Uchronie(s) – New Byzance, tome 2 (Corbeyran & Chabbert)

Uchronie(s) - New Byzance, tome 2
Corbeyran – Chabbert © Glénat – 2009

On retrouve Zack Kosinski alors qu’il est en cavale. Après avoir abandonné son poste de prescient, il est devenu une menace pour son Gouvernement (l’Utopie fondamentaliste) et est recherché par les forces de police. Dans sa cavale, il parvient à entrer dans une zone sous haute surveillance contrôlée par l’Armée. Il y découvre les ruines d’Utopia, une ville qui n’est pas encore sensée avoir vu le jour ! Il tente donc de rassembler ses esprits pour comprendre ce à quoi il est confronté. Soudain, les membres d’une milice clandestine obligent Zack à les suivre manu militari. Cette poche de résistance contre à l’Utopie fondamentaliste (Gouvernement totalitaire en place) va tenter de rallier Zack dans ses rangs.

Convaincue par ma découverte du premier tome, j’ai voulu poursuivre la lecture de cette trilogie. D’avance, je m’excuse de ne pas pouvoir vous présentez le tome 3… nous ferons donc sans !! Rappelons que New-Byzance est une projection de notre réalité, le postulat de départ étant que les attentas du 11 septembre 2001 ont eu des conséquences différentes sur les forces en place : les gouvernements occidentaux ont perdu toute crédibilité et Omar, un leader charismatique, a profité des attentats de Ben Laden pour s’installer au pouvoir. Le capitalisme a disparu au profit d’une société islamiste. Un système qui s’appuie sur un maillon fort pour maintenir l’ordre et la sécurité : le Prescient, un agent gouvernemental garant de la morale et de l’ordre établi.

De nombreuses réponses laissées en suspens sont apportées ici, ce qui nous permet de mieux nous représenter les tenants et les aboutissants de ce monde.  En parallèle,  de nouveaux lièvres sont levés… la série s’auto-alimente en permanence de nouvelles pistes de lecture. Au niveau du récit, nous avons assez peu de temps pour intégrer un élément qu’aussitôt une nouvelle information est mise dans le circuit. Si j’en apprécie le rythme et la cohérence, je déplore cependant quelques raccourcis scénaristiques. EN somme, dès que l’on s’éloigne un tant soit peu du personnage principal, les explications sont laissées à l’abandon : le tome 10 apportera certainement des réponses mais s’il y a autant d’imprécision dans les trois trilogies, je m’inquiète quand à l’épaisseur et la densité des informations que contiendra cet opus final.

Au final, les griefs que je citais dans ma critique du premier tome se sont atténués. On se fait relativement bien à ces ambiances graphiques retouchées à la palette graphique. J’ai peu de choses à dire pour compléter mon avis présentant Ruines (tome 1), je vous propose donc un trailer :

PictoOKUne réalité parallèle, un univers crédible. Le tout est de se laisser guider vers le premier tome et ensuite… je crois que le plus dur est fait. Il n’y a plus qu’à lire, dévorer… et constater combien cette possibilité d’avenir est inquiétante.

A venir sur ce blog, les trilogies liées : New-Harlem et New-York ! la publication de l’opus final (tome 10) est prévue pour le 23 février 2011.

Si vous voulez vous faire une meilleure idée de cet univers, je vous invite à visiter le site dédié à la série. Bonne visite !!

Uchronie(s) – New Byzance

Tome 2 : Résistances

Trilogie terminée

Éditeur : Glénat

Collection : Grafica

Dessinateur : Eric CHABBERT

Scénariste : Eric CORBEYRAN

Dépôt légal : mars 2009

ISBN : 9782723464222

Bulles bulles bulles…

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Uchronie(s) – New Byzance, tome 2 – Corbeyran – Chabbert © Glénat – 2009

Auteur : Mo'

Chroniques BD sur https://chezmo.wordpress.com/

11 réflexions sur « Uchronie(s) – New Byzance, tome 2 (Corbeyran & Chabbert) »

  1. Ah, c’est une série que je souhaite découvrir depuis un moment, mais bon, c’est une série…pas si facile lorsque l’on vit dans une petite ville avec une petite bibliothèque…:)

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    1. il y a une suggestion à leur faire ! ^^ C’est un ami qui m’a prêté les tomes déjà parus. Quant au tome 10, j’attends demain pour l’acheter

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  2. je dois ABSOLUMENT retourner à la librairie voir s’ils ont reçu les tomes 1 !!! tu me fais craquer
    ps : je ne vois pas ce que tu reproches aux dessins (sic)

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    1. pour les dessins, je prends beaucoup de plaisir avec des Fred Peeters, des Davodeau, des Craig Thompson… bref, des ambiances en noir et blanc très souvent et, quand elles sont colorisées, c’est plutôt des pastels (ou en tout cas, des couleurs assez naturelles). J’ai un énorme grief à l’égard des couleurs appliquées à la truelle informatique et aux dessins retouchés à la palette graphique en général. Mais ça, c’est comme dans la vraie vie : je préfère quand les copines n’ont pas de fond de teint. Sur ces bonnes paroles, j’arrête de faire le clown et je te souhaite une bonne journée ^^

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  3. J’attends le 23 pour acheter le dernier tome et me mettre à cette lecture. Et au fait, mon chéri s’est laissé convaincre pour l’achat des 3 tomes de Mutafukaz !!!! yessss !!! En ce moment, on achète des BD toutes les semaines … et ce sera pareil ce week-end car en plus du dernier tome d’Uchronies, il y a d’autres tomes des séries qu’on a qui sortent 🙂

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    1. Oui, j’en parlais justement chez Catherine ! Le mois de février est assez riche en parutions !
      Et pour Mutafukaz, je vois que tu as autant de mal que moi à te raisonner une fois que tu es dans une librairie ! ^^
      J’espère que Mutafukaz vous plaira à tous les deux

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  4. c’est vrai que j’aime sans distinction la ligne claire et la ligne sombre, les dessins super léchés, les brouillons (Franquin), les grossiers (même Vuillemin c’est tout dire), si je trouve que l’histoire en vaut la peine.
    en revanche j’aurais vraiment du mal avec une mauvaise histoire même si le trait est sublime.
    c’est comme les copines en somme, je vois le coeur d’or sous le pot de peinture et la peste sous le visage angélique…

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    1. Certes… j’aime beaucoup cette image que nous employons à propos du fond de teint ! ^^ Et je suis d’accord avec toi, même si l’inverse est aussi possible. Pour Cinq mille kilomètres par seconde par exemple, un album de Manuele Fior, l’histoire est assez banale mais toute sa force réside (selon moi) dans les visuels. Sans eux, j’aurais très rapidement oublié cet album. Idem pour Le Grand Mort : une quête assez basique mais des visuels qui nous invitent au voyage. J’ai vraiment besoin que les visuels fassent écho et complètent le récit… et inversement. Alors quand c’est un peu trop impersonnel (comme ici), ça casse le relief que l’univers pourrait avoir

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