Le Décalogue, tome 1 (Giroud & Béhé)

2001. Angleterre.

Simon BROEMECKE, jeune écrivain et directeur éditorial, court en vain après l’inspiration afin d’atteindre la célébrité. Mélinda PITTS le sollicite régulièrement afin d’obtenir la traduction et la publication d’un manuscrit familial qu’elle a retrouvé dans les archives de sa maison. Elle meurt brusquement dans un accident de la route en sortant du bureau de Simon. Ce dernier, lui ayant fait la promesse de lire le manuscrit, se voit obligé de s’atteler à cette lecture. Il découvre un ouvrage qui, c’est certain, fera sa notoriété.

La traduction faite, il décide de s’approprier la paternité de l’ouvrage. Sa vie connaît alors un changement brutal : argent, gloire… même son ex-petite amie revient, à sa plus grande satisfaction. Mais cet état d’extase ne dure qu’un temps. Une parente de Mélinda met en place un odieux chantage auprès du jeune écrivain…

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Le Décalogue est une série phare du 9ème Art.

Début de publication en 2001, elle compte pas moins de 10 tomes, quelques extras et deux séries parallèles :

– Les Fleury-Nadal : série en cours, 3 tomes parus… le petit dernier ne devrait pas tarder,
– Le Légataire : série en cours, le 4ème tome est paru en mars dernier…

C’est un petit chef-d’œuvre que cette série que GIROUD scénarise. Dans le premier tome, il met carte sur tables et pose les bases d’une série qui depuis est devenue une référence. BEHE se colle aux dessins du premier album, dessins qui se marient à merveille avec le ton emprunté par GIROUD ? Le seul petit regret : les encrages sont un peu trop lisses, un peu trop « parfaits »… un peu trop d’informatique sur le coup-là.Le tome est tout d’abord un style puisque le scénario alterne dialogues et voix-off, la voix-off étant incarnée par le personnage principal. Il relate les faits et déplore de n’avoir pu se faire connaître, comme dans ses rêves les plus fous, par un roman qu’il aurait écrit de sa main.

GIROUD nous met l’eau à la bouche et nous fait remonter le temps, sur la trace de NAHIK, le manuscrit qui nous fait remonter au début du 19ème siècle, mais aussi par le biais de cette étrange dame qu’est Mélinda PITTS, celle par qui tout commence. Férue de généalogie, elle tentera d’accaparer l’attention de Simon pour lui faire entendre que derrière ce manuscrit reposent d’autres choses qui ne sont pas dites.