Codes à Bar

Plusieurs choses dans cette page :

les liens vers les sites et/ou blogs des maisons d’Édition,

les liens vers les sites et/ou blogs consacrés à la BD,

Un Lexique BD,

La couleur et ses symboliques,

Petit jeu de définitions sur les Collectionneurs,

Article sur le droit de citation.

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Liens vers les maisons d’édition…

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6 Pieds sous Terre
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Asteline
L’Atalante
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L’Association
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La Boîte à bulles
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Cambourakis
Carabas
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La Cinquième Couche
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Dargaud
Delcourt
Le Dernier cri
Des Ronds dans l’O
Diabolo Editions
Diantre ! (Fermé !)
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Fluide Glacial
Fremok
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Futuropolis
La Gouttière
Les Humano
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Makaka Éditions
Manolosanctis (Fermé !)
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Poisson soluble
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Rue de Sèvres
Scutella Editions
Semic (Fermé !)
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Urban comics
Vents d’Ouest
Vertige Graphic

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De l’Art sur la planche

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La Revue dessinée

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BDparadisio
BD-Theque (le blog est ici)
Bedetheque / BDGest
Bodoï
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DBDmag
DigiBidi
Du9
Epicerie Séquentielle
GrandPapier
Guide des blogs, sites web et magazines BD
Izneo
Lapin
Manga News
Opale BD
Sceneario
Planète BD
Virus-BD

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Lexique BD

Broché Album à couverture souple.

Cartonné Album à couverture rigide.

Colorisation Mise en couleur des planches.

Comik-book Magasine ou revue américaine de BD, équivalent à l’illustré chez nous.

Comics Sans rentrer dans les détails, je me contenterais de dire que le comics est une BD d’origine anglo-saxonne.

Crossover Aventure en plusieurs parties se déroulant dans des séries différentes. Ce peut être aussi un épisode qui fait intervenir des personnages de différents univers dans une aventure en commun (l’univers MARVEL en est fan).

Diptyque Série en deux tomes… triptyque : série en trois tomes…

Format
Deux grands formats chez nous :

format à la française : les feuilles qui composent l’album sont utilisées dans le sens de la hauteur.
format à l’italienne : ou format 16/22. Les feuilles qui composent l’album sont utilisées dans le sens de la largeur.

Gardes Double-page située après la couverture de l’album et avant la page de titre.

Manga Terme que j’utilise outrageusement pour désigner la bande-dessinée en provenance du Japon.
On distingue souvent ces genres :

Gekiga : genre de manga dramatique, à la thématique sérieuse et réelle qui dépeint la vie quotidienne, la chronique sociale.
Nekketsu : désigne les mangas shônen mettant en scène des héros défendant des valeurs viriles traditionnelles telles que le courage, l’amitié et le dépassement de soi.
Seinen : genre de manga destiné à un public d’adultes ou de jeunes adultes.
Shôjo : genre de manga généralement romantique destiné à un public de jeunes filles.
Shonen : genre de manga où généralement l’action est omniprésente et destiné à un jeune public masculin.
Pour les BD en provenance d’Asie, on peut distinguer :

– Le Manga : en provenance du Japon,

– Le Manhua : en provenance de Chine,

– Le Manwha : en provenance de Corée.

Mangaka Auteur de manga.

One Shot Histoire en un tome, généralement album qui constitue à lui seul une série. Il y aura toujours des exceptions avec les One shot de Blacksad.

Plat les quatre plats constituent l’enveloppe de l’album :

– le premier plat : couverture de l’album qui comporte le titre, les noms des auteurs…
– le second plat : dos de l’album qui relie les plats et sur lesquels sont généralement imprimés noms de : série, album, éditeur, auteur(s),
– le troisième plat : c’est la gouttière qui nous permet d’ouvrir le livre,
– le quatrième plat : derrière de couverture, le verso du livre où se trouve souvent le résumé de l’histoire.

Roman graphique La définition de ce terme est difficile à faire, chacun peut y aller de son laïus.

Je ne m’y essayerais pas de nouveau et vous invite à lire l’article que j’avais déjà publié sur ce blog… et à me laisser vos commentaires ou votre définition du roman graphique. Est-ce un terme pertinent ? A-t-il son utilité ??

Spin-off Nouvelle série qui découle d’une autre série (Les Gardiens du sang qui découle du Triangle Secret, Nävis de Sillage, Trolls de Troy de Lanfeust… j’en passe).

Pour faire ce lexique, j’ai très souvent utilisé les mots que d’autres avaient écris avant moi. Si vous voulez retrouver chaque définition dans son contexte d’origine : actuaBD pour les mangas… et BDthèque, Bédéthèque, Sceneario, bdecouvertes, Blam, GraphivoreBDzone, et peut-être même ça.



La couleur et ses symboliques

Larcenet, dans le Combat ordinaire, a utilisé la couleur afin de décrire l’état d’esprit du personnage principal.
Cela m’a donné envie de me renseigner sur les associations que l’on fait entre une couleur et une humeur.

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Jaune est tonique. C’est la couleur de l’intuition.

Thèmes :
– joie (vie, mouvement, fête, jeunesse, entrain),
– ouverture d’esprit (amitié, fraternité, convivialité),
– audace, capacité de se remettre en question,
– besoin de supériorité, de Pouvoir.

Les contraires :
– traîtrise, adultère, mensonge, instabilité,
– jalousie, culpabilité,
– maladie, morosité, tristesse, vanité,
– l’automne, le déclin.

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Orange est une couleur tonifiante. C’est la bonne humeur.

Thèmes :
– créativité, communication car elle est porteuse d’optimisme, de dynamisme et d’ouverture d’esprit,
– joie et sécurité.

Les contraires :

– besoin de jouissance et d’expansion, équilibre fragile, nécessité de contrôler ses impulsions.

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Rose est la couleur de la séduction, du romantisme et de la féminité.

Thèmes :

– tendresse, bonheur, jeunesse, fidélité,
– femme-enfant.

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Rouge est une couleur ambivalente. Elle symbolise le principe de vie.
Thèmes :
– amour, sensualité, passion, fougue, joie de vivre,
– optimisme, courage, instinct combatif, triomphe,
– vigueur, dynamisme, énergie, chaleur.
Les contraires :
– pulsion, colère, haine,
– luxure, égoïsme, besoin de conquête,
– danger, interdiction,
– mort, destruction.
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Marron est une couleur rassurante, voire maternelle. Elle est neutre.

Thèmes :
– la terre,
– douceur, protection,
– pauvreté, humilité.

Les contraires :
– agressivité, obstination,
– égoïsme, matérialité.

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Violet est ambigüe, équilibre du bleu et du rouge.

Thèmes :
– douceur, délicatesse, paix, amitié, tempérance, équilibre,
– méditation, rêve.

Les contraires :
– solitude, mélancolie,
– soumission.

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Bleu apaise. C’est la méditation.

Thèmes :
– loyauté, franchise, honnêteté,
– justice, tolérance, sagesse, sérénité,
– générosité, chasteté,
– rêve, contemplation.

Les contraires :
– mélancolie.

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Vert représente la nature et l’espoir. Association également avec le soin.

Thèmes :
– chance, renouveau,
– stabilité, concentration.

Les contraires :
– infortune, échec, désespoir,
– folie.

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Doré, c’est signe de puissance matérielle.

Thèmes :

– fécondité,

– aisance.

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Noir

Thèmes :
– deuil, tristesse, désespoir,
– peur, mort, nuit, ignorance, néant,
– autorité, austérité, rigueur,
– élégance, sobriété, simplicité.

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Blanc, couleur du passage (mort / naissance).

Thèmes :
– unité, équilibre parfait,
– pureté, virginité, innocence, chasteté.

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Gris

Thèmes :
– solitude, tristesse, monotonie, mélancolie, rêverie vague,
– deuil,
– égoïsme, excès d’indifférence, refus de l’engagement,
– froideur.

Je me suis beaucoup servie de ce site-là : http://code-couleur.com/



Les Collectionneurs

(petit délire que j’ai également publié le 11 septembre 2009 dans cet article).

En surfant sur la toile, je me suis rendue compte que des petits malins s’étaient intéressés à la question du collectionneur de BD. Cela m’a bien amusé, et j’ai honteusement pompé les différentes définitions que j’ai pu trouver ici et .

Puisque le principe est amusant, autant en faire profiter ce petit blog…

Un Collectionneur de BD est avant tout un lecteur, suivant ses tendances voire ses travers. Il ne choisir pas ses albums en fonction des mêmes critères.

Les archivites : il faut qu’ils répertorient les éditions, les collections, tout ce qui leur tombe sous les yeux.

Les BDmistes : tout ce qui est côté dans le BDM constitue l’axe de leur collection.

Les boursicoteurs : tout ce qui peut prendre de la valeur leur convient, achètent en plusieurs exemplaires en espérant autofinancer leur collection.

Les cranocheurs : accompagnés d’ami(e)s qu’ils cherchent à éblouir en faisant mettre de côté une quantité impressionnante d’ouvrages à prix élevé qu’ils ne viendront jamais chercher.

Les découvreurs émerveillés : ils s’extasient sur tout, comparent le point de vente à une caverne d’Ali Baba, trouvent d’ailleurs les prix fort modestes vu la rareté des pièces présentée… mais n’achètent néanmoins jamais rien !

Les désabusés : ils ont tâté à toutes les collections et hésitent longuement avant de s’engager vers de nouvelles aventures.

Les fétichistes : tout ce qui peut être unique ou porter une signature est l’objet de leur convoitise, planche ou dessin original, dédicaces, tirage de tête, ex-libris…

Les frimeurs : personnes qui, à l’opposé du  » lavement « , est prête à payer une BD bien au-dessus de sa côte pourvu que son acte soir remarqué. Elles fréquentes généralement les salles de vente de manière assidue.

Les intégristes : il leur faut tout ce qui a été publié sur un auteur ou une série, affiches, objets, tirage de tête, ex-libris…

Les Jivaro : variété de collectionneurs qui n’achètent que des numéros 1, cassant ainsi toutes les séries en leur coupant la tête !

Les Lavement : personnes qui n’achètent jamais de BD anciennes quel qu’en soit leur prix, même modique, tout en voulant laisser croire le contraire. On distingue quantité de variantes, toutes plus ou moins comiques selon l’humeur et la patience du vendeur

Les maniaques de l’état neuf : pour eux, la pièce n’est jamais assez neuve, mais si pourtant elle l’est, ils se transforment aussitôt en  » oublieux « .

Les nantis : ayant acquis suffisamment pour calmer leur passéisme, ils font un retour vers le futur.

Les oublieux : ils n’ont jamais leurs listes de recherche ou leurs cartes bleues… ou tout simplement leur argent.

Les perfectionnistes : il n’y a que ce qui est beau et en état neuf pour les satisfaire.

Les picoreurs : ils lisent et procèdent par coup de coeur, ils ont de tout sans tout avoir.

Les serial collectionneurs : toute série commencée se doit d’être complétée quoiqu’il arrive et débuter une nouvelle série devient source d’angoisse.

Les thématistes : peu leur importe. Auteur, éditeur, série et autre considération pourvu que l’album aborde leur thème de prédilection.

Les thésaurisateurs : tout est bon pour satisfaire leur boulimie Édition originale ou pas. D’autres choses amusantes sont également en ligne. Il semblerait également que des générations de collectionneurs aient été classifiées ! On distingue 6 générations de collectionneurs réparties par tranche d’âge :

très âgée : en voie de disparition, elle recherche des BD parues avant 1934, ce que l’on appelait alors les  » illustrés « 

plus très jeune : elle collectionne  » l’âge d’or  » des BD américaines, nées avec l’apparition du Journal de Mickey en 1934. Cette génération s’arrête pendant le Guerre avec la fin dudit âge d’or en zone libre.

d’âge mûr : elle recherche les publications éditées de la fin de la Guerre au début des années 50. A noter que cette génération fut profondément traumatisée par l’application de la loi de 1949 qui censura les publications relatives à la jeunesse.

approche de la cinquantaine, en pleine activité : elle est constituée principalement d’anciens lecteurs des journaux Spirou, Tintin et Pilote. Elle collectionne les albums des éditions Dargaud, Dupuis et Lombard et représente le gros des bataillons qui hantent les antiquaires et les salles de vente.

la plus jeune : lit depuis son enfance de la BD sans interruption traumatisante. C’est la génération de Métal Hurlant, de Circus, de (A suivre). Elle recherche les albums originaux de Bilal, Tardi, Moebius, les tirages de tête et les portfolio. Son intérêt va bien au-delà des journaux et albums car elle collectionne aussi les pixis, les objets 3D, les planches originales, les sérigraphies…

la 6ème vient d’apparaître : il s’agit de jeunes ayant entre 20 et 35 ans, à l’imaginaire souvent façonné par les jeux de rôles. Ils recherchent des bandes-dessinées d’aventure, de science-fiction, d’anticipation, de fantastique et d’héroïc-fantasy. Trois éditeurs (Delcourt, Soleil, Glénat) publient ces ouvrages qui sont parfois épuisés après leur premier mois de parution. Il existe de nombreuses passerelles entre ces générations et l’on rencontre des collectionneurs appréciant aussi bien un Epatant de 1912 qu’un manga ou le dernier Tardi.





Cette page sera-t-elle alimentée ultérieurement ?? Mystère, mystère !!

10 réflexions sur « Codes à Bar »

  1. coucou ma Mo’, je viens de lire cette page passionnante, mais mon plaisir a été brisé net par une question métaphysique quantique : » But who’s that fucking blacskad? » dans le traité sur le oneshot? Un chanteur de ska? Un missile sol/air? pourquoi ne pas plutôt nous parler de Blacksad qui aurait l’avantage d’être une BD? sans toutefois rentrée dans la catégorie des oneshots, a mon humble avis.

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    1. Oh !! un Golgoth ! ^^
      Tu t’es perdu sur « le Ternet » et tu es tombé sur mon blog ? ^^
      Effectivement, j’ai relu et cela mériterait quelques corrections. Un vieux contenu qui date du temps où j’étais encore sur l’autre plateforme. Mmh… mais ça va me prendre du temps de reformuler tout ça… des soirs et des soirs de « Ternet » 😛
      Merci pour ton humble avis mais il est ma foi bien pertinent cet avis !

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