A cœur pervers – Octavie DELVAUX

1540-1Quelle divine proposition ! Une lecture coquine avec le chouchou de ses dames et ce, pour le délicieux RDV de Stéphie ! Voilà de quoi faire sacrément monter la température dans ce Bar à BD :-p

Tout d’abord, un petit mot sur ce recueil de nouvelles découvert et gagné grâce à un concours chez l’Irrégulière en partenariat avec La Musardine : « Entre Eros et Thanatos, 23 nouvelles puissamment érotiques et féminines », nous promet la quatrième de couverture ! Alors qu’en est ‘il ???

23 histoires courtes et appétissantes qui racontent des corps libres qui s’enlacent, se caressent, s’emballent, s’emmêlent, se chevauchent, se renversent, s’empoignent … le temps d’une rencontre, d’une nuit, d’un fantasme, d’une rêverie, d’un souvenir, d’un jeu canaille… Le temps d’un plaisir sensuel ! Le temps d’une passion brûlante !

« Aussi, quand nous nous sommes décidés à quitter le bar et que tu m’as embrassée contre un mur, j’ai perdu tout discernement. […] Dès cet instant, j’ai tout mis en œuvre pour ne pas te perdre. Baiser, faire mes preuves en tant que parfaite amante, c’était l’urgence première. […] Je me souviens de la découverte de ton corps […] L’humidité de ta bouche. Le contact avec ton torse d’une fermeté rassurante. La rencontre électrique de nos épidermes. Ma béatitude devant les proportions généreuses de ton sexe, bandé par le désir. Je l’ai chéri autant que ma flamme me l’ordonnait, caressé avec mes cheveux, malaxé entre mes seins, taquiné avec ma langue, suçoté du bout des lèvres … » 

Chaque histoire est différente, tant par le ton, l’époque parfois, la volupté déployée…. Evidemment, toutes les histoires ne se valent pas. Evidemment, il y a des histoires préférées, celles qui m’ont émue un peu plus que d’autres, celles qui m’ont faite sourire, celles qui m’ont diablement chatouillée l’intérieur ! Evidemment j’ai aimé ce recueil (mais pas tout, il faut bien l’avouer)… Parce qu’il raconte, au de-là du désir, le quotidien pas toujours enchanté, les petits arrangements avec la vie, les désillusions, les déceptions, les infidélités, la culpabilité, les coups de poignards, le désœuvrement, l’attente parfois interminable…

« Hier, il lui a dit « Je repasserai demain ! » Il lui a susurré ces quelques mots à l’oreille, au sortir d’un orgasme retentissant, avant de partir, trop vite, lacets noués en hâte et col de chemise ouvert. Depuis, le venin de ses paroles s’est infiltré dans son corps entier, il en a parcouru les innombrables ramifications, a semé des brisures d’espoir dans toutes ses terminaisons nerveuses…. Aujourd’hui, Cléa en est envahie, de la tête aux pieds. « Je repasserai demain. » »

Parce qu’il dit aussi et surtout les femmes ! Des étudiantes délurées, des mères de famille, des jeunes et un peu moins, des sûres d’elle et d’autres qui doutent, des coquines, des novices, des toutafé sages, des ordinaires, des exceptionnelles… Mais toujours des femmes déterminées, téméraires, bouillonnantes  et incroyablement féminines ! Un peu nous en somme 😉 Oui, les personnages féminins, tout en rondeur et en sensualité sont au centre de ces histoires !  Et non, comme bien trop souvent dans la littérature érotique suivez-mon-regard,  au centre du désir masculin !

 

Ainsi, vous l’aurez bien compris ce recueil, que j’ai lu avec beaucoup de gourmandise,  met en scène  des sens émoustillés, de la moiteur torride, de la déraison parfois, du désir toujours ! Des nouvelles à découvrir et à butiner au gré de ses envies, seul(e) ou bien délicieusement accompagné(e) 😉

« En attendant, c’est sur leur matelas grand luxe, à mémoire de forme, que les amants se remettent de leur dernier orgasme. Ils ont baisé comme des porcs. Ces deux là baisent toujours comme des porcs. C’est leur marque de fabrique. Quand ils s’attrapent, ils s’envoient en l’air comme si la fin du monde approchait… Au sortir de leurs ébats, Laure en est toute endolorie. Sa chatte et son cul la brûlent. Trop de contorsions, de frictions, et de coups de reins. Elle n’en peut plus de s’offrir. Ses orifices implorent grâce. Mais ça ne l’arrête pas. Surtout pas Laure… »

 

Pour découvrir le billet de mon si sexy compagnon de lecture c’est par  !

Le billet de l’Irrégulière (que je remercie ainsi que les éditions La Musardine pour ce recueil savoureux) c’est par  !

Et pour lire toutes les lectures coquines, c’est chez Stéphie et c’est par ici ! Et j’en profite pour souhaiter un long et beau chemin coquin à « Ce premier mardi du mois », 5 ans aujourd’hui, si c’est pas bon ça ! Champagne !!!

A cœur pervers, Octavie Delvaux, Nouvelles, La Musardine, 2016, 18€.

16 réflexions sur « A cœur pervers – Octavie DELVAUX »

  1. Vu ce que Jérôme dit de la 2e partie, je vais tranquillement passer mon tour. Suis ravie que tu participes en tout cas 🙂 Bisous ma Framboise sucrée

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    1. Héhéhéhé (est ce que le fait que Jérôme m’accompagne dans cette lecture y est pour quelque chose ?! Mhuuuuuuum )

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  2. Une chose est sûre, vos avis sont radicalement différents!
    Comme Stéphie, l’idée de ce que raconte la 2e partie me rebute un peu.
    Et j’avais déjà lu la prose de l’auteur, je suis surprise de lire les passages que tu cites, je n’en avais pas un si bon souvenir.
    Des bises jolie blonde!

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    1. Ce sont des nouvelles, du coup, tu pioches un peu ou tu veux et comme ça te plait !
      Et franchement, me suis régalée… Bon évidemment, certaines nouvelles étaient bof (surtout en effet dans la 2ème partie !) mais ça n’a en rien entamé mon plaisir héhé :-p si ça te dit, je te l’envoie belle blonde, comme ça tu te fais une idée ?

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    1. uhhhh ! J’espère que ces nouvelles te plairont (bon tu as lu, chouchou a été moins emballé surtout par la 2ème partie ! Mais moi, que veux tu même si certaines nouvelles m’ont bcp moins emballée, me suis régalée !!!)

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  3. Je suis toujours moins tentée par les recueils mais why not après tout. Je vais aller voir ce que Jérôme en a pensé, histoire d’être moins mi figue mi raisin 😀

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    1. Et ben tu vois, moi j’ai trouvé le principe du recueil formidable pour le littérature érotique : tu pioches quand tu veux et où tu veux; si une nouvelle pique trop les yeux, tu passes à une autre ; c’est juste la bonne taille (!!!) pour avoir chaud juste comme il faut 😉

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