« Entre vieilles croyances, maléfices, diableries et autres jeteurs de sorts, il ne fait pas bon vivre dans nos campagnes… Elles veulent notre peau… Oui, mais pour en faire quoi ? »(Quatrième de couverture)
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Réédité par Vents d’Ouest en 2001, cet album m’a fait penser à Silence de Didier Comès. L’ambiance est la même, la faute au thème ?
Découverte totale d’un pan de l’univers de l’auteur puisque c’est également la première fois que j’ai l’occasion de lire un Chabouté en couleurs, un accessoire dont se pare un graphisme habituellement en noir et blanc… un accessoire qui rajoute de sa superbe à une atmosphère bien étrange. Dix histoires contenues dans cet album, dix univers teints d’étrangeté, de mysticisme et d’ironie du sort. Étonnement, le graphisme m’a surprise ou plutôt, les faciès des personnages que nous rencontrons. Pourquoi ? Parce que pour avoir déjà lu six albums de Christophe Chabouté (publications situées entre 2000 – Pleine Lune – et 2010 – Fables amères), c’est ici que je trouve le plus de variété dans la manière de dessiner les visages. Durant les dernières lectures, je ressentais une forme de lassitude à contempler des personnages, comme si tous étaient issus de la même famille, tant leur ressemblance était troublante. Troublée, je le suis donc en sortant de cette lecture qui me fait revenir sur une désagréable impression et me conforte encore plus dans l’envie de poursuivre la découverte de cet auteur.
Dix nouvelles aux titres diablement évocateurs se relayent donc dans cet ouvrage : Divination, Malédiction, Chat, Pacte, Poupée, Philtre, Poisons, Sabbat, Sortilèges, Maléfice… dix voyages fantastiques qui ravivent nos fantasmes et nos peurs des légendes urbaines (le chamanisme, le satanisme, le vaudou…). Une bonne alternance entre dialogues et passages muets, le rythme parfait.
Une lecture que je partage avec Mango et les participants aux
Récemment conseillé par David, cette lecture intègre le Challenge PAL Sèches
Dix morales amorales dotées d’une succulente dose de sarcasme et d’humour noir. Soixante pages sombres, inquiétantes et prenantes.
Christophe Chabouté me ferait-il revoir mes aprioris sur les recueils de nouvelles ? Quoiqu’il en soit, alors que je ne suis pas une adepte de ce « format Nouvelles », je pose ici le même constat que j’avais fait dans Fables amères : j’aime.
Merci à Oliv’ pour le prêt !
L’avis de Lorraine, Joëlle et Samba.
Sorcières
One shot
Éditeur : Le Téméraire
Collection : Golem
Dessinateur / Scénariste : Christophe CHABOUTE
Dépôt légal : juin 1998
ISBN : 2-84399-014-9
Bulles bulles bulles…
Un des rares Chabouté que je n’ai pas lu. Un jour sans doute…
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je suis étonnée que tu ne l’ai pas lu. J’ai cherché sur ton blog et, comme je n’ai pas trouvé d’article, j’avais pensé que tu l’avais lu avant d’ouvrir ton espace.
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Un des premiers Chabouté que j’ai lu, j’avais a-do-ré ! Du coup je vais voir ta note sur Silence.
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Comès c’est du très bon également !! Je pense que Silence devrait te plaire. Au passage, fais aussi un saut du coté de Dix de Der 😉
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J’ ai encore trois Chabouté à lire dans ma Pal mais je ne connaissais pas celui-ci Ton billet est tentant.
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très bon album Mango ! Laisses-toi tenter ! ^^
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Je suis curieuse moi aussi de découvrir Chabouté en couleurs…
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j’ai cru comprendre que Vents d’Ouest l’avait réédité en noir et blanc (à vérifier). Et je l’ai également vu en couleurs mais avec des teintes plus « communes » (rose, vert pastel… vu ça en ligne, donc c’est aussi au conditionnel). En tout cas ici, il y a très peu de couleur comme tu peu le voir dans les visuels que j’ai inséré en bas d’article.
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Moi je l’ai lu en N&B chez Vent d’Ouest, je pensais même que c’était le format original.
Ravi que ce conseil ai fait mouche (ça change). 🙂
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Ravie de t’apprendre un truc pour une fois (ça change ^^) 🙂
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J’ai bien aimé l’humour noire et l’ironie des histoires, mais certaines chutes sont meilleures que d’autres et certaines fins sont parfois prévisibles.
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C’est vrai que certaines sont prévisibles… mais j’ai bien aimé tout de même. Après oui, certaines sont meilleures que d’autres, mais c’est le jeu du recueil de nouvelles je pense 😦 Chez Chabouté, ça reste bon, quoiqu’il en soit
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Si c’est amoral, alors je le note ! Je trouve justement Chabouté toujours un peu trop gentil et moral, moi…
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Nos avis divergent concernant Chabouté ^^
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Je n’ai toujours pas réussi à mettre la main sur cet album, damned ! Tu penses qu’un Chabouté en couleurs, ça m’intrigue carrément ! Et ce que tu dis sur les visages aussi, je te rejoins complètement…
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J’espère que tu trouveras cette version de Sorcières dans ce cas, car Vents d’Ouest ne semble pas proposer la version « couleur ». Pourquoi ?? Choix de l’auteur ??
Du coup, mon prochain Chabouté sera une de ses anciennes publications : Zoé me tentait, Quelques jours d’été également…
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Je suis du même avis que toi Yvan, bien pour l’humour noir et l’ironie, mais des chutes meilleures que d’autres et parfois préivisibles … bon, c’est du Chabouté en forces noires ! mais pour moi la magie ne m’as pas transcendé ^^
Avec plaisir pour le prêt 🙂
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Oui, celle du vaudou manque d’effet de surprise mais bon, j’ai aimé. Il y a le coté frustrant de la « nouvelle » mais je trouve que le contexte global rattrape bien le coup tout de même. Je ne sais pas si c’est du à la couleur, mais le fait qu’elle soit présente a été une très bonne surprise. J’ai surfé sur cette vague durant toute la lecture, inhabituelle cette présence de rouges soutenus. Très bon même ! 😉
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jolie couverture ! Chabouté, pour mercredi prochain pour ma part avec un autre titre, mais je crois que je l’ai vu aussi celui que tu présentes, à la BM . J’irai voir cela de plus près, ton billet me tente allégrement.
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hâte de lire ton avis sur un album de Chabouté ! J’ai oublié de te le dire sur ton blog mais bienvenue à toi dans ce partage du mercredi 😉
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Oui, de l’excellent chabouté, je l’ai lu après une petite discussion sur l’article de la semaine dernière, et c’est vraiment bien foutu, sombre et cynique à souhait. J’adore.
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Donc un avis chez toi à venir ! ^^
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Mais c’est qu’elle va devenir accro ! ^^
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Ouais… le mal est fait 😆
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C’est un des Chabouté que je n’ai pas lus qu’il faut que je me procure !
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Chabouté sait nous marabouter ! Je viens de succomber à sa nuit de « Pleine lune », magnifque je trouve.
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Chabouté joue avec ses lecteurs oui ! ^^ J’avais bien aimé la manière dont il maltraite ce petit fonctionnaire dans « Pleine Lune » ^^
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Ainsi donc avant le regroupement fait par Vents d’Ouest, les planches avaient une touche de couleur. J’avoue que on se plonge davantage dans les intrigues avec. J’ai eu l’occasion de lire Sorcières dans le recueil de Vents d’Ouest et tout est en noir et blanc. Ça manque de profondeur je trouve du coup, on est beaucoup moins angoissé à la lecture.
Merci pour cette petite découverte ^^ (et merci babelio qui m’a permis de tomber sur ce blog !^)
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Bonjour et bienvenue ! La couleur de cet album fut une belle surprise mais je ne sais pas si d’autres albums de Chabouté sont également concernés. Volonté de l’auteur ? de l’éditeur ? j’ai certainement mal orienté mes recherches mais je n’ai pas la réponse à cette question
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Je suis contente de voir que cela t’a plu et te fait presque revenir sur ta réticence sur les recueils de nouvelles 🙂 De toute façon, vu les histoires racontées ici, elles ne peuvent pas s’étaler sur 30 pages sans perdre de leur « punch » ! Et j’aime bien la mise en couleur qui amplifie peut-être encore plus l’ambiance sombre et étrange (l’album que j’ai lu était encore en noir et blanc !).
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Je n’avais pas relevé le fait que, pour être pertinentes/percutantes, ces récits doivent forcément se limiter à un nombre de pages restreint. J’adhère totalement à ta réflexion
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