qu’ils ne se sont pas oubliés »,

Joëlle : « J’ai bien aimé le dessin mais je lui ai parfois quand même trouvé quelques défauts, souvent associés aux mêmes défauts que j’ai trouvé dans l’histoire : les personnages ne m’ont pas paru attachants ! »,

Lunch : « La réponse se trouve sûrement dans le traitement du récit, dans ce chassé croisé entre trois personnages qui se sont connus adolescents et qui vivent leur vie, ensemble et séparés à la fois »,

Mango : « L’histoire pourrait être intéressante si elle ne stagnait pas autant parfois avant de repartir pour un autre endroit à un autre moment de leur vie (…) »,

Mo’ : « Une histoire intemporelle qui parle du Premier Amour »,

Noukette : « Curieusement, je pense que c’est ce qui m’a empêché de m’attacher aux personnages, je les ai regardés vivre, je les ai vus évoluer… mais de loin »,

(Les) Cités obscures, t.2 : La Fièvre d’Urbicande de Benoît Peeters & François Schuiten (Casterman)

– 1985 : Alfred du meilleur album –

KBD : « Si la Fièvre d’Urbicande permet aux deux auteurs de créer une étonnante nouvelle cité, elle est aussi – et nos quatre chroniqueurs se rejoignent là-dessus – l’occasion de mener certaines réflexions sur les frontières qui nous séparent, et les ponts qui parfois se tissent bien malgré nous »,

Lunch : « Chaque album visite une ville différente, avec sa propre ligne architecturale et politique. Bien qu’évoluant dans le même monde, elles sont toutes très différentes, ce qui donne une succession de one-shots aux aspects sans cesse renouvelés »,

(Le) Combat ordinaire, t.1 : Le Combat ordinaire de Manu Larcenet (Dargaud)

– 2004 : Prix du meilleur album –

Enna : « J’ai beaucoup aimé cet album (c’est une relecture avant de lire le tome 4) sur cet homme qui lutte contre ses angoisses (…) »,

Joëlle : « Mais c’est aussi une chronique sociale sur les ouvriers, ceux qu’on oublie, dont personne ne se soucie et qui sont les premiers sacrifiés en cas de crise économique, sur leur vie, leurs espoirs et leurs désespoirs »,

Lunch : « On apprend du poids des mots, du silence qui suit… »,

Mo’ : « Ce que j’ai le plus apprécié, c’est le travail de fourmis que les frères Larcenet (Patrice à la couleur) ont fait afin de permettre une écriture à double vitesse »,

Vepug : « Les personnages ont du caractère grâce aux traits du dessinateur »,

Come prima d’Alfred (Delcourt)

– 2014 : Prix du meilleur album –

Enna : « On creuse la nature humaine au travers de ces individus car leurs réflexions personnelles vont leur permettre de prendre conscience de ce qu’ils ont fui ou recherché »,

Lunch : « Que l’on aime ou pas le dessin d’Alfred (on peut lui reprocher un trait un peu figé par moments, des corps un peu trapus ou des décors citadins un peu légers ; il est en revanche très bon lorsqu’il s’agit de croquer les paysages de campagne et la beauté du monde), il parvient à manier les styles et à les accorder aux circonstances, des ombres diffuses de la nuit noire aux déformations oniriques de l’alcool, en passant par ces silhouettes découpées sous un ciel pluvieux »,

Mango : « Come prima, je l’ai lu il y a déjà quelque temps sans le commenter mais je viens de le relire toujours avec le même plaisir. Je crois même y avoir trouvé de nouvelles raisons de l’aimer »,

Mo’ : « En une poignée de pages, Alfred nous a déjà permis de nous confronter à deux ambiances graphiques très distinctes et tout le panel de ressenti que chacune d’entre elles peut susciter. Peu à peu, le lecteur s’immisce dans cet univers, s’attache à ses protagonistes. On attrape de-ci de-là des éléments de compréhension quant aux liens qui unit cette fratrie, on perçoit peu à peu ce qui s’est joué dans cette cellule familiale »,

Sophie : « C’est une histoire très forte, celle d’une re-découverte »,

Corto Maltese, t.1 : La Ballade de la mer salée d’Hugo Pratt (Casterman)

– 1976 : Meilleure œuvre réaliste étrangère –

KBD : « L’ensemble des blogueurs ayant participé à cet article est unanime, Corto incarne l’image de l’aventurier charismatique, intelligent, charmeur avec ce côté sarcastique qui est un petit plus indéniable »,

Badelel : « Si comme moi, vous avez lu des Corto sans en apprécier la saveur, suivez mon conseil : lisez La ballade de la mer salée, car le héros de Hugo Pratt prend toute sa dimension et son intérêt dans cet album »,

Lunch : « Mais il y a pleins de protagonistes secondaires qui ont tout autant de charisme et qui mériteraient qu’on parle d’eux : le lieutenant Slütter par exemple… »,

Couma acó d’Edmond Baudoin (Futuropolis)

– 1992 : Alph-Art du meilleur album français –

Fax de Sarajevo de Joe Kubert (Vertige Graphic)

– 1998 : Alph-Art du meilleur album étranger –

(La) Femme du magicien de Jérôme Charyn & François Boucq (Casterman)

– 1986 : Alfred du meilleur album français –

Gai-Luron, t.2 : Gai-Luron en écrase méchamment de Gotlib (Audie)

– 1976 : Meilleure œuvre comique française –

Isallysun : « La plupart des mini-histoires se passent sur deux pages et Gai-Luron, à travers ses déboires, nous fait rire grâce à de petits détails anodins »,

Joëlle : « On peut voir l’évolution du dessin noir et blanc avec un Gai-Luron méconnaissable au début et le pire, c’est qu’on le voit rire, chose impensable et surprenante ! »,

Gazoline et la planète rouge de Jano (Albin Michel)

– 1990 : Alph-Art du meilleur album français –

(Le) Génie des alpages, t.3 : Barre-toi de mon herbe ! de F’Murrr (Dargaud)

– 1978 : Meilleure œuvre comique française –

Gens de France de Jean Teulé (Casterman)

– 1989 : Alph-Art du meilleur album français (ex-aequo) –

(L’) Histoire du Corbac aux baskets de Fred (Dargaud)

– 1994 : Alph-Art du meilleur album français –

KBD : « Conte moderne et absurde heurtant un peu plus les esprits, chacun de nous aura été frappé à des niveaux différents par la qualité de cet album, sans aucun doute l’une des grandes œuvres des années Fred »,

David : « Il y a tout un plaisir de l’écriture, une volonté de montrer que la bande dessinée est avant tout un art narratif avant d’être un art uniquement graphique »,

Enna : « Toute l’histoire est présentée comme quelqu’un qui raconterait un rêve avec des incohérences qui ne semblent gêner personne, des personnages qui se croisent et se recroisent… »,

Lunch : « Les dessins de Fred évoluent selon la circonstance, alliant la sobriété et le dépouillement de certains rêves aux richesses décoratives démesurées du palais de la Baronne »,

Mo’ : « Le ton est donné, l’absurdité de l’univers n’est pas niée au contraire, Fred le Poète joue avec les mots et le comique de situation »,

Ibicus, t.2 : Livre 2 de Pascal Rabaté (Vents d’Ouest)

– 2000 : Alph-Art du meilleur album français –

Isaac le pirate, t.1 : Les Amériques de Christophe Blain (Dargaud)

– 2002 : Alph-Art du meilleur album –

KBD : « Cependant, et tant pis si le rédacteur de la chronique sort de sa réserve, Isaac le pirate apparaît encore comme une œuvre originale, par cette envie de raconter les choses d’une manière différente »,

Jack Palmer, t.12 : L’enquête corse de René Pétillon (Albin Michel)

– 2001 : Alph-Art du meilleur album français –

Jimmy Corrigan de Chris Ware (Delcourt)

– 2003 : Alph-Art du meilleur album –

Joëlle : « Mais l’histoire familiale est devenue de plus en plus nette au fil de ma lecture et il est difficile de ne pas s’émouvoir pour le pauvre Jimmy, qui semble enfermé dans son monde clos abandonné de tous »,

Jonas Fink, t.1 : L’Enfance de Vittorio Giardino (Casterman)

– 1995 : Alph-Art du meilleur album étranger –

Jonathan, t.7 : Kate de Cosey (Le Lombard)

– 1982 : Alfred du meilleur album –

 

XL : « Il rend avec une rudesse réaliste les visages et les tenues des paysans entrevus sur les photos en noir et blanc, les chalets serrés sous la neige »,

Jonathan Cartland, t.8 : Les Survivants de l’ombre de Laurence Harlé &  Michel Blanc-Dumont (Dargaud)

– 1988 : Alph-Art du meilleur album français –

Là où vont nos pères de Shaun Tan (Dargaud)

– 2008 : Prix du meilleur album –

KBD : « Au final, nous nous rassemblons tous derrière cet ouvrage majestueux qui compte 128 planches de crayonnés d’une grande qualité »,

Badelel : « Dans tous les cas, si certaines caractéristiques fixent la BD dans un lieu et une époque (…), elle reste intemporelle et imaginaire (créatures, objets, écriture qui n’existent pas) »,

ChezLo : « Les dessins sont extraordinairement aboutis, nuancés de lumière, aux teintes sépia, aux contours cotonneux »,

Enna : « Surprise tout d’abord par l’absence de texte, mais très vite je me suis laissée emporter par la poésie et le réalisme de cette histoire »,

Joëlle : « L’ensemble a ainsi un petit côté intemporel et universel, qui permettra sûrement à cet album de traverser le temps en gardant toute sa puissance »,

Lunch : « L’auteur nous fait rentrer dans la peau du personnage en nous faisant vivre une aventure humaine merveilleuse, en plongeant le lecteur dans un monde imaginaire, dans lequel il perd tous ses repères… »,

Mango : « C’est le premier album muet que je rencontre et qui me plaît infiniment, me convainquant toujours plus que dans une bonne BD les mots sont superflus et ne font le plus souvent qu’alourdir le récit »,

Mo’ : « Shaun TAN a su trouver un langage universel pour dépeindre le bouleversement provoqué par un départ à l’étranger »,

MrZombi : « Cet album est un fantastique hommage muet à tous ces gens qui ont décidé de tout quitter et de partir dans un pays étranger dans l’espoir de pouvoir y vivre une vie meilleure pour eux et leur famille »,

Léon la came, t.2 : Laid, pauvre et malade de Sylvain Chomet & Nicolas de Crécy (Casterman)

– 1998 : Alph-Art du meilleur album français –

Manuel Montano de Fernando Luna & Miguelanxo Prado (Casterman)

– 1991 : Alph-Art du meilleur album étranger –

Marcel Labrume, t.2 : À la recherche des guerres perdues d’Attilio Micheluzzi (Les Humanoïdes Associés)

– 1984 : Alfred du meilleur album –

Mo’ : « La trame narrative, en se basant sur des faits historiques, offre donc un décor intéressant pour ce ce héros sombre et cynique »,

Maus, diptyque d’Art Spiegelman (Flammarion)

– 1988 : Alph-Art du meilleur album étranger pour le tome 1-

– 1993 : Alph-Art du meilleur album étranger pour le tome 2-

KBD : « Bouleversant, formidable, œuvre essentielle, humaniste, universelle, un témoignage qui devrait figurer dans toutes les bibliothèques et dans les programmes scolaires, un récit magistral, troublant, magnifique, incontournable, rare et précieux, qui nous fait nous sentir un peu plus humain »,

Chtimie : « Ce n’est pas un énième témoignage qui cherche à vous tirer la petite larme (même si il réussit parfois), non c’est bien plus. J’ai eu l’impression que ce livre avait été un exutoire à la fois pour l’auteur mais aussi pour son père »,

Enna : « J’ai aussi beaucoup aimé la partie contemporaine et la manière dont au-delà de l’histoire juive, l’auteur cherche à recueillir des informations sur sa famille, les relations compliquées avec son père qui n’est pas un homme facile (…) »,

Joëlle : « L’utilisation d’animaux pour représenter les différentes nationalités est déroutante au début mais au final, elle se révèle parfaitement adaptée »,

Kidae : « L’auteur nous raconte l’histoire de sa famille sans faux semblant, le beau comme le moins beau »,

Lunch : « Pour autant, moi qui m’attendais à une lecture difficile, laborieuse et complexe, j’ai été très agréablement surpris : Art Spiegelman n’a pas seulement raconté l’holocauste, il a développé une véritable dynamique de récit par le biais de sa relation père-fils »,

Marilyne : « C’est cette intransigeance de l’auteur qui ne s’accorde – ne nous accorde –  aucune concession, la sobriété de son récit qui fait la force de Maus« ,

Mo’ : « Le lecteur découvre à la fois un récit intimiste et un témoignage historique d’une grande portée »,

MrZombi : « En plus de conférer plus de force au récit, le fait d’avoir choisi des animaux pour représenter les personnages fait directement référence à la propagande nazie, puisqu’ils représentaient les juifs par des souris (nuisibles…etc.) et les polonais par des cochons »,

Monsieur Jean, t.4 : Vivons heureux sans en avoir l’air de Philippe Dupuy & Charles Berberian (Les Humanoïdes Associés)

– 1999 : Alph-Art du meilleur album français –

ChezLo : « Entre humour, réflexions, poésie, l’histoire mêle réalisme et rêve avec ce tableau très particulier qui sera un cadeau de mariage incompris »,

Violette : « Jean est attachant, soit, on doit tous se reconnaître à un moment ou à un autre dans ce « monsieur-tout-le-monde » mais je dois dire que j’attends plus d’une BD, une touche d’originalité, d’inventivité, de surprise »,

NonNonBâ de  Shigeru Mizuki (Cornélius)

– 2007 : Prix du meilleur album –

KBD : « Cette œuvre nous fait passer du rire aux larmes et les passages lyriques renforcent l’implication du lecteur dans cet univers (..). C’est assez rare de constater un engouement unanime d’autant que nous sommes 7 lecteurs aux goûts assez éclectiques »,

Badelel : « Mizuki présente clairement ce manga comme traitant de son enfance, tout en présentant ses aventures avec les Yokai comme des faits réels »,

Joëlle : « On découvre un Shigeru qui grandit, bercé par les histoires de NonNonBâ mais qui grandit aussi face aux tragédies de la vie quotidienne, qui sont abordées subtilement »,

Kidae : « N’étant pas habituée à ce type de manga, j’ai eu quelques difficultés à « m’y mettre ». Mais au bout de quelques pages, l’auteur a su me faire entrer dans son monde, monde dans lequel nous suivons le jeune Shigéru et sa famille (…). J’ai découvert alors une facette de la culture japonaise que je ne connaissais pas »

Lunch : « L’éducation, c’est vraiment un principe fondateur de ce manga. Il en est question en permanence »,

Mo’ : « Malgré le poids des traditions et des croyances populaires, il en ressort réellement un certain amour de la vie et une douceur de vivre »,

Notes pour une histoire de guerre de Gipi (Actes Sud)

– 2006 : Prix du meilleur album –

OliV’ : « Gipi réfléchit donc sur le libre-arbitre. Ces garçons de 17 ans qui ont une arme et s’en servent sont-ils des victimes infantilisées à soigner ou de jeunes adultes qui savent parfaitement où ils vont, et avec qui il faut parler franchement, d’égal à égal ? »,

Paracuellos de Carlos Giménez (Audie)

– 1981 : Alfred du meilleur album (ex-aequo) –

Mango : « Pour dénoncer le sadisme et la sottise des gardiens,  plus instructeurs qu’éducateurs, c’est le rire, l’humour, la caricature qui sont utilisés, plus férocement dénonciateurs que la plainte et l’apitoiement »,

Pascal Brutal, t.3 : Plus Fort que les Forts de Riad Sattouf (Audie)

– 2010 : Prix du meilleur album –

Passage en douce d’Helena V. Klakocar (Fréon Editions)

– 2000 : Alph-Art du meilleur album étranger –

(Les) Peaux-Rouges, t.1 : Les Maîtres du tonnerre d’Hans Kresse (Casterman)

– 1977 : Meilleure œuvre réaliste étrangère –

Pinocchio de Winshluss (Les Requins Marteaux)

– 2009 : Prix du meilleur album –

KBD : « Winshluss a eu le droit à foule de compliments sur les différents blogs des chroniqueurs »,

Choco : « Pinocchio s’avère un spectateur muet de la décadence de notre monde. Winshluss énonce ici une sacré critique de nos sociétés menées par la guerre, le vice et l’appât du gain avant tout »,

Lunch : « Pour porter son histoire, Winshluss nous présente un récit qui se passe la plupart du temps des mots. Les cases se succèdent et se suffisent à elles-mêmes »,

Mango : « Cette incompréhension partielle mise à part, j’ai beaucoup apprécié la folie de l’auteur, la liberté qu’il s’accorde pour délirer à fond »,

Mo’ : « Un lieu où les 7 péchés capitaux ont tout loisir de s’exprimer ouvertement »,

Poulet aux prunes de Marjane Satrapi (L’Association)

– 2005 : Prix du meilleur album –

KBD :  » La narration typique de Marjane Satrapi fait à nouveau mouche, distillant ce drame familial sous forme de conte et n’oubliant jamais cette petite touche d’humour qui permet de dédramatiser une histoire qui n’a pourtant rien de réjouissant à la base »,

Badelel : « Beaucoup moins politique que la tétralogie qui a fait la gloire de l’auteure, on s’éloigne du témoignage historique et sociétal pour découvrir la saveur d’une histoire plus familiale et marginale »,

ChezLo : « Je l’ai trouvé très bon ce poulet aux prunes, relevé de malice et d’humour, saupoudré de rêveries et de souvenirs »,

Chtimie : « J’ai retrouvé de nombreux éléments qui m’avaient plu dans Persepolis« ,

Enna : « (…) mais au fond, une décision qui lui a été imposée dans le passé a  peut-être influencé son attitude aux autres »,

Joëlle : « On découvre peu à peu la vie de Nasser Ali et de sa passion pour la musique mais on ne sait pas trop où l’histoire se dirige ! »,

Lunch : « L’auteure sait raconter une histoire et y mettre cette touche d’humour, d’ironie et de dérision, qui nous transporte au gré des anecdotes qui accompagnent les derniers pas de Nasser Ali Khan« ,

Marie : « Enfin, si la bande dessinée est intéressante du point de vue psychologique, elle l’est aussi du point de vue historique, car la politique s’invite parfois brièvement dans le récit »,

Violette : « Je ne sais pas si l’auteur l’a voulu ainsi, mais le personnage de Nasser Ali Khan engendre des réactions contradictoires chez le lecteur »,

Quai d’Orsay, tome 2 : Chroniques diplomatiques d’Abel Lanzac & Christophe Blain (Dargaud)

– 2013 : Prix du Meilleur Album –

Badelel : « Avec cette fabuleuse habileté, les auteurs nous surprennent et nous voilà scotchés à la page, avides de découvrir comment ces acteurs de l’avenir du monde vont tirer leur épingle du jeu »,

Lunch : « Cette fois j’ai trouvé la lecture excellente, drôle et pleine de dynamisme, avec une répartie qui met plein de rythme et qui nous en met plein la vue d’un monde qu’on ne connaît pas, nous simples citoyens »,

Sophie : « C’est une véritable fourmilière que nous découvrons avec tout ce que cela entraîne travail, de pression, d’asservissement »,

Qui a tué l’idiot ? de Nicolas Dumontheuil (Casterman)

– 1997 : Alph-Art du meilleur album français –

Enna : « Je ne suis pas vraiment entrée dans l’humour de ce village de fous… »,

Mo’ : « Très jolie descente en pente douce vers la folie, ce livre nous livre à un monde à la morale parfois dérangeante »,

Silence de Comès (Casterman)

– 1981 : Alfred du meilleur album (ex-aequo) –

KBD : « Pour beaucoup Silence est une critique du genre humain avec son flot d’insanités, de dérives et de perversité »,

Mo’ : « Le récit fait s’opposer religion et superstition sans tomber dans la caricature »,

Violette : « Le thème de l’idiot qui a l’intelligence du cœur et qui surpasse de loin tous les autres est assez récurrent, mais Comès parvient à nous immiscer dans les pensées de ce personnage (…) »,

(Le) Silence de Malka de Jorge Zentner & Ruben Pellejero (Casterman)

– 1997 : Alph-Art du meilleur album étranger –

Théodore Poussin, t.3 : Marie-Vérité de Frank Le Gall (Dupuis)

– 1989 : Alph-Art du meilleur album français (ex-aequo) –

Torpedo, t.4 : Chaud devant ! Enrique Sanchez Abuli & Jordi Bernet (Albin Michel)

– 1986 : Alfred du meilleur album étranger –

Trait de craie de Miguelanxo Prado (Casterman)

– 1994 : Alph-Art du meilleur album étranger –

Tribu terrible (La) de Gordon Bess (Le Lombard)

– 1976 : Meilleure œuvre comique étrangère –

Un Été indien d’Hugo Pratt & Milo Manara (Casterman)

– 1987 : Alfred du meilleur album étranger –

V pour Vendetta d’Alan Moore & David Lloyd (Zenda)

– 1990 : Alph-Art du meilleur album étranger –

KBD : « Car ce qui frappe dans ce récit c’est sa profondeur, sa richesse et tous les questionnements qu’il nous apporte sur notre société mais aussi sur nous-même »,

Badelel : « V pour Vendetta est une critique des médias, objets de pouvoir du fascisme politique. C’est une sorte de 1984 de la bande dessinée à la fois post-apocalyptique »,

Joëlle : « Il met aussi en avant le courage nécessaire pour s’élever contre un régime répressif et comment ce courage peut être trouvé en soi »,

Lunch : « Les croisements sont tellement parlants. Ces image du tout début de l’album, ces premières pages, vous vous en souvenez ? Tout est minutieusement pensé. Le scénario est parfaitement huilé »,

Mo’ : « V pour Vendetta est tout bonnement diabolique »,

MrZombi : « Le dessin de Lloyd accompagne à merveille le récit (même si tout le monde n’accrochera pas forcément), je trouve qu’il retranscrit bien toute l’horreur du quotidien dans une société totalitaire »,

(Le) Vagabond des Limbes, t.2 : L’Empire des soleils noirs de Christian Godard & Julio Ribera (Hachette)

– 1976 : Meilleure œuvre réaliste française –

Vic Valence, t.1 : Une Nuit chez Tennessee de Jean-Pierre Autheman (Glénat)

– 1987 : Alfred du meilleur album français –

Watchmen (Les Gardiens) d’Alan Moore & Dave Gibbons (Zenda)

– 1989 : Alph-Art du meilleur album étranger –

Joëlle : « Submergée par des détails, des descriptions, des histoires parallèles, j’ai trouvé l’ensemble touffu et un peu trop long »,

Mo’ : « Quant au scénario, je n’ai qu’un mot pour le définir : splendide ! Il recourt à de nombreux allers et retours passé/présent pour aider à la compréhension de la construction des personnages »,

Auteur : Mo'

Chroniques BD sur https://chezmo.wordpress.com/

40 réflexions sur « Roaarrr : Les Fauves d’Or »

  1.  » Le Génie des alpages  » m’a laissée un très grand souvenir, un de mes premiers souvenirs BD d’ailleurs (  » barre-toi de mon herbe  » a longtemps fait partie de mon vocabulaire… ^^). Tu me donnes envie de me l’offrir !!

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    1. La seule contribution est actuellement celle de Joëlle…. remercie plutôt Joëlle 🙂 Quand j’ai lu sa chronique, j’ai eu la même réaction que toi. Je me suis dit que ça ne me ferait pas de mal de me replonger dedans. Ce Roaarrr est terrible pour moi. J’évite mon libraire en ce moment… je risquerais de le dévaliser ^^

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  2. Super travail que tu as fait là (et ce n’est pas terminé !). Maintenant, je vais avoir plein de lecture de billets supplémentaires avec tous ces liens 😉

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    1. Non, ce n’est pas terminé ^^ Le fait de préparer les différents articles du Roaarrr m’a fait voyager sur la toile à la (re)découverte de certains synopsis… j’ai beaucoup d’envies de lectures par les temps qui courent ^^

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    1. Bonjour Argali !
      Merci pour ton lien, je l’ai enregistré dans les articles consacrés. Oui, cela progresse à petits pas. J’ai encore plusieurs billets à planifier pour installer complètement le Roaarrr. A raison de trois billets par semaine, je pense que le Roaarrr devrait être complètement installé à la fin du mois (tu pourras voir sur la page « Des BD & des Prix » les dates de mises en ligne qui sont déjà programmées)
      Merci pour ta très belle participation. « Le Bar du français » est une série qui me tient vraiment à cœur.

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    1. Merci Lunch de m’avoir signalé le lien (j’ai pris un peu de retard sur BenDis cette semaine, j’ai vu que tu avais pas mal de publications récentes)

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    1. Merci ! Avec un peu de retard, j’ai enregistré ton lien. C’est que tu me donnerais envie de participer à cette lecture finalement.
      A ma grande surprise, je n’ai pas cet album dans ma bibliothèque alors que je pensais l’y trouver… vu les sorties BD actuelles, c’est un achat qui n’est pas prioritaire…

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    1. Merci pour ces critiques ! J’ai enregistré tes participations. Le côté frustrant avec Babelio, c’est que l’on ne peut pas réagir au avis qui sont partagés sur le site !
      Pour ce tome de Boule et Bill, je le lis régulièrement avec mon fils. Du coup, je ne ressens pas ce côté redondant que tu as soulevé car je dépends aussi des nombreuses questions que mon bambin me pose parfois et crois-moi, elles sont toujours différentes d’une lecture à l’autre !! ^^

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    1. Ce qui a le mérite d’être clair. S’il y a bien un point sur lequel on se rejoint, c’est cette incompréhension quant à l’attribution de ce Fauve d’Or. Habibi et Portugal avait effectivement plus la carrure pour porter ce titre. Mais bon… comme dirait David « les vieilles croutes de la franco-belgie ont parlé » 😛

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        1. Déçu par ???… l’album ??? Si c’est ça, on ne peut pas dire que je le défende non plus même si le lire n’a pas été un moment désagréable non plus 😉

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          1. Il manquait de la ponctuation dans mon message 😀
            Je n’ai pas été spécialement déçu. Je partais sur cette lecture en ayant envie de découvrir plus sur le conflit au proche orient et Les chroniques de Jérusalem sont un bon témoignage sur la ville qui est tout de même très atypique.
            Certes le ressenti paraît un peu distant. Certes il y a l’histoire du Fauve d’or etc… mais j’ai vraiment abordé l’ouvrage sur le point de vue de la découverte et j’ai été heureux d’apprendre des choses.
            Maintenant j’ai aussi lu ton avis sur la question… c’est mon premier Delisle, ça doit jouer sur l’effet lassitude que j’ai pas eu 🙂

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            1. Sur la question « effet lassitude by Delisle », tu peux avoir la même discussion avec ta Dame… j’en avais parlé avec elle un peu avant Angoulême ^^
              c’est amusant la construction de cet album. Là, je compare aux autres ouvrages sur ce thème que j’ai pu lire : souvent, ils commencent par reprendre un peu l’histoire du conflit. Et puis ces « petits rappels historiques » sont très rapidement intercalés entre les propos de l’auteur. C’est flagrant chez Sacco, on le voit aussi chez Glidden et Le Roy. Et puis après, les auteurs prennent un peu de distance avec l’Histoire pour s’intéresser plus à la situation présente. Chez Delisle, c’est l’inverse !! Il commence par s’intéresser à lui, puis il poursuit avec ce qui l’entoure et plus ça va, plus il élargit pour en venir finalement au coeur du problème. Si tu regardes le dernier tiers de son album, il injecte ces petites « notes historiques », il explique plus les choses, les contextualise. A vrai dire, j’ai aimé le dernier tiers de son album en fait. Le long début, je m’en serais passée ^^
              Bon, je pousse un peu la caricature mais voilà ^^ Et c’est vrai que la question du Fauve d’Or est secondaire mais quand même… je continue à ne pas comprendre pourquoi il l’a eut !! Et oui, je suis tetue et oui… je sais très bien qu’on aura jamais la réponse non plus ^^

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            2. Bah je sais pas, j’ai bien aimé moi ce regard un peu décalé aussi. Il ne fait pas du journalisme sur place Delisle, il est là pour accompagner sa femme et en profite pour :
              1. S’occuper de ses enfants.
              2. Dessiner
              3. Découvrir le pays qu’il visite en partant petit (son quartier) puis petit à petit élargir
              C’est intéressant aussi cette vision d’immersion par le quotidien. Et ça crée une sorte de décalage et d’effet de surprise pour les lecteurs qui comme moi ne connaissent que très peu de choses de la ville sainte.

              J’ai pas de réponse pour le Fauve en revanche 😛

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            3. Rhôô non mais attend tout de même !! Même pour quelqu’un qui ne lit pas : ni journaux, ni romans, ni… BD… (c’est dire !! :P), j’ai du mal à imaginer quelqu’un aller là-bas juste pour l’architecture et le coté exotique du lieu !!! Genre je n’arrive pas à imaginer quelqu’un qui dise « tiens, je vais aller faire du tourisme sous les bombes, ça me changera de mes vacances à Ibiza ». Hum…
              Alors oui, forcément, j’étais en décalage avec cet album ^^ Dès le début, on était fait pour ne pas se comprendre cet album et moi 😛 Pas toi ?? [mode clown off]

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            4. Non, pas moi… et puis je pense qu’il y a vraiment plein de gens qui partent en voyage à Jerusalem avec pour unique but le tourisme. Et puis bon, y’a des armes partout et c’est choquant (et d’ailleurs ça le choque aussi à Guy Delisle) mais la guerre… elle paraît tellement lointaine… du moins c’est ce qu’il en ressort de cette lecture pour moi. Oui ça m’a choqué ça, mais bon, c’est peut-être vrai après tout !

              Personnellement en tout cas, je serais très tenté d’y aller pour l’architecture à Jérusalem. Il y a plein de choses à voir, même si c’est encadré de barbelés et de militaires… ce qui rend le cadre forcément moins joli.
              Maintenant, je sais aussi que si j’y vais, je n’aurais pas une vision idyllique du pays et des crimes de guerre (parce que c’en est) commis à quelques pas de là… mais suffisamment loin des touristes pour pas heurté leur sensibilité.

              J’ai l’impression que tu n’as pas aimé (même si le terme est un peu fort d’après ce que j’ai compris, n’abusons pas trop) parce qu’il ne prend pas un parti radical contre Israël ET parce qu’il ne fait pas non plus du journalisme.
              C’est un fait, il n’approfondit pas. Il pourrait, mais je vois plus cet album comme un témoignage que comme une enquête. C’est peut-être un peu dommage et je le regrette aussi un peu, mais en même temps il nous montre quand même la situation sur place, et ça nous permet déjà de nous en rendre compte. Un rendu suffisamment explicite, selon moi, pour que nous nous forgions notre propre opinion. Il n’a pas BESOIN d’appuyer dessus puisque c’est criant. Et ce décalage finalement, qu’on peut ajouter à son humeur (parce qu’il y en a dans ce livre, une belle ironie), donne aussi un peu de légèreté à un livre somme toute assez copieux. Et ça, ça m’a assez plu.

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            5. Disons que j’ai aimé de manière assez modérée ^^ Après qu’il prenne parti ou pas pour les palestiniens, là n’est pas la question. Je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne parti d’ailleurs. Je m’attendais à du Delisle quoi. Il a fait ce qu’il sait faire et il l’a fait à l’identique dans Pyongyang, Shenzhen et compagnie ^^. Il s’étonne, il le dit mais sa démarche n’a jamais été de prendre fait et cause pour quelque chose. Enfin, c’est mon opinion et elle n’engage que moi ^^ 😛

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