Astrid Bromure (Parme)

Parme © Rue de Sèvres – 2015
Parme © Rue de Sèvres – 2015

Ses parents viennent à peine de partir en vacances que déjà, Astrid s’ennuie. Il faut patienter quinze jours avant de les revoir. En attendant, Astrid – petite peste maline et capricieuse – va devoir passer son temps avec Benchley (sorte de cousin éloigné du Nestor de Tintin) et Madame Dottie (gouvernante un peu nunuche mais Ô combien bienveillante).

Et c’est lors d’une nouvelle journée qui n’en finit pas de s’étirer que la jeune Astrid sent une dent de lait bouger. Elle questionne à tout va les deux adultes qui lui tiennent compagnie, remarque leurs contradictions et en vient à la conclusion logique que la petite souris n’existe pas. Face à leur refus d’avouer l’évidence, Astrid décide donc de tendre un piège à la petite souris, histoire de surprendre un de ces deux fieffés menteurs la main dans le sac. Au pire, si la vraie petite souris pointe le bout de son museau, Astrid est bien décidée à la dézinguer !

Fabrice Parme (La Famille Pirate…) se lance dans une nouvelle série jeunesse. Voyons si celle-ci captive son lectorat et s’assure la confiance des parents…

Drôle et enjoué, le scénario a tendance à inciter le lecteur à poursuivre sa découverte. On est face à un univers dynamique et pétillant, où la ruse est présente à chaque page. La personnalité d’Astrid la rend conviviale bien qu’elle soit autoritaire et parvienne à prendre l’ascendant sur les adultes. L’intrigue reste crédible au vu du contexte : la fillette est l’unique héritière d’un couple bourgeois et influent, les domestiques n’ont qu’à bien se tenir.

Le dessin de Fabrice Parme est pour le moins surprenant. Les planches sont chargées d’illustrations et le propos est trop souvent verbeux. D’ailleurs, ce dernier me laisse dubitative.

En effet, le scénario complique la vie à son jeune lecteur. Bourré de jeux de mots et de références qui ne sont pas à la portée de son lectorat, l’auteur ne permet pas à l’enfant-lecteur d’être autonome à la première lecture. Proposant un vocabulaire propre à une certaine couche sociale (emploi du juste mot avec un peu de préciosité… attention, nous voilà face à quelque chose de raffiné messieurs dames), les dialogues nous emmènent dans une intrigue qui se complique à mesure que les pages se tournent. L’enfant-lecteur se retrouve immanquablement balloté par la situation et doit gérer, outre le fait que le sens de certains mots lui échappe totalement, une chasse à la petite souris qui révèle l’existence d’une manipulation commerciale assez vicieuse.

En revanche, le visuel de couverture est une réelle invitation à prendre l’album. Preuve en est, mon fils de 9 ans l’a sorti avec curiosité de la bibliothèque et, après avoir observé l’illustration, s’est plongé dans la lecture. Fait surprenant – c’est pour cela que je le signale – car habituellement, tous les ouvrages qui affichent fièrement la bouille d’une petite fille sont étiquetés « livre de filles » et donc immédiatement remis à leur place. Il a souhaité découvrir l’album seul, confiant en ses capacités de jeune lecteur et me démontrant qu’il n’est plus dépendant de moi pour appréhender un nouvel univers. Malheureusement, il a perdu toute envie de terminer ce tome. Quant à moi, excepté quelques sourires que le livre est parvenu à me décrocher, je n’ai pas arrêté de pester en découvrant les nombreux obstacles sur lequel mon enfant a immanquablement buté.

PictomouiUne série-jeunesse drôle mais que nous ne poursuivrons pas… je trouve que la manière dont certains sujets sont abordés ici n’est pas à la portée du lectorat visé, ou du moins l’approche n’est pas pertinente. Un peu plus de simplicité et de naturel dans la formulation des dialogues n’aurait pas fait de mal à une mouche !

Du côté des challenges :

Petit Bac 2015 / Mort : dézinguer

Astrid Bromure

Tome 1 : Comment dézinguer la Petite Souris

Série en cours

Editeur : Rue de Sèvres

Dessinateur / Scénariste : Fabrice PARME

Dépôt légal : avril 2015

ISBN : 978-2-36981-1140-4

Bulles bulles bulles…

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Astrid Bromure, tome 1 – Parme © Rue de Sèvres – 2015

Auteur : Mo'

Chroniques BD sur https://chezmo.wordpress.com/

58 réflexions sur « Astrid Bromure (Parme) »

  1. J’ai beaucoup de mal avec le trait de et auteur, je ne lui trouve aucun charme (question de goût très personnel sans doute), alors si en plus l’histoire ne t’a pas emballée plus que ça, je laisse passer sans me retourner.

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    1. Ça ne m’a pas emballée mais tu sais comment je me positionne par rapport aux albums jeunesse : ce n’est pas tant mon avis qui prime mais celui de mes loustics. Cela m’arrive de ne pas être du même avis qu’eux sur un de leurs albums mais ce n’est pas le cas sur ce titre

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      1. Généralement c’est ce qu’on fait quand on souhaite inviter l’autre à l’échange… On explique pourquoi on aime… et pourquoi on n’aime pas…

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  2. Désolé de ne pas avoir plu à votre fils de 9 ans et de déplaire autant à Jérôme (je me demande pourquoi il s’acharne sur plusieurs blogs à souligner ne pas aimer mon dessin). Heureusement pour moi, les Inrocks, LigneClaire/Midi Libre, L’Est Républicain, BD Zoom, Radio Nova… ainsi que de nombreux libraires, éditeurs et lecteurs de tous âges apprécient mon album ! f*

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    1. Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour ce commentaire. Si c’est très rare que les auteurs commentent chez moi lorsque je fais une critique qui porte favorablement leur travail, ce n’est malheureusement pas le cas lorsque j’écris une critique négative. Mais les retours des auteurs, je les ai toujours via mon formulaire de contact et les échanges ne sont malheureusement pas « visibles ».
      Je suis ravie de savoir que d’autres lecteurs – des journalistes a priori, si je regarde la liste non exhaustive que vous me proposez – aient apprécié leur lecture. Je pense qu’une critique, bonne ou mauvaise, fait la richesse d’un album. Un critique négative peut tout à fait intriguer et donner envie de découvrir un ouvrage. Chez moi, nous n’avons pas apprécié à commencer par mon fils parce qu’il a eu quelques moments de solitude face à des termes qu’il ne comprenait pas. Il était pourtant content de m’expliquer l’histoire après sa lecture, me racontant que c’est l’histoire d’une petite fille qui pense que la petite souris n’existe pas. Et quand je lui ai demandé comment l’histoire se terminait, il m’a répondu que le livre expliquait que la petite souris n’existait pas… Imaginez mon étonnement lorsque j’ai découvert le dénouement en lisant l’album avec lui…

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      1. Votre opinion est construite autour d’un seul argument : votre fils n’a pas compris.
        Je ne connais pas votre fils. Que dois-je en penser ? Est-il bon lecteur ?
        S’il ne comprend pas un cours à l’école, est-ce forcément la faute de l’enseignant ?
        S’il ne comprend pas l’histoire de cet album, est-ce forcément la faute de l’auteur ?
        Votre fils ne peut pas représenter à lui seul LE lectorat visé et vous n’incarnez pas tous LES parents.

        Je ne vois pas comment une critique pourrait faire la richesse d’un livre. Un livre n’a pas besoin d’une critique pour exister et aucun éditeur n’ajoute a postériori des critiques de lecteurs pour enrichir les livres. Imaginez : « édition augmentée avec toutes les critiques des lecteurs ». Ce serait grotesque, non ?

        Chez nous, on a adoré cet album. Il se différencie vraiment de la production actuelle et j’espère qu’il aura assez de succès pour encourager l’auteur et son éditeur à continuer. Ce n’est que mon avis de consommatrice, je ne prétend pas être critique professionnelle.

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        1. Madame, si j’insiste autant sur l’opinion de mon fils, c’est parce qu’il me semble que nous sommes en présence d’un album jeunesse et qu’au final, je trouve cela bien plus intéressant de regarder les choses par rapport au lectorat de cet album. Commençons déjà par remettre les choses à leur place car il me semble que vous faites un peu trop d’amalgames. Avec vous, vu l’ouverture d’esprit dont vous faites preuve, je ressens même le besoin de préciser que lorsque je présente une BD-reportage, je ne fais pas référence à l’avis de mon fils car il me semble – mais vous me corrigerez si vous n’êtes pas d’accord – que ce ne sont pas là des titres qui s’adressent à des enfants.
          Donc pour un album jeunesse : se baser sur l’avis du lecteur concerné. Premier point.

          Ensuite, je ne vais pas vous parler de mon fils ni de son niveau de lecture. J’estime que je n’ai pas à me justifier auprès de vous. Si vous aviez pris le temps de lire correctement la réponse que j’ai faite à votre précédent commentaire, je ne vois pas quel est votre intérêt à venir faire la harpie sur ce blog pour défendre un album que vous avez apprécié votre fille et vous. Je respecte cela. Respectez le faites que d’autres lecteurs ne partagent pas votre ressenti à la virgule près.

          Autre chose : que vient donc faire l’Education nationale dans votre propos ????? Je n’ai jamais prétendu que mon fils et moi représentions LE lectorat, tout comme je ne vais pas prétendre que votre fille et vous le représentiez. Tous les avis sont dans la nature. On ne va pas s’étriper sous prétexte que l’on n’est pas d’accord sur le contenu d’un album tout de même !! Donc si vous êtes amenée à commenter de nouveau sur ce blog, je vous prierais de changer de ton. Rien dans votre propos n’est constructif. Vous donnez l’impression de vous sentir directement attaquée par mon article… j’avoue que je ne comprends pas bien. Même Monsieur Parme, qui a beaucoup plus de raison de m’en vouloir (me semble-t-il) est resté courtois. Peut-être devriez-vous vous inspirer de la sagesse de votre époux ? (votre frère ? votre ami ???).

          Une critique fait la richesse d’un livre car justement, une critique permet l’échange. Il y a une citation que j’aime bien parce qu’elle résume parfaitement ce que je veux dire : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! » (bon, je ne doute pas que vous allez vérifier qui en est l’auteur et vu que vous semblez à cheval sur les choses, je doute que vous ayez de l’estime pour le personnage qui l’a prononcée). Pas grave.

          Rares sont les fois où les échanges dégénèrent vers l’hystérie. Comme ici.

          Concernant les critiques des lecteurs, il faut également que je vous dise que pour moi, elles comptent. Lorsque j’hésite sur l’achat d’un livre, je m’appuie sur les avis des autres lecteurs pour me décider. J’irais même jusqu’à vous confier que souvent, l’avis des lecteurs que je côtoie a plus de poids (dans ma décision) que celui de mon libraire (si !).

          Enfin, pour moi ce livre ne se différencie pas de la production jeunesse actuelle. Je trouve qu’il y a des albums bien plus originaux que celui-ci. Plus pertinents aussi. Mais là aussi, c’est une question d’opinion. Tenez, prenez « Les trois chemins » de Lewis Trondheim (certes, il date un peu, mais voilà un ouvrage original !). Prenez aussi « L’enfant cachée » ou « La Petite famille » ou « Waluk » ! Bon, si vous voulez un titre plus récent, alors disons « Le Grand Méchant Renard ».

          Et puis, au risque de vous déplaire, je n’ai jamais prétendu être critique professionnelle. Ouvrir un blog est à la portée de tout le monde Madame. Rien ne vous empêche de prendre votre courage à deux mains pour avoir un espace dédié à parler de vos lectures…

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  3. je viens justement de lire une BD jeunesse (Nola) à laquelle je fais les mêmes reproches : évoquer des sujets qui n’ont rien à faire là! ça m’énerve!!!

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    1. Comment pouvez-vous faire des reproches à un album que vous n’avez pas lu en fonction d’une seule critique et d’un autre ouvrage ?
      Avec Nola, vous évoquez un sujet qui n’a rien à voir avec Astrid Bromure, c’est énervant, non ?
      Ma fille de 8 ans a déjà relu cet album d’Astrid Bromure plusieurs fois tant elle l’adore. Elle attend le tome 2 avec impatience !

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      1. Ce que je trouve bien, c’est la possibilité que chacun puisse avoir un avis sur une lecture qu’il a fait. Je ne doute pas qu’Astrid Bromure trouvera ses lecteurs, je dis juste que cela n’a pas fonctionné chez nous 😉

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    2. Voilà, ça aussi ça énerve, je suis bien d’accord avec toi.
      Au final, mon fils a relu « Astrid Bromure » avec moi. J’ai eu droit à une pluie de questions. Les enfants perçoivent bien que les adultes ont des préoccupations « compliquées ». On parle de certaines choses mais il y a certains sujets (comme le côté vénal des industriels de tous poils) que je n’ai pas tellement envie de lui agiter sous le nez

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  4. et ben ! ça chauffe ici 😀
    Personnellement j’ai été attiré par la couverture de cet album (comme toi) mais après l’avoir feuilleté j’ai préféré ne pas l’acheter car il me semblait trop compliqué pour ma petite Mimiko qui commence tout juste à lire toute seule. J’essayerais peut-être si je le trouve à la bibli

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    1. Mon grand l’a relu hier. Maintenant que les zones d’ombre sont levées, il a plus de plaisir à revenir vers l’album. En tout cas, il faut la présence d’un parent à la première lecture, même pour un jeune lecteur qui a un bon niveau 😉

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      1. S’il relit l’album, c’est qu’il y trouve probablement un intérêt. Il y a des tas de livres dont on comprend tout immédiatement et qu’on ne lit qu’une fois… parce qu’il n’y a rien de plus à y trouver.
        Je comprends, vous êtes très vexée parce que je critique négativement votre critique et que j’ai osé dire qu’elle tournait autour d’un seul argument : votre fils. J’ai mis le doigt exprès là où ça faisait mal. Et je ne me suis pas trompée. Votre fils n’est pas le lectorat à lui seul et si Mimiko commence tout juste à lire, elle aura probablement du mal à lire cet album seule comme la plupart des bandes dessinées qui existent. On peut apprendre à lire aussi en posant des questions à ses parents, non ?

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        1. Vous n’avez absolument pas rebondi sur ma critique en fait. Ou très peu. Vous passez votre temps à aligner ceux qui ont commenté et décortiquez leurs propos, à commencer par les miens.
          Après, je ne suis pas vexée. Juste énervée par des gens comme vous qui ne voient que le bout de leur nez.

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        2. Je me demande que qui cause ce déversement d’agressivité gratuite ?
          Vous ne partagez pas l’avis de Mo’ sur cette BD, très bien. Heureusement nous n’avons pas tous les même goût ! Ceci dit, comme l’argumente plus loin David, la critique de Mo’ est construite et ne se fond pas QUE sur le ressenti de son fils. D’ailleurs ce n’est même pas une critique négative de la BD mais un avis partagé. Elle soulève des points positifs et négatifs.
          Le fait que la première lecture ai été un peu difficile pour son fils n’enlève en rien au plaisir qu’il pourra prendre à la relecture. Pour moi la BD est par essence même un livre qu’on relis plusieurs fois, et parfois même avec de plus en plus de plaisir.
          Quand à mon intervention, si vous preniez la peine de lire ce qu’on dit avant de nous attaquer, je disais que comme Mimiko commence à peine à lire j’ai pris la décision de ne pas acheter cet album. Puisque vous semblez assez obtuse, je vais mieux explique. Je ne l’ai pas acheté le jour où je l’ai feuilleté car je cherchais des BD qu’elle puisse lire toute seule, où du moins essayer. J’avais été attiré par le graphisme de cette BD mais le contenu me semblait trop ardu pour elle a en ce moment. Je lui ai donc acheté un album plus en phase avec son niveau de compréhension et remis l’éventuel achat d’Astrid à plus tard. Finalement l’album que je lui ai acheté à la place, je l’ai aussi lu une première fois avec elle, car figurez-vous je n’ai pas besoin que vous veniez me faire des leçons pour savoir comment donner goût à la lecture à mes enfants.
          Puis j’ai ajouté que si je trouvais le livre à la bibliothèque j’y jetterais un œil plus attentif. Vous voulez savoir pourquoi ? Tout simplement parce que Mo’ parle de ce livre. Et oui, même une critique mitigée ou négative peut donner envie de lire un livre. Je me me au jugement de Mo’ que je suis régulièrement, cela ne veut pas dire que je me cantonne à son avis, cela veut dire qu’elle me donne envie de découvrir des livres et d’échanger à leur propos avec elle.
          Si quelqu’un est vexé ici, c’est vous, non ?

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  5. Je n’ai pas lu le livre en question même si je connais (un peu) François Parme. D’ailleurs j’apprécie plutôt son dessin. Mais Jérôme a bien le droit de penser ce qu’il pense et de l’écrire où il veut. Connaissant le monsieur, je pense que ça doit être plutôt argumenté. Mais bon, je comprends M.Parme, on ne garde en tête que les mauvaises critiques.

    Bon en revanche, chère Josette, il faudrait voir à relâchez un peu la soupape si je peux m’exprimer ainsi. D’autant plus qu’en relisant l’article de Mo’, je constate que son fils n’est évoqué qu’au début du dernier paragraphe. Vous admettrez qu’utiliser son seul argument à la fin d’un article critique, c’est un peu compliqué.

    D’autant plus que si je reprend le plan de son article :
    1. Synopsis
    2. Un univers enjoué, dynamique et crédible
    3. Illustration surprenante et un texte difficile
    4. Un scénario peu adapté à un jeune public (en particulier le vocabulaire)
    5. Une couverture attirante…
    6. Mais une expérience personnelle de lecture du fiston et de sa maman (oui, oui, en 7e point seulement) décevante
    7 Conclusion

    Que Mo’ utilise SON blog pour donner à la FIN de son article SON point de vue PERSONNEL, ça me semble assez dans la logique des choses. C’est un blog amateur, pas une revue spécialisée.
    Maintenant, si vous n’acceptez pas son point de vue, si vous n’acceptez pas non plus le fonctionnement de la blogosphère en général, soit vous allez voir ailleurs soit vous apportez vos critiques avec une certaine forme de courtoisie. Pour avoir ferraillé durement à de nombreuses reprises avec Mo’, et malgré sa mauvaise foi légendaire 😉 , elle est avide d’échanges et de discussions, tous comme les gens qui viennent commenter ici.

    Enfin, vous faites comme vous voulez, hein ! J’aime bien jouer avec les trolls

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  6. Chère Madame Dememe,

    Je reviens poster un dernier commentaire suite à une troublante coïncidence qui m’est apparue en fouillant un peu dans le panneau d’administration de mon blog. Mais je reviendrais plus tard sur ce point.

    Voyez-vous, à chacun de vos passages, je me reproche d’avoir été négligente pour rédiger cette chronique-là, qui s’arrête sur le travail d’un auteur que visiblement, vous appréciez. Car voyez-vous Madame Dememe, si mon style n’a jamais cherché à rivaliser avec les plus grands écrivains, je suis bien consciente que cette chronique-là, je l’ai bâclée. Et voyez-vous Madame Dememe, s’il y a bien quelque chose que vous pouvez à juste titre critiquer, c’est le style de cet écrit-là, rédigé à la va-vite car finalement cet album-là, ne m’a pas plu… mais vous l’avez bien compris.

    En revanche Madame Dememe, je trouve effectivement rapide la conclusion que vous tirez après avoir lu le commentaire de Jérôme. Car effectivement je reconnais, Madame Dememe, que si Jérôme ne s’explique pas ici sur l’effet que produisent sur lui les dessins de Monsieur Parme, il s’avère, Madame Dememe, que j’ai eu l’occasion d’en parler avec lui au moment où il a su que j’allais lire « Astrid Bromure ». Pas sur la toile, Madame Dememe, du moins pas aux yeux de tous… je vous évite ainsi de perdre du temps à chercher où peuvent bien se terrer ces dits propos. Pourtant, connaissant ceci, cela ne m’a pas empêchée de lire un ouvrage de Monsieur Parme. Cela s’appelle la curiosité Madame Dememe… quelque chose qui me pousse à refuser de rester camper sur certaines idées que je peux me faire trop hâtivement. Mais nous sommes nombreux à agir ainsi ; Jérôme, moi et tant d’autres lecteurs. Et voyiez-vous, Madame Dememe, cette lecture et l’échange qui en a découlé ont pourtant été fort intéressants. Voir cette petite critique rédigée à la va-vite interroger la pertinence de ce choix graphique (le contenu de chaque planche est dense et je trouve cela peu approprié pour des jeunes lecteurs). Mais à ce propos, il me semble vous avoir proposé, il y a quelques jours, de nous expliquer ce qui vous emporte autant dans le dessin de Monsieur Parme. Sauf erreur de ma part, je n’ai eu le plaisir de prendre connaissance de votre réponse. Au passage, profitez-en pour m’éclairer sur un point : pourquoi aborder dans vos commentaires le rôle de l’enseignant (Education nationale) ? Vous n’avez pas pris le temps de développer ce sujet.

    De plus, je remarque que je n’ai pas pris la peine de proposer, en fin d’article, des liens vers d’autres chroniques présentant cet album. Trouvant cela fort cavalier de ma part, je vous propose donc de nous faire profiter de votre chronique en guidant les clics de nos souris vers l’espace virtuel que vous utilisez et ainsi partager vos critiques avec des lecteurs avides de lire vos critiques. Si, par malchance, vous ne disposez pas d’un tel espace, je vous laisse volontiers la parole pour la partager sur mon espace. Votre avis sera, à n’en pas douter, plus argumenté que le mien.

    Quant à votre réaction au commentaire de Violette, Madame Dememe, il s’avère que vous jouez de malchance. Car cette lectrice et moi-même avons déjà eu quelques occasions d’échanger au sujet de tel ou tel titre. Je vous passerais les références de ces titres, Madame Dememe, car je doute que vous ayez une haute opinion de ces ouvrages-là vu votre intervention sur le dernier album de Lax et le premier album d’une jeune auteure : Léa Mazé (ce n’est pas lui faire bel accueil dans l’univers des auteurs que de critiquer son ouvrage comme vous l’avez fait). Mais je ne doute pas, Madame Dememe, que vous avez une grande connaissance dans le domaine du 9ème art et je ne voudrais pas la mettre à rude épreuve.

    Ensuite Madame Dememe, si vous êtes disposée à échanger et à débattre, ce sera avec plaisir que j’accueillerais vos commentaires. Dans le cas contraire, nous risquons de nous épuiser à ce petit jeu de qui-a-le-plus-de-mauvaise-foi. Comme vous avez certainement pu le lire dans le commentaire de David, il s’avère que oui, effectivement, c’est un jeu qui me plait. De préférence avec une personne disposée à faire preuve d’un peu d’humour, car cela rend le jeu plus convivial. Pour le moment, la jouxte verbale à laquelle vous m’avez invitée n’a rien de ludique et pire encore, je dirais que cet échange n’est absolument pas constructif.

    Ce qui me fait sourire, c’est votre capacité à susciter l’agressivité. Vous défendez un titre (et son auteur) mais le jeu auquel vous jouer a exactement l’effet inverse de celui que vous visez. Et avouez-le, Madame Dememe, cela est tout de même fort dommage. D’ailleurs, permettez-moi de vous dire, Madame Dememe, que j’ai eu l’occasion de suivre un autre « débat » que vous avez animé sur un autre espace dédié à la bande dessinée (disons que je parle de la chronique de Jessie Bi publiée en février 2015 sur le site du9 (www.du9.org) et présentant l’album « Capharnaüm » de Lewis Trondheim) et qu’il s’avère que cela a confirmé les suppositions que je faisais – concernant votre faculté à vous décrédibiliser.

    Quant à vos propos Madame Dememe, ils ne sont pas blessants, je vous rassure. En revanche, ils peuvent se vanter d’interpeller celui qui les reçoit tant ils sont nombreux et tombent abruptement. Des propos qui se réfèrent à différents sujets, ce qui – en apparence – peut les rendre alléchants mais là où le bât blesse, c’est que vous ne semblez pas décidée à les relier les uns aux autres, ce qui me donne l’impression que vous gesticulez sans cesse et que le bruit fait par vos mouvements couvre les sons qui peuvent sortir de votre bouche (excusez du peu… car en plus d’être adepte de la mauvaise foi, j’adore l’emploi de la métaphore !! Hilarant non !!)


    Ah, et puis j’hésite encore quant à la relation que vous pouviez entretenir avec l’auteur. C’est ce point que je mentionnais tout au début de mon commentaire lorsque je parlais de « troublante coïncidence ». Car en fouillant mon blog, je me suis aperçue que vous partagiez la même adresse IP que Monsieur Parme… Admettez que cela puisse troubler…

    Dommage que l’échange ait ainsi dérapé. Ça me rappelle des souvenirs comme lorsque j’avais dit que je n’avais pas aimé « Ines », « La Cellule » ou « Dans la secte »… pourtant, même mécontents, Loïc Dauvillier, Guillaume Long et Sébastien Samson avaient proposés des échanges et des débats enrichissants malgré leur mécontentement.

    Pour finir, je conclurais sur un ultime « Dommage », parce qu’avec les chroniques qui ont été rédigées par les journalistes dont vous a parlé Monsieur Parme, « Astrid » va avoir des centaines de petits lecteurs. Et ce n’est pas parce que mon jeune lecteur n’a pas rencontré Astrid comme vous l’auriez voulu que cela révolutionnera le monde de la BD.

    Sur ce, je doute vous revoir sur ce blog. Souhaitez-moi bonne continuation… et j’en ferais « de même » ! Hu hu hu !

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      1. En même temps, Du9, ce sont des gens tellement pédants et donneurs de leçons. Je vais dire bravo à Josette. En plus, elle attaque Lewis Trondheim ! HAHA!
        f*

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        1. Et bien l’origine de tout cela tient certainement au monde imaginaire de l’enfance mais… il s’avère que je les aime bien sur Du9. Et puis Trondheim aussi… je l’aime bien.
          En revanche, j’ai beaucoup plus de mal avec ActuaBD… chacun son truc 🙂

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        2. Du9 et Actua BD sont deux extrêmes. Je ne me retrouve ni dans le discours de l’un, ni dans celui de l’autre. Mais je préfère encore le discours utopique de Xavier Guilbert à la malhonnêteté intellectuelle de Didier Pasamonik. Ce qui m’agace le plus chez Du9, c’est cette obstination à tracer des frontières : ceci est Art et pas ça. Et à ce jeu idiot, ils confondent trop souvent tendances du moment et modes, avec Art. Les frontières qu’ils voudraient dessiner deviennent alors obsolètes voire ridicules.
          Quant à Lewis Trondheim : je ne sais pas aimer les gens qui peuvent se montrer aussi odieux avec moi. Je ne suis pas sa serpillère, qu’il aille au diable ! Pour ce qui concerne son œuvre, je suis très très très mal placé pour être objectif !!! Je crois que jusqu’à Désœuvré, il a fait de très très bonnes choses.
          f*

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          1. Ce que j’apprécie dans les articles du9, c’est que le propos est argumenté. Les intervenants ne sont pas avares en référence et décollent le nez de l’album qu’ils ont devant les yeux pour l’inscrire dans un contexte, à commencer par la bibliographie de l’auteur qui a réalisé l’album sur lequel les chroniqueurs de du9 mettent un coup de projecteur. Mais du9 propose aussi d’élargir la réflexion en faisant des parallèle à d’autres travaux… bref, je trouve leurs articles intéressants.
            Pour le reste, je ne m’amuserais pas à rebondir sur vos propos. Je sens le terrain miné et je n’ai pas envie de m’y aventurer

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  7. Je reviens sur votre page pour lire les réactions (parfois, il y en a des pertinentes) et quelle surprise !!!
    Désolé. Je ne suis pas Josette Dememe mais je sais qui a inventé cet avatar (Chaussette de Mémé)… Je ne suis pas seul chez moi à utiliser les 3 ordinateurs connectés. Je vais demander à cette Chaussette d’arrêter de faire de mauvaises blagues.
    HAHAHA !

    Plus sérieusement…
    Vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer mon album et Jérôme a le droit de ne pas aimer mon dessin. Mais cela ne m’empêchera pas de continuer de faire des livres comme bon me semble.
    Par contre, David n’a pas à m’appeler François parce que même les gens qui me connaissent (un peu) ne m’appellent jamais ainsi et que je ne réponds pas à un prénom qui ne m’appartient pas. D’ailleurs, personne ne fait cela.

    L’intérêt d’une critique n’est pas qu’elle soit positive ou négative mais qu’elle soit pertinente, solidement argumentée et, si possible, inventive (seuls des écrivains savent le faire). Votre critique n’aura pas d’influence sur mon travail parce que je ne vois pas quoi en tirer pour progresser. Je ne suis pas convaincu par un seul de vos arguments et j’ai relevé plusieurs incohérences dans votre raisonnement. Je ne tiens compte que de ce qui implacablement logique. C’est un de mes nombreux défauts. Une critique n’a pas la même utilité pour un lecteur que pour un auteur. Les seules critiques utiles sont généralement celles de mes éditeurs. C’est sans doute pour cela qu’il sont éditeurs. La seule critique presse intéressante sur mon travail lue jusqu’à présent est celle parue dans les Inrocks la semaine dernière.

    Ces dernières années, il m’est déjà arrivé de lire certaines de vos notes. Je suis très rarement d’accord avec vous. Je crois que nous n’avons pas la même vision du monde, pas la même culture esthétique, pas les mêmes affinités, et surtout, pas la même vision de l’enfance. C’est fondamental l’enfance. Je vous lis comme je lis tout un tas de trucs qui ne me conviennent pas pour relativiser. Ce n’est pas parce que vous ne pensez pas comme moi que je ne dois pas essayer de comprendre votre manière de penser.

    Ce premier tome d’Astrid Bromure est mon album préféré parce qu’il est le plus cohérent et le plus personnel. Il synthétise en 30 pages ce que je souhaitais faire depuis 30 ans. Je sais qu’il restera un livre important pour moi et personne ne pourra me démontrer le contraire. Après, le succès populaire, c’est autre chose, il dépend de paramètres que personne ne maîtrise.
    C’est un album pour enfants. Je me base sur le jugement de mes éditeurs. Mon éditrice connaît le livre jeunesse bien mieux que vous et moi. C’est un fait, pas une critique sur vos compétences. Si je m’étais trompé d’objectif, elle m’aurait tout de suite demandé de changer de cap. Louis Delas est d’une grande famille d’éditeurs pour enfants et il sait exactement ce qu’est un album pour enfants. Il est plus que compétent. J’ai la chance de travailler pas avec de grands professionnels qui apprécient mon travail. Ce qui m’étonne et m’étonnera toujours. Alors, j’essaie de faire de mon mieux et de progresser. Je sais à quel point les lecteurs sont difficiles, plus difficiles encore que les spectateurs TV. Ils ne savent pas faire mais comme me disaient un jour une dame lors d’une dédicace : « moi aussi je ferais de belles choses si je savais dessiner comme vous. Ce ne sont pas les idées qui me manquent ». Sauf que la dame n’a jamais rien publié et que les idées n’existent que lorsqu’elles trouvent leur forme. Cette dame est aussi absurde que les mauvaise blagues de Josette Dememe sauf qu’elle est réelle.

    Bien à vous,
    f*

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    1. Je vous remercie pour ce commentaire et vous ne vous y trompez pas : je ne suis pas critique professionnelle. Je n’ai jamais prétendu l’être et je suis assez lucide sur la pertinence (somme toute assez relative) de mes articles. Je n’ai pas ce pouvoir de vie ou de mort sur la carrière d’un auteur et je ne souhaite pas avoir cette responsabilité. Je profite comme tout le monde de la richesse du paysage éditorial, tente parfois quelques escapades en dehors de mes domaines de prédilection et parfois, je constate que j’aurais pu m’éviter certaines excursions. Et ce n’est pas parce que je n’ai pas apprécié cet album que je tire un trait sur le fait que mon cadet à plaisir à vous lire sur une autre de vos séries.

      Quant à mes « notes », comme vous vous plaisez à les appeler, ce sont bien celles d’une lectrice et non d’une directrice éditoriale. En tant que lectrice, je me contente de partager de quelle manière j’ai accueilli une lecture. Les personnes qui me lisent sont loin d’être toujours d’accord avec moi. Cela permet d’échanger, de décaler le regard sur un ouvrage, de le relire différemment ensuite. C’est toujours intéressant… bien plus intéressant que de faire une lecture seule dans mon coin car finalement, il y a peu de lecteurs de BD dans mon entourage immédiat.

      Concernant « Astrid », c’est bien parce que c’est un album jeunesse que j’ai mentionné l’avis de mon fils… Après tout, cet album lui était destiné.
      Enfin, un dernier mot concernant Josette : quel intérêt a-t-elle eu d’intervenir ainsi sur d’autres articles présents sur ce blog ??

      Je vous souhaite une bonne continuation Monsieur Parme.

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      1. C’est faussement cynique. J’ai des amis directeurs artistiques de grosses agences de pub vous feraient la même remarque directe.
        Mo’, c’est moderne. Plus d’impact, plus rond, plus simple. Et c’est vous !
        f*

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        1. Non ce n’est pas moi, Mo’. Du moins ce n’est pas directement moi.
          C’est une erreur ce pseudo, créé quand j’ai ouvert mon premier blog. La plateforme me demandait un pseudo et j’ai répondu par un pseudo. Premier degré de réflexion. J’ai blogué comme cela pendant quelques années jusqu’à me dire (enfin) que le plus simple aurait été de mettre mon vrai prénom… tout simplement.
          Je ne suis pas fan de l’anonymat. J’assume mes opinions et je préfère ne pas me cacher derrière une identité virtuelle.
          Sauf que depuis longtemps, on me repère avec ce pseudo… alors… 😀

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      1. Oui mais Mo’, fait penser à mot et à moi. Si vous l’utilisez comme titre, ce n’est pas un pseudonyme. Mais comme c’était votre pseudonyme, ce titre a une histoire. Le lecteur se demande pourquoi ce nom, son imagination travaille et il le mémorise mieux.

        f*

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  8. Tout d’abord, désolé M.Parme pour l’erreur de prénom, c’est mon côté dyslexique qui reprend le dessus. ça m’arrive de temps en temps. J’espère que vous en m’excuserez.
    Bref, j’ai lu également vos remarques, que je trouve pour la plupart enrichissantes (sauf le « Bar à Pédés » que je trouve un poil déplacé). Toutefois, je ne suis pas d’accord sur tout.

    Pour être aussi blogueur BD, certaines de vos attentes ne me semblent pas en accord avec l’esprit de notre « travail ». En fait, je crois que vous attendez un peu trop de nous. Je ne sais pas si Mo’ partagera mon avis, ça reste mon point de vue.

    Sur nos blogs, nous ne faisons pas de « critiques » mais des « chroniques ». La différence est subtile j’en conviens. Pour moi, une critique inclus une certaine analyse « technique » de l’oeuvre nécessitant des outils que nous n’avons pas forcément (on peut connaître l’histoire de la BD sans forcément maîtriser la technique et réciproquement). D’ailleurs, a bien y réfléchir, peu de média en France propose ce genre d’analyse profonde qui pourrait, je pense vous apporter beaucoup.
    Le terme « chronique » inclut une dimension temporelle. J’entends par là que c’est une impression de lecture (et de lecteurs) à un moment T. Ce que nous faisons, c’est un focus sur une œuvre et un simple avis. Et là est toute la différence. L’amalgame avec les grands supports de presse culturel est facile mais nous ne sommes pas sur la même optique. Il ne faut pas nous donner autant d’importance. Même si certains rêvent de l’Eldorado professionnel, la plupart reste et resterons amateur. Nous ne nous adressons pas aux créateurs – même si nous respectons leur travail – mais bien à une petite communauté de personne qui nous fait l’honneur de nous lire.
    Après que vous soyez en désaccord avec les arguments de Mo’, c’est votre droit. Mais disons qu’envoyer (ou pas) un « cerbère » écrire n’importe quoi ne va, à mon avis, ne vous servira pas. D’autant plus que Mo’ n’a été ni incorrecte, ni méprisante dans son écrit. Il est peut-être plus ou moins rapide mais c’est bien le seul reproche de forme qu’on puisse lui faire. La réaction me semble disproportionnée.
    Il aurait été plus intéressant (pour nous c’est sûr, pour vous peut-être) d’échanger autour de ce livre plutôt que de partir dans des considérations métaphysiques sur l’art de nommer un blog.
    Car après votre message, je serais assez curieux de connaître votre logique, vos contre-arguments, bref de donner tord à notre amie commune. Je pratique cet exercice suffisamment souvent pour savoir qu’il est enrichissant 🙂

    Enfin bref, vous devriez quand même ranger vos chaussettes.

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    1. 1 – Je n’ai envoyé aucun cerbère. Vous n’avez pas bien compris.

      2 – Je n’aime pas le ton de vos commentaires :
      « Mais bon, je comprends M.Parme, on ne garde en tête que les mauvaises critiques. »
      « Enfin bref, vous devriez quand même ranger vos chaussettes ».
      Vos interventions ne valent pas mieux que celles de Josette. Sauf si vous êtes un avatar.

      3 – « Même si certains rêvent de l’Eldorado professionnel, la plupart reste et resterons amateur. »
      Malheureusement, il n’y aura jamais d’Eldorado professionnel pour la critique de bandes dessinées. Les journalistes qui en vivent, s’occupent d’autres rubriques aussi et ont plusieurs activités.

      4 – Bar à BD n’est pas un bon titre et pas besoin de métaphysique pour l’affirmer.

      5- Par pitié, Mo’, David, Jérôme et votre cercle des critiques disparus, ne lisez pas mes livres ! Ne les ouvrez même pas !

      f*

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      1. c’est clair !
        Après avoir lu la critique de Mo’ j’avais envie de découvrir Astrid, après avoir lu vos commentaire j’ai juste envie de vomir.
        Un tel mépris pour les lecteur c’est simplement indécent, vos super compétent éditeurs devraient vous payer des cours de com, ça vous ferais pas de mal.

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        1. Je ne méprise pas les lecteurs. C’est mal me connaître. La chronique de Mo’ est par moment blessante, condescendante. Et pourquoi devrais-je accepter d’être blessé publiquement ? Parce que le lecteur a tous les droits
          f*

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          1. Vous méprisez les lecteurs. Enfin non, vous méprisez quiconque n’est pas d’accord avec vous en fait.
            Maintenant on va clore cette discussion et arrêter le petit jeu de massacre.
            J’ai critiqué un livre, pas l’auteur qui l’a fait. Je n’y peux rien si mon fils n’a pas aimé et je vous rassure, je ne viendrais pas vous le présenter en dédicace. Pour que vous lui serviez votre morale à deux balles non merci.
            J’ai critiqué un livre, un objet quoi. Un truc horriblement cher quand on voit le prix que ça coute comparé au nombre de pages qu’il contient. Je me suis retenue jusqu’à présent mais vous m’agacez. J’ai donc critiqué un livre : fond, forme et (piètre) plaisir ressenti en le découvrant. Je ne vous ai pas critiqué en personne. Pas de jugement sur la forme, le fond, bien que cela commence à me chatouiller un brin.
            Quant on n’est pas en mesure d’accepter une critique, on évite généralement de se montrer au grand jour. De publier quoi que ce soit qui ne soit pas en mesure de rassembler une adhésion unanime. Point

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      2. 6-  » je serais assez curieux de connaître votre logique, vos contre-arguments, bref de donner tord à notre amie commune. Je pratique cet exercice suffisamment souvent pour savoir qu’il est enrichissant »

        J’ouvre une porte d’échanges, souhaitant recentrer le débat sur le livre mais vous nous la fermez en pleine figure.
        Pourquoi prendre mes interventions précédentes comme des agressions ? Le « Je comprends M.Parme… » était empathique. Je comprends tout à fait qu’on puisse être touché par un avis négatif.
        Quant au « ranger vos chaussettes »; s’était plutôt sur un ton léger. Vraisemblablement,, vous n’acceptez que l’humour cynique homophobe. Je trouve ça dommage pour vous car vous passez à présent pour un type plus ou moins odieux.

        Quant au point 5, ne vous inquiétez pas, je survivrais à la non-lecture de vos « œuvres ».
        Je pense qu’à la lumière de vos écrits, une bonne partie des gens de passage sur ce blog aussi…

        Je ne vous salue pas, ni vous, ni votre chaussette.

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        1. Parce que vous avez un ton condescendant. Du genre, je vais vous apprendre la vie, votre métier etc.
          Je ne suis pas homophobe.
          C’est votre cercle de lecteurs que je trouve odieux.
          Lecteur n’est pas une profession, pas un statut social.
          Ce blog est ouvert au public et l’amateurisme de vos commentaires et chroniques est incontrôlable. C’est bien d’un côté (la liberté d’expression…) mais de l’autre, non, parce que ça peut blesser celui que vous critiquez. Les auteurs sont toujours anxieux lorsque leur ouvrage sort. J’ai l’impression que ça, vous en fichez.
          Un auteur met beaucoup de lui dans un ouvrage. Il ne considère jamais son travail comme parfait. Un critique a le droit de dire ce qu’il en pense, mais il y a une manière de le dire, un minimum de respect. C’est la différence entre l’amateurisme et le professionnalisme. Mais avec internet, désormais, tout le monde se permet de dire tout et n’importe quoi et surtout n’importe quoi. Jamais dans la réalité quelqu’un oserait me dire en face ce que certains écrivent sur le net.
          Vous critiquez mon travail et n’importe comment. Je le prends comme une attaque personnelle et je vous réponds. Vous me demandez d’accepter la critique. Je ne vous ai pas autorisé à dire du mal de mon travail en public. Vous n’êtes pas professionnels.
          Et pour faire comprendre à Mo’ à quel point une critique peut être blessante et sembler injuste, je fais une mauvaise blague sur le nom de son site. Comme vous dites « on ne garde en tête que les mauvaises critiques ». Maintenant, ça va lui tourner dans la têt et quand elle lira le titre de son blog, elle pensera à la blague. Tant pis pour elle. C’est elle qui a attaqué la première.

          Depuis cet article, je ne tolèrerai plus les mauvaises critiques faites par des amateurs qui ne savent ni écrire une histoire, ni dessiner et qui, sous prétexte qu’ils savent lire, se croient autorisés à dire publiquement ce qu’ils pensent n’importe comment.

          Un auteur est généreux. Il crée des œuvres. Il espère de tout son cœur faire plaisir à des lecteurs. Le lecteur reçoit, il ne donne pas. S’il souhaite partager son plaisir, c’est très bien, mais pourquoi un lecteur aurait -il le droit de dire publiquement, je n’aime pas, je vous déconseille la lecture de cet ouvrage ou, pire, l’auteur aurait dû faire ceci ou cela.

          Quand la lecture d’un album m’a plu, j’envoie un mail à l’auteur pour lui dire merci. Mais si le livre m’a déplu, je ne dis rien.

          La liberté d’expression. Quelle définition ?
          Je vais vous donner la mienne.
          Si la liberté est de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Alors la liberté d’expression est de dire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Je ne vois pas d’autre contrat social possible. Cela veut dire que la politesse est une règle nécessaire pour vivre ensemble.
          Si vous ne respectez pas mon travail, pourquoi devrais-je vous respecter ?

          Vous viendrait-il à l’idée d’entrer dans une boulangerie et de dire au boulanger que son pain est mauvais et avant de ressortir de dire aux clients présents de le goûter quand même ?
          Ben non.
          Vous avez été éduqués comment ?
          Comme moi, on vous a appris à ne pas dire à la dame qu’elle est grosse.

          Vous n’appréciez pas mon travail, n’en dégoûtez pas les autres.
          Ce n’est pas moi qui suis le plus odieux d’entre nous.

          Lisez d’autres livres, je n’ai pas envie de chercher à faire plaisir à des gens comme vous.
          f*

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          1. « Parce que vous avez un ton condescendant. Du genre, je vais vous apprendre la vie, votre métier etc. »
            Ca, c’est dû à l’éducation. L’enfant qui sommeille encore en vous vous fait interpréter des tas de choses qui ne sont pas contenues dans mon écrit. Je n’y peux rien.
            « Je ne suis pas homophobe. »
            Ah ah
            « C’est votre cercle de lecteurs que je trouve odieux. »
            Et c’est réciproque
            « Lecteur n’est pas une profession, pas un statut social. »
            C’est bien pour ça que ce blog ne me rapporte pas un rond. Au risque de me répéter, je n’ai jamais dit nulle part que j’étais critique professionnelle. Ça se saurait sinon.
            « Ce blog est ouvert au public et l’amateurisme de vos commentaires et chroniques est incontrôlable. C’est bien d’un côté (la liberté d’expression…) mais de l’autre, non, parce que ça peut blesser celui que vous critiquez. Les auteurs sont toujours anxieux lorsque leur ouvrage sort. J’ai l’impression que ça, vous en fichez. »
            Absolument pas. Là encore, vous interprétez, je n’y peux rien.
            … Et puis en vrac : internet permet la prolifération des critiques. Certes. Et le paysage éditorial permet à tout le monde d’être édité… entre la peste et le choléra, c’est difficile de survivre.
            La coquille de Caliméro ne vous va pas du tout. Sans lecteurs, vos livres ne se vendraient pas. Au fait, vous faites des albums juste pour vous faire plaisir ou pour donner du plaisir à des gens ?
            Sur la question du nom de mon site, j’ai d’autres questions existentielles à régler avant celle-ci. Donc quant au fait que « grâce à vous », ça me taraude… Là, vous fantasmer. A vrai dire, les campagnes marketing me passent au-dessus de la tete. Si derrière ce blog il y avait une équipe de rédacteurs, si on souhaitait se placer sur tous les événements culturels, si si si… si ce blog devenait une marque. J’y réfléchirais peut-être. Mais le problème, c’est que ça ne rentre pas du tout dans mes projets d’avenir ^^
            « Un auteur est généreux. Il crée des œuvres. Il espère de tout son cœur faire plaisir à des lecteurs. Le lecteur reçoit, il ne donne pas. S’il souhaite partager son plaisir, c’est très bien, mais pourquoi un lecteur aurait-il le droit de dire publiquement, je n’aime pas, je vous déconseille la lecture de cet ouvrage ou, pire, l’auteur aurait dû faire ceci ou cela. »
            C’est beau les théories sur les moutons de Panurge…

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  9. Je suis désolé mais je ne savais pas que Josette avait fait cette mauvaise blague. J’étais revenu sur votre blog pour voir si une discussion se construisait positivement ou négativement.
    Josette ne serait pas intervenue, je n’aurai rien dit de plus que ce qui était dit dans mon premier commentaire. Pour l’instant, vous êtes la seule mauvaise critique que j’ai pu lire. Et je ne suis pas d’accord avec certains des arguments que vous avancez.
    Par exemple : la préciosité des mots. Ce n’est pas exact. Astrid est d’une famille bourgeoise, elle ne peut pas parler vulgairement. J’ai donc préféré la faire parler correctement mais simplement. J’ai évité les mots complexes. J’ai même demandé autour de moi et à des enfants s’ils comprenaient bien. Mais je ne connais pas tous les enfants. Astrid est une enfant qui se pose plein de questions, il fallait que ça se traduise aussi par les mots, par des syllogismes… pas seulement par ses expressions et ses grands yeux candides. Si les enfants ne comprennent pas tout tout de suite, ce n’est pas grave puisqu’ils captent le sens général. On apprend tous ainsi, en se jetant dans le bain. Votre fils n’a pas compris tout de suite. Ce n’est pas un critère. Je me souviens enfant avoir relu plusieurs fois les mêmes albums avant de tout comprendre. Et il y a aussi des livres que je n’aimais pas au départ que j’ai fini par préférer à ceux que j’avais aimé d’emblée.

    J’avais été déçu de déplaire à votre fils. Sincèrement. Parce que je destine mes œuvres à la jeunesse et je suis toujours déçu si un enfant n’a pas compris ou pas aimé. C’est une des composantes de mon perfectionnisme.

    J’ai été blessé par certains points de votre chronique. J’ai le droit d’être blessé si on dit du mal de mon travail. Je suis humain, pas une machine à fabriquer des objets. J’espère que vous comprenez et respectez au moins cela.

    J’ai été très embarrassé lorsque j’ai découvert que Chaussette avait fait des dégâts. Mais je n’ai pas apprécié la manière de répondre de David et votre ton faussement ouvert. En réalité, vous aimez bien avoir le dernier mot. Moi aussi j’ai ce défaut. Vous n’acceptez pas plus les mauvaises critiques que moi et encore une fois, c’est humain. Ce n’est pas parce que je publie des livres que je dois accepter toutes les critiques sans réagir. Le lecteur n’est pas le client roi non plus.

    « J’ai critiqué un livre, un objet quoi. »
    Sauf que pour un auteur, ce n’est pas seulement un objet. C’est une œuvre. S’il y a un droit moral dans le droit d’auteur, ce n’est pas seulement pour faire joli mais surtout pour affirmer qu’un auteur est intimement lié à son œuvre.

    Je ne vous ai jamais forcé à acheter cet album mais je vous remercie quand même. Il ne vous plait pas, j’aurais préféré le contraire, surtout pour votre fils.

    f*

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  10. M.Parme,

    J’aurais aimé que vos autres messages soient à la hauteur de ce dernier. Votre explication sur le niveau de langage de votre héroïne permet de nuancer le propos de Mo’.

    Je vous ai blessé dans ma façon de répondre, je m’en excuse. Sincèrement. J’ai simplement expliqué l’optique de notre travail. Nous n’atteindrons jamais votre exigence mais nous essayons de mettre du soin dans nos écrits (vous pouvez aller faire un tour sur nos blogs). C’est rarement du « C’est trop pourri ne lisez pas ça, LOL », un avis en 2 lignes non argumentés. Malheureusement, allez voir sur Babelio ou autres sites du même genre pour constater que les notes et les avis foireux sont nombreux. Mais même s’ils sont plus construits, nos textes ne restent que de simples avis.

    Après, pour ma part, je suis bibliothécaire, professionnel hein ! Je n’écris pas mais je diffuse (et achète) en tant que bibliothécaire. D’ailleurs, j’ai eu l’occasion (il y a bien longtemps) de conseiller vos livres (Venezia notamment dont j’ai un souvenir plutôt positif) et de faire découvrir la bande dessinée aux adultes et aux enfants. Aujourd’hui, je forme également des bibliothécaires à la création et à la gestion de fonds BD. Mon travail, c’est d’avoir un esprit critique, de préparer des collections, de les faire vivre surtout, bref, de transmettre. L’impact de ce travail est bien plus important que celui de mon blog.
    Alors quand un auteur me dit que mon avis ne comptent pas, qu’il est incontrôlable ou quoi que se soit, j’avoue que je suis également touché dans mon orgueil professionnel et dans l’implication que je peux y mettre. Vous ne m’en voudrez pas non plus de prendre les choses à cœur. D’autant plus que je ne suis pas du tout d’accord avec l’idée qu’il est nécessaire d’être créateur pour pouvoir avoir un avis. Mais c’est une autre question.

    Maintenant, vous avez la chance de pouvoir créer des livres, de mettre un peu de vous dans œuvres, je suis très heureux pour vous. J’espère juste que vous arriverez à passer au-dessus des critiques de lecteurs non-enthousiastes.

    PS : ce commentaire n’a strictement aucun 2e degré….

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  11. D’ailleurs, je me pose la question, mais vos précédents messages (signés F*Parme) sont écrits par « Josette » ou par Fabrice Parme. Le ton est tellement différent que je suis assez surpris.

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  12. Incroyable! Je viens de lire ces discussions.. Et si le billet de Mo’ aurait pu quand même ouvrir ma curiosité pour me faire regarder cette BD pour me faire ma propre idée, les réactions de l’auteur (et de son alter ego Josette…) m’ont refroidies! Monsieur l’auteur, il y a quand même une règle de base dans toutes production publique : vous proposez, le public dispose… il faut grandir un peu et laisser vos oeuvres vivre leur vie… Une fois qu’elles sont publiées elles appartiennent aux lecteurs… Et un petit conseil, si vous n’aimez pas lire du mal de votre travail… N’allez pas lire les blogs. Je vous ai trouvé méprisant et imbu de vous même et je crois que vous vous êtes tiré une balle dans le pied en commentant de la sorte.

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  13. Ouh la, je déteste le commentaire de l’auteur concernant ton fils ou ses jeunes lecteurs en général car, qu’il le veuille ou non, ton fils représente une partie de son lectorat. Je fuis.

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