Angoulême : photos du FIBD 2020

La 47ème édition du Festival International de la Bande-Dessinée s’est déroulée à Angoulême du 29 janvier au 2 février dernier. Il y avait beaucoup à voir, à lire, à faire…

Il y avait vraiment une bonne ambiance cette année et j’ai trouvé qu’il était très facile de circuler entre les différents espaces du festival… cette année, on piétinait moins sur place.

Un seul bémol : j’ai fait l’impasse complète sur le Off, faute de temps.

Retour en images sur cette édition 2020

« Aparté aquatique » … quand Cécile Bidault expose

Les auteurs en résidence : Chema Peral, Claire Fouquet, Claudia Blin & Co…

« Calvo, un Maître de la fable »

« Dans la tête de Pierre Christin »

« Nicole Claveloux : quand Okapi rencontre Metal Hurlant »

« Folklorique enfance, fantastique enfance » … quand Yakari, Naruto, Petit Vampire et Hilda sont à l’honneur

« Jean Frisano : de Tarzan à Marvel, l’Amérique fantasmée »

« Gunnm, l’ange mécanique »

Oriane Lassus exposée au sous-sol de la Maison du Papier

« Les Compagnons de la Libération » au Musée de la Déportation de la Résistance

« Catherine Meurisse, chemin de traverse »

« Lewis Trondheim fait des histoires »

« Yoshiharu Tsuge, être sans exister »

« Les mondes de Wallace Wood »

Angoulême c’est aussi … Marcher sous la pluie. Rire. Echanger. Commenter. Regarder. Contempler. Se retrouver. Parler. Partager. S’orienter. Se quitter. Se retrouver. Rencontrer. Traverser une haie d’honneur. Se réchauffer. Picoler. Ne rien prévoir. Se poser. Profiter de l’instant. Avoir/Être « dans le champ de vision » . Saisir l’occasion. Croiser. Reconnaître. Tchatcher. Oser. Pisser philosophique. Prendre un mètre… voire 25 centimètres. Des plots. Prendre la vie comme elle vient. Photographier. Déambuler. Saluer. Feuilleter. Acheter. Beuguer, beuguer, beuguer… et tant de choses qui ne se diront/se montreront pas ici mais qui réchauffent…

Angoulême 2017… splendide !

Comme un journal de bord…

Affiche FIBD du 26 au 29 janvier 2017
Affiche FIBD du 26 au 29 janvier 2017

Mercredi 25 janvier

Arrivée en fin d’après-midi, à l’heure parfaite pour assister à la soirée d’inauguration du Festival. Un saut à l’espace presse, découvrir son pied-à-terre, poser son baluchon…

Retrouver Bidib, Jordane, Bruno

Visiter l’exposition Will Eisner. « The Spirits », l’univers New York, « 120 planches originales, imprimés, croquis, esquisses, photos, lettres manuscrites… ». Très beau lieu qui invite à naviguer d’une planche à l’autre, à se pencher sur une vitrine, à regarder la vidéo d’une interview…

Naviguer dans l’exposition permanente du Musée de la Bande dessinée… et ses « Grands moments de la Révolution française » (à laquelle je n’ai pas accroché).

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Boire du vin chaud très épicé. Tester le jus de pomme chaud… surprenant… pas désagréable.

Resto, dodo.

Dégâts collatéraux de la journée : un verre de vin renversé.

 

Jeudi 26 janvier

6-meteo-du-festivalCommencer la journée en douceur avec Bidib, petit déjeuner pour prendre des forces puis attaquer les Expo.

Loo-huy Phang à l’Espace Franquin pour « Synoptique ». Des originaux de Fred Peeters, Michaël Sterckeman, Philippe Dupuy… Un univers à part, étrange et magique.

Puis descendre à l’exposition consacrée à Hermann à L’Espace Franquin.

La Maison des Peuples et de la Paix pour une mise en avant du travail de plusieurs auteures (Laureline Mattitussi, Marie Deschamps, Rachel Deville et Mai-Li Bernard) et re-découvrir le travail de Bast via l’exposition qui propose une mise en avant de la BD « Doigts d’Honneur », album qu’il a réalisé avec Ferenc (La Boîte à bulles & Amnesty International).

Passer en vitesse sur l’exposition en plein air consacrée à Gaston Lagaffe.

L’enfant-hélicoptère.

Puis retrouver, échanger, rencontrer : Jordane, Marie Fabbri, Marie Moinard, Alain et Désirée, Mandragore (https://www.unidivers.fr/editions-oeuf-rennes/, http://www.editions-loeuf.com/), l’équipe de l’Oeuf, Bruno, Simon, Sylvain, Guillaume et tant d’autres que j’oublie, retourner le stand de L’Association pour trouver un livre introuvable de Thomas Ott…

Un resto pakistanais et l’odeur de ses épices qui se collera aux vêtements… je profiterai de ces effluves jusqu’à la fin du festival (et je ne serais pas la seule 😛 ).

Posée dans un bar, arrivée de Julia et Framboise. Bières, papotages, invasion d’une équipe de curling et Eddy Mitchel. Première courte nuit de camping aux sons des basses de la musique techno et d’un cumulus qui s’est réveillé.

Dégâts collatéraux : deux verres d’eau, un café et une bière renversés.

 

Vendredi 27 janvier

Un éléphant au fond du jardin.

Arrivée de Sabine, je ne suis absolument pas prête pour aller l’accueillir à la gare !

Le Musée d’Angoulême pour l’exposition consacrée à l’œuvre de Kazuo Kamimura. Beaucoup d’esthétique, de délicatesse… beaucoup de répétitions, de redondances dans ce que nous avons vu.

Visiter le petit Hôtel Saint-Simon pour l’exposition « Knock Outsider » pour un voyage au cœur des créations de Dominique Theate.

Entrer dans une yourte pour regarder le travail de Golo Zhao.

Retrouver Sabine puis Antigone.

Repas.

Passage de Lunch, de Nico, de Julien…

Rejoindre Julia, Framboise, BidiB…

Saluer La Pastèque, L’Association, Mosquito, Feï, Steinkis, 6 Pieds sous Terre, La Cerise…

Jongler de plus en plus avec le téléphone qui ressemble désormais à une centrale d’appels téléphoniques divers et variés. Monter Au Monde des Bulles Hall 2, descendre au Hall 1, s’arrêter en route pour prendre un café, une bière, un verre d’eau. Remonter. Se prendre une main aux fesses et en garder la trace.

Arrivée de Jérôme et de Moka. Le groupe est presque au complet.

Vernissage de l’expo de Bast, vin. Soirée Polar SNCF, champagne et vernissage « alternatif ».

Bière, resto, une partie de jeu de concentration improbable, Noukette, vin, renverser des verres… beaucoup de verres.

Repos

Dégâts collatéraux : ma cigarette qui blesse la joue. Verres renversés : vin, champagne, eau, bière…

 

Samedi 28 janvier

Commencer la journée par l’expo des « Quatre Saisons » de Miroslav Sekulic-Struja à la Maison du Papier puis prise de court, passer en vitesse par la Maison des auteurs avant resto, sangria, rires…

Visiter « La French touche de Marvel » au Théâtre d’Angoulême. J’ai des cours de rattrapage à prendre pour avoir une meilleure connaissance de l’univers !

Temps de pause avec Frédéric et Aude.

Retrouver les filles, voir, rencontrer, délirer.

Se retrouver, bière, vin, resto… et terminer avec « quelques mojitos » jusqu’au bout de la nuit.

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Rentrer, s’endormir avant que la tête ne touche l’oreiller.

Dégâts collatéraux de la journée : oubliés !

Dimanche 29 janvier

La rencontre délicieuse du dimanche matin, habituelle, annuelle.

Retrouver Jérôme, Nico, Bidib, Moka, Noukette, Framboise, Julia.

La gare

C’est terminé.

Train…

 

Une parenthèse bien remplie de quelques jours. Des souvenirs et des images plein la tête. Des rencontres improbables. Des moments délicieux. Des rires et des éclats de rires. Un bain de bonne humeur, ça requinque pour l’année. Tous ces souvenirs qui ne sont peut-être pas remis à la bonne place, au bon jour… Et tous ceux que je n’ai pas cités… un grand merci pour ce moment-là !!!

Festival d’Angoulême : Le Off !

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Laver sa voiture pour la toute première fois (et ne plus la reconnaitre) / Partir cueillir sa mouette / La conduire jusqu’à un hôtel Formule 1 : Là, où vont les hommes après le travail / Rire / Dormir tout de même un brin / Repartir et rencontrer Pouy (élu meilleur passager Blablacar de toute la vie) / Se déchainer dans la voiture qui brille / Se rapprocher d’Angoulême et … Se tromper de route / Prendre les chemins de traverse et rencontrer des moulins / Pouy notre sauveur / Angoulême enfin / Abandonner son carrosse et courir vers Steph / Elle est là / Cette émotion / Irène aussi /Commencer par siroter des bières  / Rencontrer Lunch après des mois de blabla sur le net / Se sentir si bien / Vous vous voulez un chewing-gum  ? Prenez en deux ?! / Les éditions La Gouttière / Revoir Léa Mazé et causer de Moka cette merveille ❤ / 1ers achats, 1ères folies : Supers et Dessus Dessous avec divines dédicaces de Dawid / Flâner au pavillon Asie, sa mouette toujours à ses côtés / Être déjà heureuse comme c’est pas permis / Tenter de rentrer à la soirée Polar SNCF / Rire / Rentrer enfin / Rire et s’abreuver … à profusion… / Petits fours et délicieuse hôtesse / Faire les dingues devant le photographe /  Oublier toutafé  sa dignité / Penser à Noukette qui lutte pour venir jusqu’à nous / Boire du champ’ pour elle, pour vous … / Dire n’importe quoi à un parfait inconnu et trinquer avec lui … à Angoulême, aux BD, à la vie, à l’amour …  / Plus très loin du scandale / Sortir les derniers de ce formidable endroit (ils voudront, c’est sûr, plus jamais de nous !) / Pas savoir ou aller / Rire de mouette/ Noukette toujours dans son train / Crêperie et Gaspard, fromage et opéra / Reprendre son souffle et ses esprits / Noukette enfin / Rentrer au gîte en riant comme des folles  / Les tapisseries / Les mojitos / Ce talent fou de Steph / Se coucher au bout de la nuit / Se lever tôt / Sentir que ça va piquer drôlement / Angoulême / Un monde fou / Partout / Mais d’abord se chercher du mascara et des chouchous / Riad est là, va pas falloir le décevoir / Le voir de loin et, déjà, sentir sa mouette défaillir / Antoine Dole enfin / Ce bonheur / Shaker Monster / Dédicace géniale pour mon nain, d’Antoine et Mathilde Domecq / Les Éditions La Boite à bulles et là,  … le parfait inconnu de la veille, Bast / Le scandale est toujours là / Et sa BD Doigts d’honneur incroyable / Les mouettes ne sont pas sortables / Des dédicaces et des rencontres / Parler / S’enthousiasmer / Le banquier va encore me détester / Alcibiade et Zaï Zaï Zaï  Zaï / Il te faut celles-là, dit Noukette … Comme résister ? / Ne jamais regretter / Marie Moinard  et les Éditions Des Ronds dans l’O / Tamara sous la pluie/  Retourner auprès de Riad / Abandonner sa mouette / Rencontrer l’amour / Ne pas pouvoir dire un mot à Jordi Lafebre / Dédicace d’Aimée de Jongh et sa BD coup de ❤ Le Retour de la BondréeSourire à Joan Sfar / Ahhhhh Lupano / Se voir mollir de bonheur / Étienne Davodeau / Benjamin Renner / Et tant d’autres … / Retrouver sa mouette alanguie d’amour pour Riad / Poster et signature / Le Graal / Manger enfin  / Des bières pour s’hydrater / Les filles au bar / Sarah / Se dire qu’on ne s’en remettra jamais / Parler, parler, parler / Se tenir chaud et être si bien ensemble / Une évidence / Abandonner Sarah à ses copines et courir vers La maison des Peuples et de la Paix / Quel endroit ! / Concert de Kokor / Des toilettes à l’extrême droite / Danser / Se déchainer / Se raconter / La débauche / Totale / Rentrer pour un Mondor de 2kg / Julia, Noukette, Steph, Lunch, Gaspard et moi / Une mouette qui perd tout contrôle / Dormir un peu / Faire ses valises / Songer déjà au départ / Un dernier Angoulême tout de même / Encore des rencontres / Coucou Bast / Vouloir tout voir / Noukette à son bras / Pierre et Lou d’Éric Wantiez et Marie Deschamps /Dénicher des merveilles / Les Éditions Les Enfants Rouges/ (re) Tomber amoureuse / Léopold Prudon et Mathieu Bertrand / Déjà se dire au revoir / Sentir son p’tit cœur tout mou se serrer / Retrouver Pouy / La vache, on est doté d’une mamie de 90 ans / Refaire le monde / Tout s’avouer / Avec mamie / 12 heures de route / C’est pas un peu trop ? / Lutte du portail / Se demander tout de même si Momo m’aime encore / Rentrer au pavillon / Respiration des minots / Retrouver sa vie / Angoulême c’est fini / Keske c’était bien / Sentir que ça va me tenir chaud pour toute la vie….

À vous : Mamouette Julia, Noukette et Steph, pour tout et tout le reste aussi que l’on ne garde que pour nous ❤

À Lunch, Irène et Gaspard,

À Tamara et Sarah,

À vous, celles et ceux qui nous ont tant manqués,

Aux si jolies rencontres,

Au champagne,

À la vie,

À l’amour ….

Tremble Angoulême, nous reviendrons :-p

Billet un peu fou avec la divine Noukette et pour lire son billet c’est par  😉

(sur une idée de Moka et de son délice « Moi après Mois ».  Pour découvrir c’est Ici )

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Retour sur le FIBD 2014

L’habitude est désormais prise de vous faire partager ce que j’ai vu et vécu au Festival International de la bande dessinée d’Angoulême. Cette année encore, ce fut un réel plaisir de retrouver des amis que je croise habituellement sur la toile.

Rares sont les dédicaces que j’ai ramenées, mais je voulais remercier les auteurs à qui j’ai volé un peu de leur temps : Nancy Peña (Médée), Cyrille Pomès (Le Printemps des Arabes), Alain Kokor & Sylvain Ricard (La revue dessinée et tant d’autres titres !), Cati Baur & Malika Ferdjoukh (Quatre sœurs), Isabelle Arsenault (Jane, le renard et moi), Patrick Sobral (Les Légendaires), Bannister (Tib et Tatoum), Simon Géliot & Christophe Réveille (Benigno – Mémoires d’un guérillero du Che).

Retour sur ces quatre jours de Festival.

Jour 1

Les Légendaires

Gryf - Expo "Les Légendaires" - 2014
Gryf – Expo « Les Légendaires » – 2014

Première journée de mise en jambe essentiellement destinée à mener à bien les missions que mes fils n’avaient pas manqués de me confier. Grâce à Louka, j’ai ainsi gouté au sel d’une file d’attente de deux ans heures pour pouvoir rencontrer Patrick Sobral afin qu’il dédicace sur le tome 6 des Légendaires (le « meilleur album de la série » selon Louka) Petit échange sur le travail de Sobral qui poursuit les Légendaires (seul aux commandes) et les Légendaires-Origines (il réalise le scénario et collabore avec Nadou qui travaille à partir des crayonnés de Patrick Sobral). Au passage, j’ai pu remettre à l’auteur la petite lettre que Louka lui avait écrite en échange d’une dédicace représentant Gryf. Et puis au passage, j’ai visité l’Expo des Légendaires qui profitait d’une très belle mise en scène sur le fond du hall (effets sonores, jeux de lumières,…). L’occasion de se replonger dans cet univers grandeur nature où trônaient çà et là des reproductions d’épées, de grimoires, de masques, des planches originales, des parodies (Roméo et Juliette) et la possibilité de découvrir les premières planches du tome 3 des Légendaires-Origines (à paraître en juin prochain). Une très belle expo, idéale pour les fans… malheureusement, je n’avais pas le mien sous la main.

Concert Melvile

Concert Melvile (image issue du site Le Lombard)
Concert Melvile (image issue du site Le Lombard)

Après avoir lu la bande dessinée de Romain Renard, difficile de passer à côté de cette projection. Un film d’environ trois quart d’heure et intitulé « Chroniques de Melvile – Partie 1 » nous permet de nous plonger dans cet univers si particulier créé par l’auteur.

« Sa bande dessinée fait déjà l’objet d’une application iPad qui permet de visualiser un ensemble de bonus visuels et sonores complémentaires, comme des films courts et une bande originale musicale spécialement composée pour accompagner l’histoire. L’auteur, qui est aussi musicien, propose une version « live » de cette bande-son, créée spécialement pour le Festival d’Angoulême. Sur scène, avec Jean-Christophe Carrière (guitare) et Lucas Basty (ingénieur son), Romain Renard (guitare, chant et récitatifs) prolonge une nouvelle fois l’univers envoûtant de Melvile » (extrait présentation FIBD).

Le montage réunit des photos (prises dans l’Arkansas, les Laurentides ou la Californie), des illustrations extraites de l’album et une bande son remarquable qui accompagne l’ensemble. Romain Renard, en voix-off, fait une lecture de son album en prenant soin de ne pas dévoiler l’intrigue principale, chose que j’ai réellement appréciée. Très sympa, malgré quelques notes aiguës à la guitare qui viennent molester les tympans en fin de projection. A voir si cette projection était diffusée près de chez vous. En attendant, vous pouvez vous sensibiliser à l’univers en visitant le site de l’album.

Un premier jour tranquille sur le Festival  : exploration en solitaire des bulles et des stands, retrouvailles aux cafés, rigolades et embrassades multiples, resto, mettre enfin un visage sur des prénoms.

Jour 2

Exposition « En chemin elle rencontre »

Expo "En chemin elle rencontre" - 2014
Expo « En chemin elle rencontre » – 2014

Située dans le hall d’entrée du Palais de Justice d’Angoulême, j’étais un peu réticence à découvrir cette exposition. En effet, l’année dernière, l’exposition « Au nom de la loi » n’était pas vraiment un must en termes de qualité.

Cette année encore, des affiches grand format étaient proposées. Chacune d’entre elle se consacre à un thème (harcèlement, violences conjugales, excision, lapidation, industrie du sexe…) et contient définition, articles de loi, un visuel extrait d’un des albums de la série, un numéro d’urgence et/ou site à contacter en cas de problème.

J’ai trouvé la présentation générale très austère. On n’est pas là dans une exposition à proprement parler mais on navigue au cœur d’une réelle campagne de sensibilisation. On doit se tordre le coup pour lire le nom des auteurs (en bas à droite). Un événement qui incite peu à se tourner vers les trois albums (édités par Des Ronds dans l’O).

L’Exposition proposait un support documentaire intitulé « dossier pédagogique ».

Etienne Davodeau

Expo Davodeau- 2014
Expo Davodeau- 2014

Partons à la « Maison des peuples et de la paix » cette fois qui titrait « Carte blanche à Etienne Davodeau ».

Les locaux de l’Association proposaient cette année un focus sur le travail d’Etienne Davodeau, et zoomait plus particulièrement sur quatre albums : Un homme est mort, Les Ignorants, Lulu femme nue, Le chien qui louche.

A défaut de pouvoir contempler des planches originales, le visiteur pouvait découvrir des extraits des albums sus-cités. Pour un lecteur déjà habitué au travail de l’auteur, l’intérêt pouvait éventuellement résider dans le fait d’accéder à une mise en scène sympathique des univers de ces quatre albums. Pour le reste, j’ai déploré l’absence de petits bonus auxquels les expositions nous permettent habituellement d’accéder (anecdote sur la réalisation, regard extérieur sur l’œuvre, propos de l’auteur…) excepté peut-être sur la partie « Un homme est mort » puisque certaines coupures de presse d’époque étaient proposées.

Une Expo à voir quand on ne connait pas le travail de Davodeau pour les autres… un espace dispensable dans les autres cas.

Little Asia

Little Asia 2014
Little Asia 2014

Seul espace consacré aux mangas sur le FIBD là encore, j’ai eu une aigreur en voyant comment l’espace avait été utilisé. Tout le milieu du hall était envahit par différents stands de ventes de goodies et autres produits dérivés (on y trouvait à boire et à manger, au sens propre comme au sens figuré, au point que l’on pouvait aussi bien acheter un mug Angry Birds, un porte-clé Hello Kitty, une statuette Wonder-woman…).

Sur les côtés, coincés entre les murs et l’allée centrale, quelques albums mis en avant mais le gros de la troupe était disposé sur des présentoirs de façon un peu anarchique. Une poignée d’albums seulement étaient mis en avant et bénéficiait, à ce titre, d’un espace dédié plus alléchant. Espérons que l’année prochaine, l’espace Asie sera plus achalandé.

Du Transperceneige à Snowpiercer

Du Transperceneige à Snowpiercer - 2014
Du Transperceneige à Snowpiercer – 2014

« Classique de la bande dessinée, Le Transperceneige de Lob, Rochette et Legrand est devenu un long-métrage, Snowpiercer. Une exposition lève le voile sur les dessins et peintures inédits réalisés par Rochette en écho au tournage du film de Bong Joon-Ho » (présentation du FIBD).

Visible à l’Espace Franquin, cette Exposition permettait de (re)découvrir le travail de Jacques Lob et de Jean-Marc Rochette (premier tome du Transperceneige publié en 1984 chez Casterman). Snowpiercer n’est pas une adaptation de la bande dessinée. En parallèle de sa carrière d’auteur BD, Jean-Marc Rochette a peint. Créations torturées où une étincelle d’espoir s’exprime timidement pourtant ils sont là, des personnages qui s’accrochent à la vie de toutes leurs forces, évoluant dans un environnement qu’on imagine des plus hostiles. Le réalisateur, Bong Joon-Ho, a passé commande à Manchette pour la réalisation de quelques toiles. Il s’est inspiré de ces tableaux pour imposer une ambiance à son film. Manchette s’est pris au jeu, il a finalement peint plus que prévu. Quelques comparaisons fugaces avec certaines toiles d’Enki Bilal, c’est certainement le sujet qui veut ça : une vision inquiétante de ce que notre monde pourrait devenir. Cette exposition nous présente ces toiles, nous livre quelques planches originales de la série Transperceneige. En fond de salle, un espace pour se poser et regarder le making-off du film. Une belle expo. J’espère pouvoir concrétiser cette découverte : lire la série et/ou regarder le film.

Mafalda, une petite fille de 50 ans

Mafalda, une petite fille de 50 ans
Mafalda, une petite fille de 50 ans

Cette Exposition était proposée à l’Espace Franquin et s’étalait sur presque tout le rez-de-chaussée du bâtiment. Difficile de ne pas apprécier les mises en scène, la qualité des décors qui nous immergent complètement dans l’univers de la série. Un léger rappel des faits dans la « première salle », on se rafraichit la mémoire en prenant connaissance du contexte historique dans lequel baignait Quino lorsqu’il a commencé à écrire ses strips. Présentation rapide et amusée des principaux personnages : Mafalda, Susanita, Papa, Maman, Felipe… autant de noms qui surgissent directement de mon enfance. Je n’ai pas ouvert un album de Mafalda depuis une bonne vingtaine d’années… nostalgie, redécouverte de l’univers. Je crois que j’aurais tout intérêt à me replonger dans ces albums car il me semble que la lecture que je pourrais en faire aujourd’hui serait bien différente de celle que je faisais étant enfant. Je n’avais pas conscience de cette finesse dans l’écriture, de cette philosophie naïve et percutante.

Plusieurs petits strips étaient proposés, organisés par thème : les repas, la musique, l’école… les originaux en VO complétés de petites vignettes proposant les traductions en VF. Superbe. A relire. Les quelques clichés que je vous propose parlent d’eux-mêmes me semble-t-il.

Atelier populaire néerlandais

Atelier populaire néerlandais - 2014
Atelier populaire néerlandais – 2014

Quitte à squatter l’Espace Franquin, j’ai fait un petit détour à cet atelier déjanté, animé par des auteurs néerlandais.

Ils nous proposaient d’assister à l’impression en sérigraphie d’affiches proposant des dessins de presse.

Quelques affiches étaient ensuite visibles dans les rues d’Angoulême.

Cyniques, mordantes… un humour caustique qui n’était pas pour me déplaire.

« Willem, ça c’est de la bande dessinée ! »

« Willem, ça c’est de la bande dessinée ! » - 2014
« Willem, ça c’est de la bande dessinée ! » – 2014

Bon… l’année dernière, j’avais fait l’impasse sur l’Expo du Grand Prix (J-C Denis) car je n’avais pas d’accroche avec l’auteur. Même état d’esprit cette année mais j’essaye de me soigner. Et puis j’aime beaucoup ce petit Hôtel particulier qui avait si bien accueilli l’expo consacrée à Fred il y a deux ans.

La file d’attente était acceptable (1/4 d’heure à la louche)… je me suis donc lancée à la découverte d’un auteur qui me donne de l’urticaire, pensant que cette immersion dans son monde soignerait un peu mes préjugés…

Raté ! Nausées, lassitude, j’ai fini par effleurer la fin de l’expo, trouvant à poser les yeux sur des choses plus vulgaires les unes que les autres. Des propos vitriolés, des dessins réalisés à la hache… ce dessin de presse ne m’inspire rien. Je suis sortie plus convaincue que jamais, difficile d’envisager de tenir un album de Willem en mains.

En complément, Libération a publié un numéro spécial (et gratuit) de 4 pages consacré à cette Exposition.

Jour 3

Sergio Toppi

Sergio Toppi - 2014
Sergio Toppi – 2014

Avec BibiB, on a réellement pris le chemin des écoliers pour pouvoir visiter cette Expo. Non pas qu’elle n’était pas fléchée dans les rues angoumoises mais… les indications n’étaient pas très explicites.

Heureusement que les mecs sont arrivés en renfort pour nous aider à trouver le Conseil Général de Charente qui organisait cette exposition. Une salle unique accueillait ces reproductions. Des illustrations d’une puissance rare, une force d’autant plus palpable que les illustrations s’échappent ici des planches et s’exposent sur des supports en grand format. Je suis fan… CQFD

Tardi et la Grande Guerre

Tardi et la grande guerre - 2014
Tardi et la grande guerre – 2014

Direction le « Vaisseau Moebius » cette fois pour visiter glaçante mais superbe, qui nous forçait à suivre un chemin balisé et créé à l’aide de palettes de bois. On s’y déplace comme dans une tranchée, on glisse d’une année à l’autre et la vue de ces morts qui s’amassent à mesure qu’on avance impose un certain silence. D’ailleurs, point d’artifices ici.

La présence de ce bois réchauffe malgré la vue de ces tranchées humides, boueuses, où la lumière du jour perce à peine. Pas de fond sonore comme on aurait pu s’y attendre, pas de déflagrations qui heurtent les tympans, pas de boue qui salit les vêtements, pas de pièces plongées dans une légère obscurité. La mort est ici à visage découvert. On se sent un peu opprimé en fin de visite d’autant que la dernière pièce que l’on visite, clou de l’Exposition, nous met face à des tombes immaculées de blanc, sans réelle possibilité de prendre du recul face à cette vision, on se heurte rapidement au mur de la pièce, comme pris en tenaille entre le côté ludique de notre présence en ce lieu et la gravité de ce que l’on vient de contempler. Etrange et troublant décalage, très belle exposition.

« Gus Bofa, l’adieu aux armes »

« Gus Bofa, l’adieu aux armes » - 2014
« Gus Bofa, l’adieu aux armes » – 2014

Montons à l’étage du « Vaisseau Moebius » pour découvrir cette exposition consacrée à un auteur inconnu… ou presque. Gus Bofa (1883-1968). Un nom qui m’était totalement étranger, des réalisations que je n’avais jamais croisées pourtant, lorsqu’on prête l’oreille, on constate que les amateurs de l’auteur sont nombreux, notamment au sein des rangs des auteurs de bande dessinée.

« Jeune homme sportif, affichiste et publiciste renommé sous le nom de Gus Bofa, Gustave Blanchot est mobilisé, en 1914, à 31 ans comme simple soldat d’infanterie. Il répond sans hésiter à l’appel, poussé par la « curiosité un peu malsaine pour un jeu inconnu, vers quoi s’était tournée toute mon enfance, et une autre curiosité, plus intime, de savoir comment mon bonhomme intérieur allait réagir aux émotions et aux accidents de ce jeu dangereux ». Après cinq mois de campagne, il est très grièvement blessé. Refusant de laisser les chirurgiens lui couper la jambe, il passe un an d’hôpital en hôpital. En 1916, il rentre chez lui réduit « à l’état de mutilé translucide et décoloré ». En 1917, quoique invalide à 65 %, il réapprend à marcher puis, rangeant dans un tiroir la croix de guerre et la médaille militaire que lui a values sa conduite au feu, recommence à boxer et à dessiner. Il se consacrera désormais à la lecture, à l’écriture et au dessin. Décidé à ne plus s’encombrer des conventions sociales et artistiques, il se forge une morale stoïque qu’il résume en une devise, « On verra bien », et une profession de foi : « Libre ? Mais oui, dans les limites exactes de votre petite cage. Et seul ? Bien entendu. » Après avoir vainement tenté d’exorciser le traumatisme de 1914 avec deux pamphlets cinglants, Chez les Toubibs (1917) et Le Livre de la Guerre de Cent Ans (1921), et un roman de guerre, Rollmops, ou le Dieu assis (1919), Bofa continue, en marge des livres qu’il illustre (Le Train de 8 H 47, Don Quichotte, Candide ou les Fables de La Fontaine, parmi beaucoup d’autres), à dessiner les petits malheurs et grandes misères des soldats, improvisés ou professionnels » (extrait conséquent tiré de la présentation du FIBD).

Un dossier de 4 pages écrit par Emmanuel Pollaud-Dulian venait compléter les informations données durant l’exposition.

Expo Ancrages

Expo Ancrages
Expo Ancrages

A la Maison des Auteurs pour découvrir le travail réalisé par les auteurs en résidence. Des artistes connus, d’autres inconnus, pour une expo patchwork où différents univers graphiques se côtoient. Quelques noms retenus pour des découvertes que j’espère heureuses…

Bande dessinée œcuménique

Bande dessinée œcuménique - ERF - 2014
Bande dessinée œcuménique – ERF – 2014

Trois expositions étaient proposées dans ce cadre : à la Cathédrale Saint-Pierre, à l’Eglise Saint-Martial et au Temple de l’Eglise réformée.

Visite à l’E.R.F. qui proposait les travaux de deux auteurs dont j’ai oublié les noms… aïe. Je regrette de ne pas avoir eu la présence d’esprit de noter le nom du jeune artiste qui exposait à l’étage. Ses illustrations m’ont fait forte impression et j’aimerais pouvoir me tenir informée de son actualité. Si jamais quelqu’un pouvait me renseigner… 😉

Malgré tout, je suis sortie dubitative de ce lieu.

Un ressenti en demi-teinte.

Jour 4

Ernest et Rebecca

Au musée d’Angoulême. Très belle exposition, parfaite pour les jeunes lecteurs. Pas de photos en revanche. Une visite faite au pas de course. Je vous renvoie au site du FIBD qui présente l’événement.

Fleurs qui ne se fanent pas

Fleurs qui ne se fanent pas - 2014
Fleurs qui ne se fanent pas – 2014

Au sous-sol du Théâtre, cette Exposition rend hommage aux femmes de réconfort. Vibrant témoignage rendu à ces femmes instrumentalisées, réduites au rang de simple objet sexuel, utilisées par des soldats pour passer le temps entre deux combats… esclaves sexuelles d’hommes qui ont perdu la raison sur les champs de bataille, désireux d’afficher leur virilité auprès de leurs compagnons d’armes… soldats factices d’un régime hypocrite et despote. Au fond de l’exposition, un mur était destiné à recevoir les messages de soutien des visiteurs. Emouvant, troublant… les mots m’ont manqué pour manifester mon soutien à ces femmes que la vie n’a pas épargnées.

Un très beau festival, quatre jours bien remplis qui ne m’ont malheureusement pas permis de tout voir et de tout entendre.

Georges Clooney
Georges Clooney

Mention spéciale au running-gag de cette année : Georges Clooney !

Une énorme pensée aux amis qui étaient là pendant le Festival 😉

Angoulême 2013 : Focus sur certaines expositions vues durant le Festival (2/2)

Angoulême 2013
Angoulême 2013

Suite du voyage à Angoulême avec cette seconde rétrospective des événements organisés durant le FIBD 2013.

Pour rappel, je vous renvoie à l’article du 4 février dernier et à celui du 6 février.

J’ai gardé sous le coude quelques expos qui m’ont enchantée, à commencer par…

Le Pavillon « Spécial Corée »

L’Asie avait été réellement négligée l’année dernière. Je me rappelle encore du Pavillon Asie tout miteux qui exposait quelques mangas, manhua, manhwa… non traduits, non mis en valeur. Cette année, le FIBD se rattrape en quelque sorte (démarche inconsciente ou volontaire ??) en consacrant à la production asiatique deux lieux : Little Asia (au Théâtre d’Angoulême) et le Pavillon « Spécial Corée » Place Saint-Martial.

Kim Dong-hwa en dédicace
Kim Dong-hwa en dédicace

L’occasion pour les festivalier de découvrir ou de redécouvrir les travaux d’auteurs coréens. Le nom de KIM Dong-hwa (Histoire couleur terre) est familier à nombre d’entre vous. Tout comme celui de PARK Kun-woong (pour les habitués de mon blog ou de celui de Choco, vous avez pu y découvrir Massacre au Pont de Nogunri), d’Ancco ou de Jisue Shin.

Des univers graphiques magnifiques illustrant souvent des récits très engagés. Petit aperçu de la visite :

La boîte à Gand

Brecht Evens a réalisé "Les Noceurs"
Brecht Evens a réalisé « Les Noceurs »

Exposition collective des auteurs flamands dont le plus connus est… Brecht Evens ! A ses côtés, exposaient également Brecht Vandenbroucke, Lotte Vandewalle et Hannelore Van Dijk.

L’essentielle des réalisations exposées à l’Espace Franquin d’Angoulême ont été réalisées par Brecht Evens. L’occasion pour moi de découvrir un auteur qui m’attire depuis un moment et de m’émerveiller à la vue de ses originaux grands formats où les couleurs frétillent et se répondent en écho. Un brouhaha graphique savamment orchestré. Jugez-en par vous même :

Présentation de « La Boîte à Gand » sur le site du FIBD.

Hoochie Coochie

The Hoochie Coochie
The Hoochie Coochie

Présentation des travaux publiés par cette Maison d’Edition indépendante née en 2002. L’Exposition a mis en valeur un travail éditorial qui ressemble à s’y méprendre à un immense laboratoire expérimental de bande dessinée.

Le Musée du Papier d’Angoulême accueillait cette exposition originale dans le cadre du FIBD. Malgré l’affluence, je suis parvenue à faire quelques photos.  J’ai retenu les plus « exploitables » dont deux clichés de l’atelier de . L’exposition est ouverte jusqu’au 24 mars.

Présentation de « The Hoochie Coochie » sur le site du FIBD.

Carte blanche à Philippe Squarzoni

squarzo 02Exposition proposée par La Maison des peuples et de la paix d’Angoulême.

Petite déception sur cette exposition et les visuels exposés. En effet, pas d’originaux ici, juste des reproduction agrandie des planches de Philippe Squarzoni. Pas de légendes sous les visuels qui n’étaient d’ailleurs pas mis en valeur (cadre en bois brut Ikea… je pourrais presque vous en donner la référence ^^). Les couvertures d’albums balisaient la visite du badaud, qu’il soit néophyte ou amateur. Une exposition certainement intéressante pour quiconque n’aurait pas lu Squarzoni (Saison brune, DOL, Torture blanche, Garduno en temps de paix, Zapata en temps de guerre…)… un peu ennuyeuse pour les autres…

Des rencontres et des dédicaces

Je n’ai assisté qu’à une seule conférence cette année. Elle faisait suite à la projection de Sous les bulles, l’autre visage du monde de la BD (clic pour voir la bande annonce), un film documentaire de Maïana Bidegain. Je vous renvoie vers le compte-rendu de David pour avoir plus d’informations.

Certaines rencontres ont été immortalisées par des dédicaces…

Et grand merci à Nico, Lunch, Badelel, David, Zaelle, Pierrot, Jordane, Evelyne, Nancy, Alain, Sylvain, Sandrine, …  et à Oriane pour ses bons plans ! 😉

Fin de mes escapades angoumoises. Pour revenir aux articles sur le FIBD 2013 : Première partie du « Focus sur les expos » et diverses photos d’ambiance ^^

Angoulême 2013 : Focus sur certaines expositions vues durant le Festival (1/2)

Angoulême 2013
Angoulême 2013

Cette année encore, les expositions du Festival International de la Bande dessinée montraient à la fois la richesse et l’éclectisme du Neuvième Art.

Une quinzaine d’expositions « officielles » balisaient le parcours du festivalier auxquelles s’ajoutaient d’autres événements similaires à visiter sur le site : « Squarzoni » à la Maison des peuples et de la paix, « Sergio Toppi » à la Cathédrale, « Les Collectifs affichent » (Les mains sales, Scutella, Eidola…) au Conseil Général…

Beaucoup d’événements… et les quatre jours ne sont pas suffisants pour les couvrir en totalité.

Compte tenu de ce manque de temps flagrant, il m’a fallu faire des choix. J’ai privilégié ce que j’avais envie de voir et ce que je souhaitais découvrir. Les trois expo-phare (JC Denis, Uderzo et Mickey & Donald) étant visibles un peu partout sur la toile, je vous laisserais le soin de surfer à votre guise pour les découvrir 😛

La Bande dessinée algérienne

BD algerienne 01
Clic pour agrandir

A l’occasion des 50 ans de la BD algérienne, cette exposition retrace son histoire.

C’est parmi ces dizaines de milliers de lecteurs que sortiront, après l’indépendance du pays en 1962, les premiers dessinateurs de BD algériens

Durant les quatre jours de Festival, l’Atelier Magelis a mis son espace à la disposition des auteurs algériens. Une rétrospective de cinquante ans de publications : dessins de presse, strips, récits complets, nouvelles illustrées…

On pouvait ainsi découvrir toute la richesse de ces publications Outre-Méditerranée dans lesquelles on retrouve tous les styles graphiques qui font la richesse de la BD franco-belge.

Dans cette exposition collective, des réalisations d’Ahmed Hebrih, Gyps, Le Hic, Denis Martinez, Kamel Khelif, Sofiane Belaskri, Bouchra Belhadji, Bouchra Benmeziane, Nawel Louerrad…

Présentation « 50 ans de BD algérienne » sur le site du FIBD.

Au nom de la loi

au nom de la loi 01Exposée au Palais de Justice d’Angoulême, la présentation de cette exposition avait pourtant un slogan accrocheur : « De Daredevil au juge Bao, de la France à l’Amérique ou à la Chine, comment la justice s’incarne-t-elle dans le 9e art ? Une exposition originale explore les représentations de cette institution dans la bande dessinée ».

Disposés dans le hall principal du Palais de Justice, des panneaux organisaient les publications en fonction d’une thématique géographique (production franco-belge, anglo-saxonne, asiatique…). De grandes affiches, dont la qualité de papier était assez sommaire (papier journal), présentaient les œuvres les plus marquantes et les plus significatives de la collection « Justice/Justicier ». La mise en page de chaque affiche était assez sommaire : genèse de l’œuvre (contexte social, politique…) et traitement du sujet par les auteurs.

Concrètement, l’une des moins belles expositions d’Angoulême. Austère, peu attractive et trop didactique… je ne m’y suis pas attardée outre mesure.

Présentation « Au nom de la loi » sur le site FIBD.

Les Arcanes d’Andreas

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Direction le Musée d’Angoulême pour pouvoir profiter de cette Exposition consacrée à l’un des grands maîtres du Neuvième Art.

Andreas est l’auteur de nombreux récits :  Capricorne, Rork, Cromwell Stone, Arq

L’occasion parfaite pour se sensibiliser et/ou profiter de nombreuses planches originales dans lesquelles le dessin est foisonnant de détails et où le moindre élément (jusqu’à la plus petite feuille d’un arbre luxuriant) fait l’objet d’une attention particulière.

Impressionnante production et magnifique plongée dans les mondes fantastiques d’Andreas.

Présentation des « Arcanes d’Andreas » sur le site du FIBD.

Comès à « L’ombre du silence »

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A l’ombre oui… une superbe exposition pourtant étriquée dans un espace confiné (sous-sol du Théâtre d’Angoulême).

Une cinquantaine d’originaux étaient serrés en rang d’oignons… ils auraient pourtant été mis en valeur dans un lieu plus à même d’accueillir ces planches… Pour cela, le petit Hôtel particulier Saint Simon (qui avait accueilli l’expo consacrée à Fred en 2012) aurait été le lieu idéal.

Malgré tout, l’immersion dans l’univers de Comès était à la portée de chacun et nous a permis de contempler des visuels de Silence, La Belette, Dix de Der, Les Larmes du Tigre… J’espère qu’ultérieurement, le FIBD saura saluer à sa juste valeur les travaux de cet auteur.

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Présentation de « Comès à l’ombre du silence » sur le site du FIBD.

A suivre…

(suite des Expos dans la Partie 2/2 d’ici quelques jours)