Walking Dead, tome 1 (Kirkman & Moore & Adlard)

Walking Dead, tome 1
Kirkman – Moore – Adlard © Guy Delcourt Productions – 2007

Quatrième de couverture :

« Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus. Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une seule idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

Œuvre fondatrice du genre en bande-dessinée, Walking Dead s’impose par sa qualité d’écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l’affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s’avérer fatale ».

Voici donc une série qui n’est absolument pas nouvelle puisque ses débuts de publication en France datent de 2005 (chez Semic), que le douzième tome est paru en France et que la série n’est pas encore finie. Mes pérégrinations dans le monde du Comics sont moins hésitantes depuis quelques temps… mais mes références sont encore balbutiantes.

Le format de l’album, petit format, couverture souple, est similaire aux autres comics initialement publiés en mensuels américains. Panini comics nous y avait habitué, Delcourt suit le sillage. Dans Walking Dead, nous sommes projetés dans un monde qui pourrait être le notre. L’ambiance qui s’en dégage n’est pas provocante, le noir et blanc des planches laisse libre court à l’imagination du lecteur et n’agresse pas par les teintes rougeâtres due à une surabondance d’hémoglobine. La découpe de planches est assez classique… et le récit, quant à lui, pourrait être crédible si on nous expliquait calmement par quel hasard l’existence des Zombis a été rendue possible, mais les auteurs semblent ne pas trouver ce détail important à ce stade de la série. Ce qui m’a permis d’avaler cette couleuvre en douceur, c’est la présence du personnage principal qui est doté d’un sang-froid à toute épreuve (certainement un rejeton caché de Bruce Willis). On ne serait presque pas agressé ici si certains visuels macabres n’étaient présents, du zombi qui croque un bout de fesse d’un vivant au cadavre putréfié sur le bord de la route en passant par une tête qui explose.

PictoOKUne lecture qui m’a été conseillée dans le « Faites-moi lire » de mai et qui venait confirmer les éloges que j’avais pu lire de la série.

Pour le moment, en sortant du premier tome, je ne suis pas entièrement convaincue même si la lecture n’est pas désagréable globalement. Le premier tome ne permet cependant pas de se rendre compte de, toute l’humanité qui se dégage de cette œuvre,  de « l’attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine » pour reprendre la présentation de l’éditeur. Je  ne compte pourtant pas en rester là et je pense me lancer dans la lecture des autres tomes avant de me faire une idée définitive. Pour l’heure, je perçois cette série comme un moment de lecture agréable, mais sans plus.

Walking Dead

Tome 1 : Passé décomposé

Éditeur : Delcourt

Collection : Contrebande

Dessinateurs : Tony MOORE & Charlie ADLARD

Scénariste : Robert KIRKMAN

Dépôt légal : juin 2007

ISBN : 978-2-7560-0912-4

Bulles bulles bulles…

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Walking Dead, tome 1 – Kirkman – Moore – Adlard © Guy Delcourt Productions – 2007