
Myrmidon pêche tranquillement sur un ponton en bois. Tout est calme et l’on profite d’une belle luminosité. La bouille souriante de Myrmidon nous fait bel accueil.
Myrmidon attend patiemment qu’un poisson vienne mordre à son hameçon. Le bouchon flotte sur la mer d’huile quand soudain, le fil de pêche se tend, la canne à pêche se courbe. Myrmidon tire et remonte à la surface un costume de pirate.
C’est ainsi que l’action se met en place. Sitôt que l’enfant a enfilé son nouvel habit, les événements s’enchaînent. Un squelette de pirate apparaît, puis deux, puis plein !

Les fuir. Se cacher. Tomber et rouler dans la pente d’une petite colline. Myrmidon est encore un petit enfant, parfois pataud dans ses gestes. Lorsque tant de choses se passent, cela le tourneboule et il lui est encore difficile de ne pas s’emmêler les pieds lors d’une course effrénée.
« Myrmidon » dispose d’une veine graphique à laquelle le jeune lecteur [qui suit Myrmidon depuis ses débuts en 2013] est bien familiarisé. Mais cet univers imaginaire est à la portée de tous. Tout ce qui est rond, plein et colorié appartient au monde réel et tout ce qui est rond mais dont seuls les contours des formes sont colorés (silhouettes, objets, accessoires…) appartient au registre de l’imaginaire, celui de l’enfant-Myrmidon dont les épopées inventives foisonnent de rebondissements, de peurs enfantines et de rêves assez fous.
Un imaginaire que le jeune lecteur investit à merveille, portant tous ses espoirs dans le fait que Myrmidon parviendra à se dépêtrer des situations délicates dans lesquelles il se retrouve. Un monde fictif qui prend vie. A mesure que l’enfant tourne les pages, il s’approprie cette aventure qu’il a vécue dans un autre contexte (celui de sa chambre, de son jardin…) et compare son épopée à celle du petit héros.
Mon petit lecteur est réellement attaché à cette série. Invariablement, il réserve le même accueil à chaque nouvel album et attend le prochain avec autant d’impatience que les précédents. Pourtant, du haut de ses 6 ans, il s’interroge maintenant réellement face à l’absence de textes et sait que cette lecture est pour de plus jeunes lecteurs. Mais rien n’y fait. Myrmidon l’accompagne maintenant depuis plusieurs années ; c’est un compagnon de lecture fiable et fidèle qui l’emporte à coup sûr vers des univers proches de ses centres d’intérêt.
Myrmidon
Tome 4 : Myrmidon sur l’île des pirates
Série en cours
Editeur : Editions de la Gouttière
Dessinateur : Thierry MARTIN
Scénariste : Loïc DAUVILLIER
Dépôt légal : mai 2025
ISBN : 979-10-92111-16-3
Bulles bulles bulles…
Très facile de retrouver ses marques pour un lecteur qui a déjà fréquenté Myrmidon. Je trouve cet album plus trépidant que les autres, pour l’instant c’est mon préféré !
J'aimeJ'aime
😀
Bon, on a déjà eu ce débat en d’autres lieux ^^ Par contre, le suspens est à son comble. D’habitude, à la fin de Myrmidon, on sait quel sera l’univers du prochain. Là… rien… terrible ce mystère !! Et les discussions vont bon train ici !! 😀
J'aimeJ'aime
Ma mistinguette adore aussi, et pourtant Myrmidon n’a pas encore revêtu de costume de fée ou de princesse 😉
J'aimeJ'aime
Myrmidon en princesse… non mais…
Je suis à chaque fois surprise par l’accueil que Kentin lui réserve. C’est que mon lutin grandit et commence à lire un peu. Mais Myrmidon reste un personnage auquel il est très très attaché (quant à mon grand, son personnage favori est Anuki… vive La Gouttière en somme, elle nourrit intelligemment l’imagination et la malice de mes bambins ^^)
J'aimeJ'aime