« Kaze No Shô » ou « Le livres des Vents ».
Nous sommes en 1899 à Tokyo. Des notables viennent consulter un vieil homme surnommé « Le hâbleur de Nagakawa » sur l’histoire du Japon, les luttes de pouvoir, les conflits et les enjeux politiques passés. Le vieillard se remémore ces moments et nous fait remonter en 1649, à l’époque des Samouraïs. Il retrace ainsi les événements majeurs des premières années de l’Époque d’Edo (qui a débuté en 1603).
Quatrième de Couverture :
« En l’An deux de l’ère Keian, époque d’Edo, deux clans s’affrontent dans une guerre sans merci autour d’un manuscrit secret, les Chroniques secrètes des Yagyû. Dans ses pages se trouvent des secrets capables de faire trembler le shogunat des Tokugawa. C’est à Yagyû Jûbei, escrimeur légendaire et gardien des Chroniques secrètes, d’empêcher le Japon de sombrer dans une guerre civile sanglante. Une fascinante plongée dans l’histoire du Japon, mise en scène par deux auteurs-culte du manga, Jirô Taniguchi et Kan Furuyama ».
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Kaze No Shô a été publié au Japon en 1992. Il a donc mis 12 ans pour trouver un éditeur français, Panini en l’occurrence.
Avec plaisir, on retrouve ici la touche de Taniguchi. De nouveau, j’ai beaucoup aimé les ambiances sereines et cette impression de liberté, de grands espaces. Par contre, un reproche récurrent qui revient une fois encore pour cet album : les personnages se ressemblent trop et l’identification n’est parfois permise que grâce aux chevelures des personnages. C’est assez désagréable. On trouvera une bonne compensation dans les scènes de combats : les mouvements sont libres, aériens… l’action se décompose parfaitement sous nos yeux, on en a une bonne perception.
Le scénario quant à lui est fluide, riche et intéressant. On explore le Japon féodal, ses rites, ses coutumes et ses traditions…vous admirerez au passage la redondance de mes propos mais il est vrai que l’on baigne pendant tout l’album dans les us et coutumes japonaises, l’art du combat, l’importance du paraître et le respect des autres. Kaze No Shô est pourtant une des rares œuvres de Taniguchi pour lesquelles j’ai peu d’engouement.
Lecture d’Août pour k.bd
Petit pouce levé tout de même, je ne dénigre pas la qualité de l’œuvre. La récurrence des scènes de combat provoque chez moi une certaine forme de lassitude sur un album qui compte près de 220 pages.
Je partage cette lecture dans les BD du mercredi de Mango.
Kaze No Shô
Le Livre des Vents
One Shot
Éditeur : Panini Manga
Dessinateur : Jirô TANIGUCHI
Scénariste : Kan FURUYAMA
Dépôt légal : janvier 2004
ISBN : 2-84538-292-8
Bulles bulles bulles…
Le Japon féodal, ce n’est pas trop ma tasse de thé.
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^^je dois dire que j’apprécie Tniguchi mais que les combats de samouraîs du Japon féodal ne m’ont pas conquise à 100% non plus ^
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Les dessins que tu montres me plaisent beaucoup mais comme pour Manu, le thème lui-même me séduit moins!
Quant au défaut que tu signales depuis quelque temps déjà: la non différenciation des visages, ça m’a aussi beaucoup gênée dans plusieurs BD.
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la difficulté d’identification des personnages dans les mangas est réellement une gêne dans la lecture. Ce défaut est moins présent dans la BD franco-belge ou les comics… heureusement ^
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je pense que cette BD est pou moi qui apprécie particulièrement le Japon depuis quelques temps. Merci pour ce billet très intéressant.
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contente que le billet t’ai plu. Je lirais avec plaisir ton avis sur l’album quand il paraîtra pourtant, de tous les Taniguchi que j’ai lu, ce n’est certainement pas Kaze No Shô que je mettrais en avant. Ensuite, si le Japon féodal t’inspire, un autre auteur japonnais (Hirata) devrait t’apporter satisfaction
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Je note ; merci !!!
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avec plaisir ^^ J’ai hâte de te lire aussi sur ton blog car ces quelques semaines passées loin de mon ordinateur me font un bien fou mais ne satisfont pas tout à fait ma boulimie de lecture ^
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Oui Zazi, je suis sûr que tu apprécieras ^^
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bienvenue à toi ici… je commençais à désespérer ^
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Coucou ! Alors les vacances se passent bien ? 🙂
Bon, je dois dire que je ne me souviens plus trop de l’histoire de celui là…
Juste comme ça en passant (oui encore et non ne rigole pas ^^), si le japon médiéval te branche, je te conseille fortement de lire du Hiroshi Hirata (et hop, je lui ai encore casé une lecture, à la Mo’ ^^)
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ah mais oui, les vacances me font un bien fouuuu ^^ Plus qu’une semaine, c’est dingue comme le temps passe trop vite pour ce genre de choses. Ensuite pour Hirata, j’avoue que j’ai acheté l’Ame du Kyudo il y a 8 mois… je n’arrive pas à me motiver encore pour le lire.
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Comment ça ?! Mon charisme naturel et ma force de persuasion n’ont pas agi cette fois-ci ?! ^^
Ayé, t’as repris le boulot ? gniark gniark ! (dit la fille qui n’a pas eu de vacances !)
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ça peut pas marcher à tous les coups ^^ Oui, ça y est, c’est la reprise… ça fait bizarre ^^
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ah bah oui l’âme du kyudo quand même : c’est à lire ! (je suis fervent partisan de ce bouquin)
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ah bah oui mais bon… je me le sens pas dans l’immédiat ^^ Il se languit dans ma bibliothèque depuis que je l’ai acheté pourtant ^^
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Je n’arrive décidément pas à comprendre comment on peut avoir des albums pas lus dans une bibliothèque. Moi quand j’achète/ j’emprunte, je lis directement, j’attends pas… ^^
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mdr
En fait, ton avis sur ce manga m’a donné très envie de me le procurer mais j’appréhende l’accueil que je pourrais faire au thème de l’album. Du coup, je reporte sans difficulté au fur et à mesure des acquisitions que je fais. L’Ame du Kyudo était pourtant dans mes bagages quand je suis partie en mai et plus récemment en juillet. La lecture viendra bien un jour ^^
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