Là où la mer murmure (Ichiguchi)

Là où la mer murmure
Ichiguchi © Kana – 2010

L’histoire se passe en Italie. Marina est une jeune adolescente. Elle vit avec son père, sa belle-mère et la fille de celle-ci. Une gentille famille recomposée qui vit en harmonie, les parents travaillent et les enfants réussissent dans leurs études. Seule ombre au tableau : le père est un peu taciturne, il dénote.

Un jour, Marina sauve José de la noyade. Ce jeune étudiant français profite de ses vacances en Italie pour parfaire sa culture universitaire. L’arrivée de cet étranger dans cette famille va provoquer un réel séisme. En faisant connaissance, ils échangent leurs souvenirs d’enfance respectifs. Le malaise qui saisit Marina lorsqu’elle parle de sa mère intrigue le jeune homme. En interrogeant Marina sur sa mère, il conduit l’adolescente à vouloir investiguer dans le passé familial. En parallèle, elle est de nouveau assaillie par des cauchemars nocturnes dont elle ne parvient pas à saisir le sens. Lors d’une altercation avec son père, elle apprend que ce qui lui a été dit jusque là est un mensonge : sa mère ne serait pas morte en voulant sauver Marina de la noyade mais elle vivrait quelque part en France. Elle fugue et décide de retrouver sa mère.

Ce manga est une adaptation d’un roman de Leonardo Valenti.

Il est donc question de la quête d’une enfant pour retrouver sa mère. L’univers de cet album est doucereux, le rythme est lent, les dialogues épurés. La recherche engagée par le personnage principal va toucher aux thèmes complexes de l’inconscient, des angoisses, de l’identité… comment dire… cette enfant qu’est Marina fait des cauchemars identiques et récurrents depuis sa plus tendre enfance sans réellement en comprendre le sens. Elle porte depuis ses trois ans une lourde responsabilité, son père lui répétant inlassablement que c’est en voulant la sauver de la noyade que sa mère est morte. Pour Marina, partir à la recherche de cette maman inconnue est comme une libération, un espoir de renaître pour s’affranchir de ses angoisses et de sa culpabilité. Le scénario est prévisible mais on évitera tout de même l’écueil de l’amourette entre Marina et José et, oh surprise, les questions qui sont soulevées pendant le récit ne sont pas si niaises que ça. Je dirait même plus : elles ont du sens, dommage que le tout soi si édulcoré. Pour le reste, nous sommes en présence de personnages généralement plein de bons sentiments et très altruistes.

Les graphismes quant à eux sont assez classique. Les ambiances sont douces et marquent bien la présence des deux univers : monde réel et monde imaginaire. Le trait est fin mais sans âme.

PictomouiUn album sympathique, mais pas de quoi fouetter un chat !

Un lecture qui s’oubliera vite, un peu trop mièvre à mon goût.

Les avis de Choco et de Faelys.

Là où la mer murmure

One Shot

Éditeur : Kana

Label : Made In

Dessinateur / Scénariste : Keiko ICHIGUCHI

Dépôt légal : mars 2010

ISBN : 9782505008538

Bulles bulles bulles…

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Là où la mer murmure – Ichiguchi © Kana – 2010

Auteur : Mo'

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13 réflexions sur « Là où la mer murmure (Ichiguchi) »

    1. héhé, je l’avais précisé dans mon brouillon d’article et puis… enfin… vu que j’ai tendance à faire rimer « shojo » avec « navet », je ne voulais pas non plus que ma critique soit mal interprétée 😆 Ce n’est pas aussi « fleur bleue » que les autres shojos que j’ai lus… mais nous n’en sommes pas loin ! ^^

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    1. Je lirais ton avis si toutefois tu parviens à te procurer l’album. Je suis tout de même assez partagée sur ce récit, je ne me risquerais pas à le conseiller ^^

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    1. Complètement !! J’avais rédigé mon article sur Word avant de l’importer sur mon blog. Mise en page toussa toussa avant d’aller chercher les liens à insérer. Je me suis bien marrée quand j’ai mis la main sur ton avis. J’ai hésité à le proposer et puis je me suis dit que ça enfoncerais le clou sur le rendu de cet album. Bon, je ne sais pas si je suis très claire mais en tout cas le raisonnement est limpide dans mon cerveau ^^

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    1. 😆
      J’essaye, tant que je peux, de proposer des avis différents des miens histoire de permettre, pour « ceusses » et celles qui voudraient lire d’autres avis, puissent se faire une idée à peu près objective de la bête. Concrètement, pour cet album… je me suis contentée d’enfoncer le clou en proposant des liens de lectrices peu convaincues ^^

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  1. le temps a passé depuis ma lecture et il ne m’en reste pas grand chose, sans surprise.. mais les zélèves le feuillettent souvent, c’est déjà ça…

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