Apprendre grâce à Facebook que l’on se fait plaquer… et cela, juste au début des grandes vacances ! Eberlué, Simon appelle Louise. « C’est quoi ce truc sur Facebook ? C’est une erreur, hein ? ». Mais visiblement ça ne l’est pas.
Simon décide alors de fuguer. Il prétexte une journée de voile avec un ami pour faire faux bond à sa mère et traverser en stop les 520 kilomètres qui le séparent de son amoureuse. Direction : Montpellier.
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L’album se lit tranquillement, comme du bon pain. Sans trop de soubresauts si ce n’est ceux que l’on imagine dans le cœur de Simon. Sa peur de perdre Louise est réelle et l’adolescent risque gros à partir de la sorte. Il en a conscience.
Max De Radiguès imagine un road-trip plutôt agréable pour ce jeune homme. Plutôt que de se contenter de le faire languir au bord de la piscine, à penser à sa dulcinée, le garçon préfère prendre le problème à bras le corps.
Le dessin est d’une simplicité déroutante. Il m’a fait penser à certains albums pour enfants tant les traits ronds des personnages, les fonds de cases presque minimalistes et les couleurs estivales pour finir le tout… c’est assez surprenant et cela permet finalement de profiter tranquillement, sans trop d’inquiétudes, de ce petit bout de route que l’on doit faire en compagnie du personnage principal.
Un voyage parsemé de rencontres, mais comment peut-il en être autrement lorsqu’on se déplace en auto-stop ? Je m’attendais à quelque chose de plus dense, un scénario plus consistant, qui fouille davantage les sentiments amoureux et laisse la réflexion du personnage cheminer. Ce n’est pas le cas.
Lecture-détente. Elle permet de se frotter un peu aux couleurs de l’été et nous laisse côtoyer un adolescent aimable et sympathique. Une chronique succincte mais l’ouvrage ne nécessite pas que l’on en dise plus…
J’ai fait un peu de route mais c’était pour le seul plaisir de retrouver Marilyne pour une lecture belge partagée. De plus, c’est aussi l’occasion de participer au mois belge. Pourquoi précisément ce jour ? Parce qu’il se consacre à la BD. Pour découvrir les autres participations, filer chez Anne et Mina.
Les chroniques : Noukette, La Soupe de l’Espace, Enna, Stephie.
520 km
One shot
Editeur : Sarbacane
Dessinateur / Scénariste : Max DE RADIGUES
Dépôt légal : juillet 2012
ISBN : 978-2-84865-553-6
Bulles bulles bulles…
J’ai préféré « Un été en apnée » qui relate la même histoire avec le point de vue de la fille. Mais j’aime la façon dont Radigues parle de l’adolescence (tu te rappelles d’Orignal ?).
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Oui, j’ai d’ailleurs préféré « Orignal » à celui-ci. Il y avait plus de profondeur dans la manière dont le sujet est abordé et les caractères des personnages étaient plus fouillés
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Je ne connais cette BD que par sa couverture 😉 Merci pour la découverte. Dans le genre road-trip d’ado, j’ai apprécié un bon roman-jeunesse « Voyage à trois » de Deborah Gambetta.
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Merci pour la référence ! J’y jetterais un oeil à l’occasion 😉
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Ma fille l’a lu, il doit d’ailleurs être quelque part à la maison.
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Si tu le lis tu verras. Une lecture agréable mais d’un caaaaalme 🙂
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J’ai aussi préféré Un été en apnée, mais c’est une chouette série !
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Je ne suis pas certaine de poursuivre. J’ai bien aimé cet album, sa douceur… mais c’est un peu trop doux pour moi. Je verrais quand les fistons seront en âge de lire cette série. S’ils veulent connaître le reste de la série, je les suivrais 🙂
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Un joli regard sur l’adolescence. J’ai lu les deux opus mais je n’ai pas encore pris le temps de les chroniquer.
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Ce n’est pas simple d’écrire sur cet album je trouve. Pendant la lecture, on suit le fil de l’histoire et puis c’est si doux qu’ensuite, au moment d’écrire, on risque rapidement de spoiler. C’est la difficulté à laquelle j’ai été confrontée en tout cas
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