Le Cadavre et le Sofa (Sandoval)

Le Cadavre et le Sofa
Sandoval © Paquet – 2007

« Christian a disparu, et plus personne dans la ville ne sort pour jouer, excepté Polo qui préfère explorer les vastes prairies du coin. Il y rencontre Sophie, avec qui il va se retrouver plongé dans le mystère de la mort de Christian quand ils découvriront son corps sans vie au beau milieu de nulle part. Ils vont passer l’été à observer les états de décomposition du cadavre de Christian sur un vieux sofa qui d’une certaine façon, semble lié à Christian (synopsis éditeur).

Quelle difficulté j’éprouve à l’égard des albums de Sandoval ! Quelle frustration aussi… surtout lorsqu’on a lu de bonnes critiques sur certains titres. Lunch n’a pas raté une seule occasion de me conseiller Le Cadavre et le Sofa mais à l’instar de Doomboy, je reste extérieure à cette histoire.

Entre les deux albums, j’ai trouvé de nombreuses similitudes : l’âge des personnages, une histoire d’amour qui déraille, un versant fantastique nous faisant flotter entre rêve et réalité, une logorrhée parfois lente et monotone. Les thèmes de la mort, de l’adolescence, de la sexualité et des superstitions tournent en boucle sans que je sois parvenue à m’en saisir.

En revanche, la qualité des illustrations est indéniable. Deux styles s’exposent ici : un dessin doux réalisé au pinceau et mis en couleur à l’aquarelle, un dessin brut et hachuré en bichromie (vert d’eau/noir). Sur sa chronique, Philippe Belhache décrit ces ambiances : « Un cocktail étonnant que Sandoval met lui-même en images dans un style semi-réaliste très maîtrisé, jouant sur une structure évolutive alternant scènes des scènes fortes souvent fantastiques en pleine page, incursions en bichromie dans le quotidien de ses personnages et moments d’émotions soulignées par une mise en couleurs intense ».

Certaines clés de compréhension me manquent pour apprécier cet univers. Pour la seconde fois, la lecture d’un album de Tony me prend une poignée de minutes, m’emporte de manière très éphémère. A peine l’album refermé que déjà l’histoire m’échappe… je sais que je n’en retiendrais rien.

Les chroniques : Lunch, Champi, Zieph et Chtimie.

Le Cadavre et le Sofa

Challenge Petit Bac
Catégorie Metier/Fonction

One Shot

Éditeur : Paquet

Collection : Discover

Dessinateur / Scénariste : Tony SANDOVAL

Dépôt légal : février 2007

ISBN : 9782888901808

Bulles bulles bulles…

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Le Cadavre et le sofa – Sandoval © Paquet – 2007

Auteur : Mo'

Chroniques BD sur https://chezmo.wordpress.com/

12 réflexions sur « Le Cadavre et le Sofa (Sandoval) »

  1. J’aime beaucoup le dessin et les pages que tu montres mais je comprends ta déception aussi si l’histoire ne te dit pas grand chose! Je le marque dans ma liste des « A feuilleter » seulement.

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    1. Bonne semaine Catherine !
      Les illustrations sont magnifiques. Je ne sais pas combien de mois sont nécessaires à Sandoval pour finaliser un album !

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  2. J’en ai un à la maison, j’aime le dessin mais je ne rentre pas dans l’histoire… Dommage parce que j’avais rencontré l’auteur et il est super sympa!

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    1. J’avais prévu d’aller à une séance de dédicaces à la fin du mois d’avril mais ayant raté ma rencontre avec ses ouvrages… je m’imaginais être en difficulté dans l’échange avec lui. Pas spécialement envie de lui dire que je n’avais pas apprécié ses albums, pas sûre de savoir quoi lui dire du coup, je n’y suis pas allée 😦

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  3. Bonjour Mo’ Étrange, je t’ai trouvé sur twitter! J’adore Sandoval! Ses thèmes chers que tu énumères dans les similitudes sont savamment exploités. Personnellement, j’Accepte de ne pas tout comprendre, je me laisse bercer simplement. Ne lis pas Nocturno, c’est sont plus étrange…

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    1. Oui, Nocturno est dans le même univers que Doomboy, qu’elle a déjà lu et pas vraiment apprécié.
      Je pensais que ça passerait mieux avec Le cadavre et le sofa, un livre avec un brin de fantastique mais beaucoup plus terre à terre, avec cette histoire d’amour adolescente incongrue.
      Personnellement, c’est l’album de Tony Sandoval que je préfère. J’ai aussi beaucoup aimé Xénophixérox, œuvre plus récente et d’un machiavélisme enfantin.
      Sandoval est un auteur que j’aime beaucoup, mais je crois que ce n’est pas le cas de Mo’. J’aurais essayé de la corrompre pourtant 🙂

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      1. J’aime pas les « elle » quand on parle de moi, surtout sur mon blog 😛
        Sinon, concernant Sandoval, je vais attendre un peu. Prendre du recul avec ces deux premières lectures, digérer ces ambiances et ces univers et j’y reviendrais dans quelques temps, certainement avec Nocturno ou à l’occasion d’un nouvel album. Je n’aime pas rester extérieure au travail d’un auteur

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    2. Je me suis également laissée bercée. Je prends plaisir à lire ses albums mais je ne m’immisce pas réellement dans ses univers. Je me laisse bercer sans relacher l’attention et puis sitôt l’album fermé, cette expérience de lecture s’évapore déjà, insaisissable. C’est surtout cela qui me gêne car j’apprécie quand un album reste en mémoire, qu’on y repense et qu’on prolonge la réflexion ou ce que certains personnages auraient pu devenir. Concernant Sandoval, il me donne l’impression qu’il a des choses à me raconter mais que cela reste un monologue, je ne trouve pas de message, pas de morale, pas de dénouement…

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