Retour sur le FIBD 2014

L’habitude est désormais prise de vous faire partager ce que j’ai vu et vécu au Festival International de la bande dessinée d’Angoulême. Cette année encore, ce fut un réel plaisir de retrouver des amis que je croise habituellement sur la toile.

Rares sont les dédicaces que j’ai ramenées, mais je voulais remercier les auteurs à qui j’ai volé un peu de leur temps : Nancy Peña (Médée), Cyrille Pomès (Le Printemps des Arabes), Alain Kokor & Sylvain Ricard (La revue dessinée et tant d’autres titres !), Cati Baur & Malika Ferdjoukh (Quatre sœurs), Isabelle Arsenault (Jane, le renard et moi), Patrick Sobral (Les Légendaires), Bannister (Tib et Tatoum), Simon Géliot & Christophe Réveille (Benigno – Mémoires d’un guérillero du Che).

Retour sur ces quatre jours de Festival.

Jour 1

Les Légendaires

Gryf - Expo "Les Légendaires" - 2014
Gryf – Expo « Les Légendaires » – 2014

Première journée de mise en jambe essentiellement destinée à mener à bien les missions que mes fils n’avaient pas manqués de me confier. Grâce à Louka, j’ai ainsi gouté au sel d’une file d’attente de deux ans heures pour pouvoir rencontrer Patrick Sobral afin qu’il dédicace sur le tome 6 des Légendaires (le « meilleur album de la série » selon Louka) Petit échange sur le travail de Sobral qui poursuit les Légendaires (seul aux commandes) et les Légendaires-Origines (il réalise le scénario et collabore avec Nadou qui travaille à partir des crayonnés de Patrick Sobral). Au passage, j’ai pu remettre à l’auteur la petite lettre que Louka lui avait écrite en échange d’une dédicace représentant Gryf. Et puis au passage, j’ai visité l’Expo des Légendaires qui profitait d’une très belle mise en scène sur le fond du hall (effets sonores, jeux de lumières,…). L’occasion de se replonger dans cet univers grandeur nature où trônaient çà et là des reproductions d’épées, de grimoires, de masques, des planches originales, des parodies (Roméo et Juliette) et la possibilité de découvrir les premières planches du tome 3 des Légendaires-Origines (à paraître en juin prochain). Une très belle expo, idéale pour les fans… malheureusement, je n’avais pas le mien sous la main.

Concert Melvile

Concert Melvile (image issue du site Le Lombard)
Concert Melvile (image issue du site Le Lombard)

Après avoir lu la bande dessinée de Romain Renard, difficile de passer à côté de cette projection. Un film d’environ trois quart d’heure et intitulé « Chroniques de Melvile – Partie 1 » nous permet de nous plonger dans cet univers si particulier créé par l’auteur.

« Sa bande dessinée fait déjà l’objet d’une application iPad qui permet de visualiser un ensemble de bonus visuels et sonores complémentaires, comme des films courts et une bande originale musicale spécialement composée pour accompagner l’histoire. L’auteur, qui est aussi musicien, propose une version « live » de cette bande-son, créée spécialement pour le Festival d’Angoulême. Sur scène, avec Jean-Christophe Carrière (guitare) et Lucas Basty (ingénieur son), Romain Renard (guitare, chant et récitatifs) prolonge une nouvelle fois l’univers envoûtant de Melvile » (extrait présentation FIBD).

Le montage réunit des photos (prises dans l’Arkansas, les Laurentides ou la Californie), des illustrations extraites de l’album et une bande son remarquable qui accompagne l’ensemble. Romain Renard, en voix-off, fait une lecture de son album en prenant soin de ne pas dévoiler l’intrigue principale, chose que j’ai réellement appréciée. Très sympa, malgré quelques notes aiguës à la guitare qui viennent molester les tympans en fin de projection. A voir si cette projection était diffusée près de chez vous. En attendant, vous pouvez vous sensibiliser à l’univers en visitant le site de l’album.

Un premier jour tranquille sur le Festival  : exploration en solitaire des bulles et des stands, retrouvailles aux cafés, rigolades et embrassades multiples, resto, mettre enfin un visage sur des prénoms.

Jour 2

Exposition « En chemin elle rencontre »

Expo "En chemin elle rencontre" - 2014
Expo « En chemin elle rencontre » – 2014

Située dans le hall d’entrée du Palais de Justice d’Angoulême, j’étais un peu réticence à découvrir cette exposition. En effet, l’année dernière, l’exposition « Au nom de la loi » n’était pas vraiment un must en termes de qualité.

Cette année encore, des affiches grand format étaient proposées. Chacune d’entre elle se consacre à un thème (harcèlement, violences conjugales, excision, lapidation, industrie du sexe…) et contient définition, articles de loi, un visuel extrait d’un des albums de la série, un numéro d’urgence et/ou site à contacter en cas de problème.

J’ai trouvé la présentation générale très austère. On n’est pas là dans une exposition à proprement parler mais on navigue au cœur d’une réelle campagne de sensibilisation. On doit se tordre le coup pour lire le nom des auteurs (en bas à droite). Un événement qui incite peu à se tourner vers les trois albums (édités par Des Ronds dans l’O).

L’Exposition proposait un support documentaire intitulé « dossier pédagogique ».

Etienne Davodeau

Expo Davodeau- 2014
Expo Davodeau- 2014

Partons à la « Maison des peuples et de la paix » cette fois qui titrait « Carte blanche à Etienne Davodeau ».

Les locaux de l’Association proposaient cette année un focus sur le travail d’Etienne Davodeau, et zoomait plus particulièrement sur quatre albums : Un homme est mort, Les Ignorants, Lulu femme nue, Le chien qui louche.

A défaut de pouvoir contempler des planches originales, le visiteur pouvait découvrir des extraits des albums sus-cités. Pour un lecteur déjà habitué au travail de l’auteur, l’intérêt pouvait éventuellement résider dans le fait d’accéder à une mise en scène sympathique des univers de ces quatre albums. Pour le reste, j’ai déploré l’absence de petits bonus auxquels les expositions nous permettent habituellement d’accéder (anecdote sur la réalisation, regard extérieur sur l’œuvre, propos de l’auteur…) excepté peut-être sur la partie « Un homme est mort » puisque certaines coupures de presse d’époque étaient proposées.

Une Expo à voir quand on ne connait pas le travail de Davodeau pour les autres… un espace dispensable dans les autres cas.

Little Asia

Little Asia 2014
Little Asia 2014

Seul espace consacré aux mangas sur le FIBD là encore, j’ai eu une aigreur en voyant comment l’espace avait été utilisé. Tout le milieu du hall était envahit par différents stands de ventes de goodies et autres produits dérivés (on y trouvait à boire et à manger, au sens propre comme au sens figuré, au point que l’on pouvait aussi bien acheter un mug Angry Birds, un porte-clé Hello Kitty, une statuette Wonder-woman…).

Sur les côtés, coincés entre les murs et l’allée centrale, quelques albums mis en avant mais le gros de la troupe était disposé sur des présentoirs de façon un peu anarchique. Une poignée d’albums seulement étaient mis en avant et bénéficiait, à ce titre, d’un espace dédié plus alléchant. Espérons que l’année prochaine, l’espace Asie sera plus achalandé.

Du Transperceneige à Snowpiercer

Du Transperceneige à Snowpiercer - 2014
Du Transperceneige à Snowpiercer – 2014

« Classique de la bande dessinée, Le Transperceneige de Lob, Rochette et Legrand est devenu un long-métrage, Snowpiercer. Une exposition lève le voile sur les dessins et peintures inédits réalisés par Rochette en écho au tournage du film de Bong Joon-Ho » (présentation du FIBD).

Visible à l’Espace Franquin, cette Exposition permettait de (re)découvrir le travail de Jacques Lob et de Jean-Marc Rochette (premier tome du Transperceneige publié en 1984 chez Casterman). Snowpiercer n’est pas une adaptation de la bande dessinée. En parallèle de sa carrière d’auteur BD, Jean-Marc Rochette a peint. Créations torturées où une étincelle d’espoir s’exprime timidement pourtant ils sont là, des personnages qui s’accrochent à la vie de toutes leurs forces, évoluant dans un environnement qu’on imagine des plus hostiles. Le réalisateur, Bong Joon-Ho, a passé commande à Manchette pour la réalisation de quelques toiles. Il s’est inspiré de ces tableaux pour imposer une ambiance à son film. Manchette s’est pris au jeu, il a finalement peint plus que prévu. Quelques comparaisons fugaces avec certaines toiles d’Enki Bilal, c’est certainement le sujet qui veut ça : une vision inquiétante de ce que notre monde pourrait devenir. Cette exposition nous présente ces toiles, nous livre quelques planches originales de la série Transperceneige. En fond de salle, un espace pour se poser et regarder le making-off du film. Une belle expo. J’espère pouvoir concrétiser cette découverte : lire la série et/ou regarder le film.

Mafalda, une petite fille de 50 ans

Mafalda, une petite fille de 50 ans
Mafalda, une petite fille de 50 ans

Cette Exposition était proposée à l’Espace Franquin et s’étalait sur presque tout le rez-de-chaussée du bâtiment. Difficile de ne pas apprécier les mises en scène, la qualité des décors qui nous immergent complètement dans l’univers de la série. Un léger rappel des faits dans la « première salle », on se rafraichit la mémoire en prenant connaissance du contexte historique dans lequel baignait Quino lorsqu’il a commencé à écrire ses strips. Présentation rapide et amusée des principaux personnages : Mafalda, Susanita, Papa, Maman, Felipe… autant de noms qui surgissent directement de mon enfance. Je n’ai pas ouvert un album de Mafalda depuis une bonne vingtaine d’années… nostalgie, redécouverte de l’univers. Je crois que j’aurais tout intérêt à me replonger dans ces albums car il me semble que la lecture que je pourrais en faire aujourd’hui serait bien différente de celle que je faisais étant enfant. Je n’avais pas conscience de cette finesse dans l’écriture, de cette philosophie naïve et percutante.

Plusieurs petits strips étaient proposés, organisés par thème : les repas, la musique, l’école… les originaux en VO complétés de petites vignettes proposant les traductions en VF. Superbe. A relire. Les quelques clichés que je vous propose parlent d’eux-mêmes me semble-t-il.

Atelier populaire néerlandais

Atelier populaire néerlandais - 2014
Atelier populaire néerlandais – 2014

Quitte à squatter l’Espace Franquin, j’ai fait un petit détour à cet atelier déjanté, animé par des auteurs néerlandais.

Ils nous proposaient d’assister à l’impression en sérigraphie d’affiches proposant des dessins de presse.

Quelques affiches étaient ensuite visibles dans les rues d’Angoulême.

Cyniques, mordantes… un humour caustique qui n’était pas pour me déplaire.

« Willem, ça c’est de la bande dessinée ! »

« Willem, ça c’est de la bande dessinée ! » - 2014
« Willem, ça c’est de la bande dessinée ! » – 2014

Bon… l’année dernière, j’avais fait l’impasse sur l’Expo du Grand Prix (J-C Denis) car je n’avais pas d’accroche avec l’auteur. Même état d’esprit cette année mais j’essaye de me soigner. Et puis j’aime beaucoup ce petit Hôtel particulier qui avait si bien accueilli l’expo consacrée à Fred il y a deux ans.

La file d’attente était acceptable (1/4 d’heure à la louche)… je me suis donc lancée à la découverte d’un auteur qui me donne de l’urticaire, pensant que cette immersion dans son monde soignerait un peu mes préjugés…

Raté ! Nausées, lassitude, j’ai fini par effleurer la fin de l’expo, trouvant à poser les yeux sur des choses plus vulgaires les unes que les autres. Des propos vitriolés, des dessins réalisés à la hache… ce dessin de presse ne m’inspire rien. Je suis sortie plus convaincue que jamais, difficile d’envisager de tenir un album de Willem en mains.

En complément, Libération a publié un numéro spécial (et gratuit) de 4 pages consacré à cette Exposition.

Jour 3

Sergio Toppi

Sergio Toppi - 2014
Sergio Toppi – 2014

Avec BibiB, on a réellement pris le chemin des écoliers pour pouvoir visiter cette Expo. Non pas qu’elle n’était pas fléchée dans les rues angoumoises mais… les indications n’étaient pas très explicites.

Heureusement que les mecs sont arrivés en renfort pour nous aider à trouver le Conseil Général de Charente qui organisait cette exposition. Une salle unique accueillait ces reproductions. Des illustrations d’une puissance rare, une force d’autant plus palpable que les illustrations s’échappent ici des planches et s’exposent sur des supports en grand format. Je suis fan… CQFD

Tardi et la Grande Guerre

Tardi et la grande guerre - 2014
Tardi et la grande guerre – 2014

Direction le « Vaisseau Moebius » cette fois pour visiter glaçante mais superbe, qui nous forçait à suivre un chemin balisé et créé à l’aide de palettes de bois. On s’y déplace comme dans une tranchée, on glisse d’une année à l’autre et la vue de ces morts qui s’amassent à mesure qu’on avance impose un certain silence. D’ailleurs, point d’artifices ici.

La présence de ce bois réchauffe malgré la vue de ces tranchées humides, boueuses, où la lumière du jour perce à peine. Pas de fond sonore comme on aurait pu s’y attendre, pas de déflagrations qui heurtent les tympans, pas de boue qui salit les vêtements, pas de pièces plongées dans une légère obscurité. La mort est ici à visage découvert. On se sent un peu opprimé en fin de visite d’autant que la dernière pièce que l’on visite, clou de l’Exposition, nous met face à des tombes immaculées de blanc, sans réelle possibilité de prendre du recul face à cette vision, on se heurte rapidement au mur de la pièce, comme pris en tenaille entre le côté ludique de notre présence en ce lieu et la gravité de ce que l’on vient de contempler. Etrange et troublant décalage, très belle exposition.

« Gus Bofa, l’adieu aux armes »

« Gus Bofa, l’adieu aux armes » - 2014
« Gus Bofa, l’adieu aux armes » – 2014

Montons à l’étage du « Vaisseau Moebius » pour découvrir cette exposition consacrée à un auteur inconnu… ou presque. Gus Bofa (1883-1968). Un nom qui m’était totalement étranger, des réalisations que je n’avais jamais croisées pourtant, lorsqu’on prête l’oreille, on constate que les amateurs de l’auteur sont nombreux, notamment au sein des rangs des auteurs de bande dessinée.

« Jeune homme sportif, affichiste et publiciste renommé sous le nom de Gus Bofa, Gustave Blanchot est mobilisé, en 1914, à 31 ans comme simple soldat d’infanterie. Il répond sans hésiter à l’appel, poussé par la « curiosité un peu malsaine pour un jeu inconnu, vers quoi s’était tournée toute mon enfance, et une autre curiosité, plus intime, de savoir comment mon bonhomme intérieur allait réagir aux émotions et aux accidents de ce jeu dangereux ». Après cinq mois de campagne, il est très grièvement blessé. Refusant de laisser les chirurgiens lui couper la jambe, il passe un an d’hôpital en hôpital. En 1916, il rentre chez lui réduit « à l’état de mutilé translucide et décoloré ». En 1917, quoique invalide à 65 %, il réapprend à marcher puis, rangeant dans un tiroir la croix de guerre et la médaille militaire que lui a values sa conduite au feu, recommence à boxer et à dessiner. Il se consacrera désormais à la lecture, à l’écriture et au dessin. Décidé à ne plus s’encombrer des conventions sociales et artistiques, il se forge une morale stoïque qu’il résume en une devise, « On verra bien », et une profession de foi : « Libre ? Mais oui, dans les limites exactes de votre petite cage. Et seul ? Bien entendu. » Après avoir vainement tenté d’exorciser le traumatisme de 1914 avec deux pamphlets cinglants, Chez les Toubibs (1917) et Le Livre de la Guerre de Cent Ans (1921), et un roman de guerre, Rollmops, ou le Dieu assis (1919), Bofa continue, en marge des livres qu’il illustre (Le Train de 8 H 47, Don Quichotte, Candide ou les Fables de La Fontaine, parmi beaucoup d’autres), à dessiner les petits malheurs et grandes misères des soldats, improvisés ou professionnels » (extrait conséquent tiré de la présentation du FIBD).

Un dossier de 4 pages écrit par Emmanuel Pollaud-Dulian venait compléter les informations données durant l’exposition.

Expo Ancrages

Expo Ancrages
Expo Ancrages

A la Maison des Auteurs pour découvrir le travail réalisé par les auteurs en résidence. Des artistes connus, d’autres inconnus, pour une expo patchwork où différents univers graphiques se côtoient. Quelques noms retenus pour des découvertes que j’espère heureuses…

Bande dessinée œcuménique

Bande dessinée œcuménique - ERF - 2014
Bande dessinée œcuménique – ERF – 2014

Trois expositions étaient proposées dans ce cadre : à la Cathédrale Saint-Pierre, à l’Eglise Saint-Martial et au Temple de l’Eglise réformée.

Visite à l’E.R.F. qui proposait les travaux de deux auteurs dont j’ai oublié les noms… aïe. Je regrette de ne pas avoir eu la présence d’esprit de noter le nom du jeune artiste qui exposait à l’étage. Ses illustrations m’ont fait forte impression et j’aimerais pouvoir me tenir informée de son actualité. Si jamais quelqu’un pouvait me renseigner… 😉

Malgré tout, je suis sortie dubitative de ce lieu.

Un ressenti en demi-teinte.

Jour 4

Ernest et Rebecca

Au musée d’Angoulême. Très belle exposition, parfaite pour les jeunes lecteurs. Pas de photos en revanche. Une visite faite au pas de course. Je vous renvoie au site du FIBD qui présente l’événement.

Fleurs qui ne se fanent pas

Fleurs qui ne se fanent pas - 2014
Fleurs qui ne se fanent pas – 2014

Au sous-sol du Théâtre, cette Exposition rend hommage aux femmes de réconfort. Vibrant témoignage rendu à ces femmes instrumentalisées, réduites au rang de simple objet sexuel, utilisées par des soldats pour passer le temps entre deux combats… esclaves sexuelles d’hommes qui ont perdu la raison sur les champs de bataille, désireux d’afficher leur virilité auprès de leurs compagnons d’armes… soldats factices d’un régime hypocrite et despote. Au fond de l’exposition, un mur était destiné à recevoir les messages de soutien des visiteurs. Emouvant, troublant… les mots m’ont manqué pour manifester mon soutien à ces femmes que la vie n’a pas épargnées.

Un très beau festival, quatre jours bien remplis qui ne m’ont malheureusement pas permis de tout voir et de tout entendre.

Georges Clooney
Georges Clooney

Mention spéciale au running-gag de cette année : Georges Clooney !

Une énorme pensée aux amis qui étaient là pendant le Festival 😉

Humeur quand tu nous tiens…

Il y a longtemps loin d’ici

Vivaient dans un pays

Etrange et merveilleux

Des p’tits lutins joyeux

Nous sommes les petits Schtroumpfs

La, la, la, la, la schtroumpf…

Vous avez dit les schtroumpfs ? Ces petits êtres bleus qui sont toujours heureux ?

notes zik

Vous connaissez la chanson. Et bien laissez-moi vous raconter la véritable histoire des Schtroumpfs. Et croyez-moi, ce n’est pas celle que l’on vous a fait croire…

Au tout début, les Schtroumpfs vivaient en fait de manière isolée dans la forêt. Leur petite taille et leur naturel pacifique en faisaient une proie facile pour les prédateurs. Ils vivaient sans même savoir que d’autres Schtroumpfs comme eux existaient !!

Un jour, la Schtroumpfette rencontra par hasard un Schtroumpf pendant une de ses promenades. Ils firent connaissance et prirent l’habitude de se retrouver de temps en temps pour cueillir ensemble de la salsepareille. Les jours et les mois passèrent ainsi et la Schtroumpfette pris de plus en plus de plaisir à partager cueillette et récolte de salsepareille. Elle savait désormais qu’elle n’était plus la seule de sa race et s’efforçait chaque jour de découvrir de nouveaux coins de la forêt qu’elle ne connaissait pas… dans l’espoir de rencontrer un nouveau Schtroumpf ! Ce qui se produisit effectivement. Elle rencontra d’autres Schtroumpfs, ils prirent l’habitude de faire leur cueillette ensemble en parlant de tout et de rien.

sctroupfissimeJusqu’au jour où elle demanda à ceux qu’elle côtoyait le plus s’ils aimeraient bien, avec elle, unir leurs forces pour construire un petit village où ils seraient à l’abri. A sa grande surprise, presque tous les Schtroumpfs qu’elle connaissait s’investirent dans le projet. C’est ainsi que le village Schtroumpf fut construit et que chaque Schtroumpf pris l’habitude de mettre ses compétences au service de la petite communauté. Toutes les décisions se prenaient durant une assemblée qui réunissait l’ensemble des Schtroumpfs, mais tous voulaient quand même que la Schtroumpfette continue à organiser à minima la vie au Village. Quand la Schtroumpfette prenait quelques jours de vacances à Schtroumpf-les-bains, c’est le Schtroumpf Hargneux qui prenait en main le quotidien de la petite communauté. Il faut préciser que le Schtroumpf Hargneux a de tout temps été le plus investi des Schtroumpfs ! C’est lui notamment qui a fait face au problème que tous les Schtroumpfs rencontraient mais dont aucun n’osait parler : une espèce de salsepareille vénéneuse avait été découverte. Presque identique à la salsepareille nutritive, elle provoquait de fortes crampes à l’estomac et empêchait tout Schtroumpf affecté par le virus de manger pendant plusieurs jours. Le pronostic vital de certains Schtroumpfs avait même été engagé ! Il fallait donc résoudre le problème de salsepareille avariée. Le Schtroumpf Hargneux proposa de construire un complexe d’activités à côté du village, complexe qu’il nommerait Topitude.

Un jour, profitant de la confiance que les Schtroumpfs lui portaient depuis qu’il avait abordé le problème en place public, le Schtroumpf Hargneux se proclama Topissime. Dès lors, il construisit son complexe à côté du village et mit en place un système de gratification dans lequel tous les Schtroumpfs se ruèrent immédiatement. Le principe consistait à inviter chaque Schtroumpf à venir quelques heures par semaine au Topitude pour faire des séances de dégustation des récoltes de salsepareille. Les Schtroumpfs étaient ensuite gratifiés en fonction du temps qu’ils avaient accordé dans la semaine, en plus des heures qu’ils accordaient déjà à l’entretien du village. Si la salsepareille était bonne, elle était ensuite distribuée dans le village. Les feuilles vénéneuses étaient brûlées. Topissime créa ses propres critères d’attribution de médailles. Seule la Schtroumpfette se risquait à lui dire que ses critères étaient trop subjectifs pour qu’elle puisse donner du sens aux heures de dégustation qu’elle effectuait. Rapidement, elle a commencé à trouver qu’elle perdait du temps à Topitude.

Mais les Schtroumpfs étant d’un naturel pacifique, elle ne rechignait pourtant pas à faire des efforts pour faire plaisir au Topissime et parler des bienfaits de l’initiative communiste du Topissime aux petits Schtroumpfs isolés qu’elle continuait à rencontrer durant ses balades en forêt. De nombreux Schtroumpfs se sont mis à adhérer aux idées du Topissime. Ce dernier, comptant ses soutiens, est devenu de plus en plus autoritaire. Il a réformé en profondeur Topitude et peu à peu, il a équipé chaque plan de travail d’un petit ordinateur auquel chaque Schtroumpf devait se relier. A chaque séance de dégustation, le Topissime prenait un peu de l’énergie vital de chaque petit Schtroumpf (à leur insu) et s’en servait à ses propres fins. Le complexe s’est transformé en un camp de travail déguisé. Les petits Schtroumpfs endoctrinés n’y ont vu que du feu.

Au village, le Topissime était odieux. Il dénigrait chaque initiative individuelle, prétextant que chaque Schtroumpf avait en lui une part d’opportunisme. Il s’est juré de ne jamais s’abaisser à faire comme eux. Quand il tombait sur des feuilles de salsepareille avariées et qu’il sentait la nausée lui monter à la gorge, il prenait vite ses jambes à son cou pour venir vomir dans les toilettes de la Schtroumpfette. Il a pris un malin plaisir à le faire à n’importe quel moment de la journée… et pendant longtemps…

En parallèle, le Topissime capitalisait et stockait des quantités folles d’énergie vitale. Cela lui permettait d’accroître ses capacités hypnotiques sur les Schtroumpfs pour les contraindre à passer davantage de temps à Topitude. Il a tenté de soudoyer la Schtroumpfette en lui proposant de lui faire don de trois gros sacs d’énergie vitale… le prix exact demandé par le Schtroumpf Estetik pour procéder à une ablation de la bouche (il aurait été démontré que le bleu de la peau d’un Schtroumpf sans bouche serait plus lumineux que le bleu d’un Schtroumpf qui parle).

La Schtroumpfette a refusé. Le ton est monté au village. Le village Schtroumpf est rentré dans la période la plus sombre de son histoire, la Schtroumpfette est partie longtemps se reposer à Schtroumpfs-les-bains mais sa maison lui manquait. Elle a décidé de revenir au village. Le Topissime n’était pas content de la voir revenir. Il a demandé aux Schtroumpfs de choisir entre lui ou elle mais les Schtroumpfs ont refusé, expliquant que tout le monde avait sa place. Puisque la Schtroumpfette expliquait qu’elle voulait rester, le Topissime a déclaré d’un air grave « Alors je pars ! ». Et il est partit, laissant les Schtroumpfs un peu éberlués.

Topissime s’est emmuré à Topitude. Pour simplifier les choses – et parce qu’elle expliquait de moins en moins ses heures passées à Topitude… les récoltes de salsepareille n’étant pas si énormes que ça – la Schtroumpfette a informé le Topissime qu’elle ne contribuerait plus aux interminables heures de dégustation de salsepareille (d’autant que Topitude n’a finalement jamais permis de régler le problème de salsepareille avariée). Elle lui a fait une longue lettre qui est encore dans les archives de la bibliothèque du village.

Le Topissime est devenu fou et a accusé la Schtroumpfette de l’avoir chassé du village. Il a juré qu’il le lui ferait payer. Il a fait construire un autre village à côté de Topitude. De fait, Topitude est maintenant à mi-chemin entre les deux villages. Mais les Schtroumpfs les plus dégourdis savent très bien qu’ils peuvent se déplacer librement sur tout le territoire Schtroumpf… contrairement à ce qu’à toujours prétendu le Topissime.

La Schtroumpfette continuait ses balades quotidiennes dans la forêt. Elle y apercevait parfois le Topissime en pleine battue. Il avait mis en place des chasses de Schtroumpfs sauvages qu’il installait ensuite dans le nouveau village.

Aujourd’hui, la paix est revenue dans les esprits schtroumpfs… en apparence du moins. Tous les anciens Schtroumpfs étaient d’accord pour dire que ce qui s’était passé au premier Village ne devait pas en sortir. Que c’était une autre époque et que la période tumultueuse du Village fondateur appartient aux habitants de ce village. Mais Topissime n’avait pas la même opinion et aujourd’hui encore, il en  parle aux nouveaux arrivants du Village-Neuf. Il en fit une légende et transforma beaucoup de choses, faisant en sorte de s’octroyer de doux sobriquet de Schtroupfméro.

Aujourd’hui, beaucoup de Schtroumpfs connaissent la fausse histoire de la Schtroumpfette. La Schtroumpfette ne sait pas les quantifier. Nombreux sont ceux qu’elle ne connait même pas !! Cette dernière le découvre régulièrement en lisant la Gazette-Schtroumpf ou parce qu’il y a toujours des petits Schtroumpfs sceptiques qui viennent frapper à sa porte en lui demandant des conseils avant de signer leur contrat à Topitude. La Schtroumpfette s’en étonne régulièrement…

Voilà… j’imagine que vous n’avez pas la même version. C’est souvent un grief que l’on fait des interprétations que Disney a imposé sur les contes des frères Grimm… Et même moi ! Je suis sûre que mon grand âge m’a fait oublié quelques détails fameux de La Légende du Village Premier 😉

notes zik

Merci de veiller au RESPECT des échanges sur les blogs.

Merci de ne pas vous approprier une HISTOIRE qui n’est pas la vôtre.

Merci de ne pas vous positionner dans un DESACCORD qui n’est pas le vôtre et dont vous ne maîtriser ni les tenants, ni les aboutissants.

Merci de vous laisser la liberté de vous faire VOTRE propre OPINION sur moi et les motivations qui me poussent à bloguer, que vous soyez blogo-lecteurs, éditeurs… à plume ou à poils !

Merci d’échanger tout simplement.

Merci de mettre en action votre bon sens.

Merci d’ouvrir les yeux sur les comportements de certains blogueurs.

Merci d’animer votre blog selon vos envies.

Merci d’être vous… tout simplement !

Ouverture du quatrième Loto BD

LOTO BD LOGO1C’est parti pour cette quatrième saison du Loto BD. J’ai une fois encore la chance de partager cette aventure avec Valérie et Loula, mes co-organisatrices fétiches. Et j’espère que cette année encore, vous serez nombreux à vouloir tenter votre chance en notre compagnie.

Le principe reste le même que les autres années.

Tout d’abord, pas de limitation sur l’origine géographique des ouvrages ; franco-belge, manga et comics sont acceptés. Comme les années précédentes, nous vous proposons des thèmes différents pour les Lotos :

  • Ce Loto est axé sur les mangas.

« Le thème manga étant bien trop vaste (imaginez si je vous disais mon thème c’est « Bd franco belge!!) je l’élargi dans un premier temps aux voisins Manhwa et Manhua pour le limiter ensuite à un public adulte (non je n’ai pas dit « réservé à un public averti! :lol:).

L’idée serait de partir sur ce qu’en franco-belge on qualifierait de romans graphiques et aux séries courtes (7 volumes maxi) qu’on trouve de plus en plus avec par exemple des auteurs comme Hideo Azuma (Journal d’une disparition), Daisuke Igarashi (Petite forêt), Tetsuya Toyoda (Undercurrent, Goggles),  Jiro Taniguchi, Inio Asano, Hisae Iwaoka… »

Règles du jeu

Elles sont identiques à celles des années passées :

– Le Loto BD est un « pot commun » : chaque participant précise l’album qu’il fera découvrir à un autre lecteur. Le nom de chaque participant sera utilisé, après clôture des inscriptions, pour le tirage au sort. Le 1er nom tiré désigne la personne qui recevra les albums des autres participants, le 2è nom tiré désigne le lecteur qui recevra l’album envoyé par le 1er gagnant.

– S’il y a 3 participants ou moins sur ce Loto : il sera annulé.

– Pas de limitation au niveau du nombre maximum de participants. Le nombre de gagnants sera fonction du nombre total d’inscrits sur ce Loto. J’apporterais des précisions s’il y a suffisamment de participants inscrits mais on peut imaginer qu’à partir de 8 participants, il est possible de désigner 3 gagnants (le dernier nom tiré : 1 BD ; le 2è nom tiré : 2 BD ; le 1er nom tiré : 5 albums…).

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au lundi 27 janvier 2014 à minuit. Peuvent s’inscrire les blogolecteurs (France métropolitaine ou non) actifs et honnêtes.

– Si vous n’êtes pas sûrs de pouvoir envoyer un album… passez votre tour.

– Si un participant ne souhaite pas prendre en charge les frais de port à l’étranger, merci de me le préciser. Je m’organiserai avec lui par mail.

– Vous pouvez vous inscrire sur plusieurs Lotos si vous souhaitez.

– Valérie et Loula sont susceptibles de participer à ce Loto, je n’exclus pas la possibilité de participer chez elles. ^^

Pré-Annonce des participants inscrits au Loto le lundi 20 janvier 2014 mais les retardataires qui souhaitent participer auront encore une semaine pour se manifester. La liste finale des participants sera publiée le 27 janvier.

– Pour participer, contactez-moi par formulaire de contact et précisez dans votre mot doux :

      • votre pseudo et votre blog,
      • votre mail,
      • votre adresse postale,
      • le titre de l’album (et de son  auteur) que vous souhaitez envoyer (cela me permettra d’en recontacter certains si besoin et d’éviter ainsi que le gagnant ne réceptionne pas plusieurs fois le même ouvrage).

Évitez les titres qui ont eu la chance de faire les têtes de gondoles car il est possible que le gagnant les ait déjà lus ! Deuxième limitation : sont acceptés les albums issus de séries comportant maximum 8 tomes.

– Le tirage au sort aura lieu le mardi 28 janvier 2014. Je vous contacterais par mail pour vous communiquer l’adresse où faire parvenir l’ouvrage. A partir du tirage au sort, vous aurez 15 jours pour envoyer votre colis… et il faudra garder le secret !! Mais rien ne vous empêche de mener votre enquête sur les blogs des autres lecteurs !! ^^

– Les gagnants sauront qu’ils ont gagné lorsqu’ils verront arriver les colis. Ils me confirmeront la réception des ouvrages au fur et à mesure.

– Je ferais un article récapitulatif pour que chacun ait un aperçu des albums qui ont été mis en jeu pour ce Loto.

Allez également chez Valérie et Loula !

Bonne chance à tous !!!

Tag : Blogueur convivial

En réalisant un nuage de tag pour remercier les internautes des échanges menés sur ce blog, je me suis rendue compte que les lecteurs qui commentent le plus mes articles sont des personnes que je perçois comme ultras conviviales, sympathiques, chaleureuses (je leur réserve toute un stock de compliments qu’il serait trop long de détailler ici ;)).

Aussi, j’ai eu l’idée de faire un tag qui leur rendrait hommage.

En me basant sur le nombre de commentaires qu’ils ont déposé sur mon blog dans l’année, j’ai identifié les 10 blogueurs les plus bavards. Je leur décerne la Palme de la convivialité (j’aime assez l’idée que le fait d’être bavard soit vu comme une qualité ^^).

Je ne sais pas si je suis habilitée à inaugurer un nouveau tag et je m’en moque. Je n’en fais qu’à ma tête et ouvre les hostilités.

Ce tag permettra à chaque blogueur taggué de désigner les 10 blogueurs les plus conviviaux qu’il connaisse en se basant le nombre de commentaires déposés par les internautes sur son blog en 2013 !

Blogueur convivial
Blogueur convivial

Blogueur taggué, ta convivialité n’est plus à prouver ^^

Voici les règles auxquelles tu devras te plier :

1. Lorsque tu apprendras que tu as été désigné, te réjouir tu devras. Danser la gigue et arborer le logo de ce Tag sur ton blog tu feras.

2. Pour remercier celui qui t’a désigné, un petit texte tu rédigeras.

3. Puis, les 10 internautes les plus bavards sur ton blog tu nommeras.

4. Les prévenir (sur leur blog) de ton méfait tu devras.

5. Faire ce tag UNE SEULE FOIS tu pourras.

Pour lancer la chaine, je désigne donc les dix plus sympathiquement loquaces d’entre vous :

Lunch, Jérôme, Cristie, Noukette, Enna, Zazimuth, Marie, Nahe, Mango, Val.

Merci à vous de permettre à mon blog d’être aussi vivant et mille mercis pour vos échanges ! 😉

The Versatile Blogger Award (by Marion & Jérôme)

Le mois de septembre et son lot de rentrées est proche : rentrée scolaire, rentrée littéraire, retour des blogueurs à leurs écrans… Retour des tags également. A ce sujet, j’ai eu le plaisir et le privilège d’être tagguée par Marion et par Jérôme qui m’ont remis au passage un Versatile Blogger Award.

Comme le veut la coutume, il me revient de leur déclarer mon amour à mon tour mais les alexandrins n’ont pas daigné fleurir sous ma plume, à mon grand regret.  Marion, c’est pourtant un grand plaisir que celui de visiter ton blog pour te lire. Jérôme… que pourrais-je te dire ici que je ne t’aurais point dit en mail ??!! ^^

EDIT : un grand merci à Kikine qui m’a également mis sous le feu des projecteurs en m’attribuant également cet Award. Madame Kikine, je connais ton blog depuis longtemps mais ça ne fait que quelques semaines que nous « communiquons » réellement. Profiter d’un échange avec toi me met toujours le sourire aux lèvres… Merciii 😀

EDIT 2 (du 3/09/2013) : … à Noukette : Noukette, on doit se voir cette année (si j’ai bien compris)… donc je te dirais de visu toutes les douceurs que j’aurais couché ici en temps normal 😀

Merci à tous les trois pour vos échanges et tous ces partages !

The Versatile Blogger Award
The Versatile Blogger Award

Qu’est-ce qu’un Versatile Blogger Award ?

Voici les règles que je cite :

« Tout fonctionne par élections affectives :

1 – Tout d’abord, célébrer l’initiative en arborant fièrement les couleurs du logo des Versatile Blogger Award en haut d’un post dédié.

2 – Puis remercier chaleureusement le blogueur / la blogueuse truculent / truculente qui vous aime et vous le fait savoir.

3 – Lister sept petites choses vous concernant.

4 – Nommer quinze blogueurs méritants.

5 – Prévenir lesdits blogueurs que vous avez exprimé tout votre amour à leur attention, par un petit message sur leur blog.

*

* *

Pour rendre honneur à cet Award, je vais donc m’atteler à y répondre scrupuleusement. Pour une fois, je n’attendrais pas vos questions pour livrer sept aveux sur ma petite personne. Une fois n’est pas coutume, je vais également ne dévoiler que des choses qui ne sont pas en lien avec le blog.

Les Sept petites choses me concernant :

1 – Je donnerais ma chemise pour avoir la collection complète des films de Buster Keaton.

2 – Je n’ai aucun sens de l’orientation ce qui fait que je me suis perdue dans le complexe de La Villette (pour ne citer que cet exemple).

3 – Après 8 heures de route, il m’est arrivé de voir trois nonnes avec des cornettes traverser l’autoroute.

4 – Quand je suis fatiguée, je ne trouve pas mes mots ou je les remplace par d’autres existants (« j’ai essayé une robe dans une cabine téléphonique ») ou non (« Jérôme [un ami de longue date], tu ne voudrais pas mettre un petit fruit de bond [entendez « bruit de fond » ; je lui demandais de mettre de la musique en fait).

5 – Après vérification, je n’ai absolument aucun short dans ma garde-robe.

6 – Dès qu’il fait bon, je chausse mes tongs, même pour aller au travail. Elles me servent le temps des transports et des réunions mais dès que je peux, je suis pieds-nus.

7 – Je n’ai jamais honoré un pari que j’avais fait à l’âge de 17 ans. Lors d’une soirée arrosée, je m’étais engagée à faire « quarante-douze mille » bébés.

Et les 7 autres petites choses me concernant :

1 – J’utilise Excel à la moindre occasion ; dès qu’il s’agit d’organiser quelque chose, j’ouvre un tableau.

2 – Septembre approche à grands pas. Malgré les bonnes résolutions que je prends chaque année, je n’ai encore rien acheté pour les cadeaux de Noël.

3 – Mon petit bonhomme de 4 ans m’a dit qu’il « était prêt pour le métier de grand frère ». Quant à moi, je ne suis pas prête à resservir le couvert une troisième fois.

4 – J’ai déjà passé trois heures en cellule de dégrisement. J’accompagnais un usager au poste de Police et vu l’esclandre qu’il a fait, les flics m’ont enfermé avec lui le temps qu’il se calme… dans l’espoir que je le raisonnerais.

5 – J’ai fait mon stage de première année de formation (3 mois étalés sur une période de 5 mois) dans un Régiment de Tirailleurs… cela m’a confirmé que je n’étais pas faite pour travailler à l’Armée.

6 – Pendant une période (mes années Fac), j’ai eu le doux surnom de « Drinking Woman »…

7 – La première fois que j’ai tapé quelqu’un, c’était à l’âge de 5 ans. J’étais en Grande Section de Maternelle et un « petit » se moquait de ma meilleure amie. J’ai décidé de lui « régler son compte ». Malheureusement pour moi, il avait un grand frère en CM1…

*

* *

Les Quinze blogueurs méritants :

En tout premier lieu : Val, que je m’étais jurée de taguée (mais que je taguerais à l’avenir quand j’aurais l’occasion de concocter moi-même la liste des questions aux tagués… gniarf gniarf). Val, si tu avais oublié cette promesse que je m’étais faite… moi pas 😀

[Je prends ma respiration… désigner quinze personnes, ce n’est pas rien !!]

Ensuite, je vais aller titiller Lhisbei (que je lis tout le temps et que je n’embête jamais, pas même en commentaires ^^) et Manu (pour l’occuper à son retour de vacances)…

Ainsi que Loula, Nahe, StrawZazimuth, Kikine, Brize, Natiora, Valentyne, Wens, A-yin, Syl et Lystig.

A vous de prendre le flambeau si le cœur vous en dit.

Quant à moi, ce serait au-dessus de mes forces de livrer sept nouveaux amuses-gueules à vous mettre sous la dent si j’étais de nouveau sollicitée pour ce tag.