L’Ile sans sourire (Fernandez)

L'Ile sans sourire
Fernandez © Drugstore – 2009

Ile de YULKUKANY, île de baleiniers… une destination improbable.

Monsieur DEAN y débarque pour un séjour de deux semaines. Il est géologue et vient examiner des pierres.

Son arrivée sur cette Île quelque peu austère convient à sa personnalité et à l’attention qu’il souhaite porter à ses habitants. Cependant, ELI, une petite fille d’une dizaine d’années, n’entend pas le laisser en paix tant qu’il ne lui aura pas sourit… et lui apprendre le bonheur de vivre.

Je vais être assez rapide (je pense) dans la liste des « je n’aime pas » : je n’aime pas l’histoire et je n’aime pas les dessins car je trouve l’ambiance malsaine. Cela m’a rappelé un film allemand : Oscar le Tambour (petit enfant qui ne veut pas grandir) et qui m’avait mise tout autant mal à l’aise de par l’ambiance générale qui y plane.

Jusqu’à présent je n’avais pas été déçue par la BD espagnole (Jazz Meynard, Ken Games et surtout Blacksad)… il faut bien un début à tout.

pictobofpictobofUne histoire très onirique, très sucrée, très optimiste certes. Mais ça n’a pas suffit à m’y faire adhérer.

Tout le monde semble avoir aimé… je vais donc à contre-courant. Je vous propose la preview de BDGest’, la chronique de Fan de BD et la chronique de Nico. Entre la preview vidéo et la preview BDGest’ vous ferez tout de même le plein d’images, ce qui vous permettra de vous faire un embryon d’idée quant à la manière dont vous pourriez accueillir cet album.

L’Ile sans sourire

One Shot

Éditeur : Drugstore

Collection : Aventure

Dessinateur / Scénariste : Enrique FERNANDEZ

Dépôt légal : mai 2009

ISBN : 9782356260550

Bulles bulles bulles…

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L’ile Sans Sourire – Fernandez © Drugstore – 2009

K, une jolie comète (Flip & Efix)

K une jolie comète
Flip – Efix © Petit à Petit – 2001

K, c’est Kate, une jeune fille, stagiaire dans une boîte et amoureuse d’un collègue de 15 ans son aîné… les sentiments sont réciproques.

Ils vont partager un tout petit bout de temps ensemble… et les hasards de la vie font leur œuvre…

Tic tac tic tac tic tac… le temps est compté.

34 planches en noir et blanc et un tout petit format… et pourtant quelque chose se passe avec cet album que l’on ne garde pas en main plus d’une demi-heure (en tirant bien). Une accroche !!

Quant à moi, je ne souhaite rien dévoiler de cette parenthèse de lecture, en espérant que vous irez la découvrir tôt ou tard.

.

PictoOKPictoOKPas prétentieux, très chouette et plein de vie.

Un lien vers l’éditeur avec une preview très sympa et deux autres avis (car il est vrai que cet album est passé assez inaperçu) : celui de sceneario.

Extrait :

« Tu sais, quant tes parents te jettent à la poubelle, c’est pas toujours facile d’être heureuse… A la fin, elle l’était » (K, une jolie comète).

K, une jolie comète

One Shot

Éditeur : Petit à petit

Dessinateur : EFIX

Scénariste : FLIP

Dépôt légal : septembre 2001

ISBN : 2-914401-27-2

Bulles bulles bulles….

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K une joli comète – Flip – Efix © Petit à Petit – 2001

La Licorne, tome 1 (Gabella & Jean)

La Licorne
Gabella – Jean © Guy Delcourt Productions – 2006

1565, période de la Renaissance.

A travers l’Europe, deux camps s’affrontent dans l’ombre afin d’être l’unique dépositaire d’un Savoir. C’est un combat sans mercis. Des meurtres sanguinaires sont perpétrés dans les rangs des médecins les plus brillants, des hommes que l’on croyait appartenir au passé refont surface… et tentent de protéger des mystérieuses tapisseries.

Un nom circule : les Asclépiades.

Physiciens, astronomes, chirurgiens, anatomistes… voilà quelques-uns des principaux protagonistes de La Licorne, un récit passionnant dont il m’est difficile de parler. Peut-être parce que nombre de personnages y sont introduits, l’intrigue est riche en éléments et les événements se passent sur plusieurs lieux. Un enchaînement de bulles parfois pas évident à la lecture… Mais malgré quelques accrocs ponctuels dans la fluidité de la lecture, le récit reste captivant.

Pour l’avoir déjà lu, le second tome de cette série en cours est vraiment moins confus.

D’autre part, la qualité des dessins est réellement appréciable. Ils sont réalisés avec tant de minutie… le rendu fait penser à des aquarelles. Très chouette !

Il y a le plein de liens à faire pour cette série. Dans un premier temps, je voudrais vous emmener en voyage du côté des blogs de GABELLA et de JEAN. L’actualité aidant (la sortie du tome 3 est prévue pour novembre), ils ne sont vraiment pas avares et nous livrent sur la blogosphère des planches en avant-première :

– chez Anthony JEAN, voici donc la preview du tome 3 et des dates de dédicaces prévues pour ceux qui seraient intéressés,

– chez Mathieu GABELLA, vous aurez accès à des petits suppléments également, pour cela, prenez ce lien-ci.

Et pour le reste :
– le lien vers une autre chronique,
– une dédicace magnifique réalisée par Anthony JEAN, la vidéo est un peu longue (11 mn), elle a pas mal tourné sur le net… mais elle n’en reste pas moins très sympa à regarder…

PictoOKUne lecture un peu difficile dans ce premier tome (nombreuses sont les pièces du puzzle qui se mettent en place). On ne perd cependant jamais le fil rouge… fil parfois indicible mais qui nous maintient en équilibre tout au long de l’album.

La Licorne

Tome 1 : Le Dernier Temple d’Asclépios

Série en cours (annoncée en 3 tomes ?)

Éditeur : Delcourt

Collection : Machination

Dessinateur : Anthony JEAN

Scénariste : Mathieu GABELLA

Dépôt légal : octobre 2006

ISBN : 978-2-7560-0415-0

Bulles bulles bulles…

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La Licorne, tome 1 – Gabella – Jean © Guy Delcourt productions – 2006

Septembre en t’attendant (Torres & Choi)

Septembre en t'attendant
Torrès – Choi © Casterman – 2009

Alissa et Eddie se sont rencontrés en 1998. Le coup de foudre.

Petit à petit, ils s’installent en couple. Mariage, maison, enfant… la vie suit son cours jusqu’à ce jour de septembre 2001, le 11 à 8h50…

Un deuil difficile à faire suite aux attentats du 11 septembre, une femme malmenée par les Institutions, les médias, les proches parfois.

Une femme instrumentalisée également, quand il s’agit de faire reluire le blason de certains.

Une femme qui se confronte au regard d’autrui en permanence et qui doit sans cesse prendre du recul entre cette pitié qu’elle suscite chez les autres et le sentiment de rejet inhérent à sa situation.

Ce livre m’a mis une grande claque. Même si je m’attendais à être confrontée à cette problématique suite aux avis que j’avais pu lire avant de me le procurer, la manière qu’Alissa TORRES utilise pour retranscrire les événements m’a prise de court. Pendant la lecture, on passe aisément de l’indignation à une forme de dégagement complet de ce que l’on est en train de lire tant à certains moments je trouve le récit trop pathétique…

Le fait que ses difficultés se cumulent, le fait qu’elle se confronte à des personnes passées maître dans l’art de l’incompétence tant leurs réponses apportées à sa souffrance peuvent parfois être aberrantes… ne fait que décrire une réalité administrative… on a la même en France. Les institutions gouvernementales et les interlocuteurs sociaux en prennent pour leurs grades,… et c’est tant mieux !! Pour une fois que quelqu’un a le courage de montrer à quel point les dispositifs d’aide à la personne sont, sous leurs faux airs sympathiques, complètement ridicules et déshumanisés. Dans cet ouvrage, ils vont jusqu’à rimer avec « parcours du combattant »…

Certes, le côté rassurant des choses est qu’il n’y a pas qu’en France que les choses vont mal… mais bon, c’est somme toute assez relatif et bien lamentable comme constat. L’auteure raconte avec simplicité et intelligence comment elle a passé cette période. Elle a un regard assez lucide sur les événements et les réactions que sa situation a suscité.

Le récit est peu romancé et je trouve que c’est ce qui fait sa force. Elle argumente, elle se positionne.. elle nous permet d’avoir accès à ce que, d’ici en France, nous n’avons pas vu, pas su. Bien que certains faits aient été relayés transatlantique, à l’exemple de ces dessins de TED RALL, intitulés « Les veuves de la Terreur » et publié en mars 2002 dans le New York Times (lien sur l’image pour l’agrandir).

Ces bandes ont fait polémique aux États-Unis, car elle présentaient des « veuves du 11 septembre » décrivant, le sourire aux lèvres, la mort de leurs époux dans les détails les plus sordides sur le plateau d’une émission TV (dixit En attendant Septembre).

PictomouiUne BD qui fait froid dans le dos, je ne comprend pas pourquoi Alissa TORRES est aussi ambivalente. Elle pointe du doigt des situations et des positionnements qui l’ont bouleversés, une difficulté d’être parfois mise sur le devant de la scène qui l’a réellement mise à mal… et ce témoignage, 8 ans après les faits, qui la propulse de nouveau dans cette situation. Elle critique les gens qui étalent leurs vies et fait de même avec cet album… Beaucoup de contradictions et quelques passages pathétiques…

Dire pour ne pas oublier, dire pour transmettre à son enfant… quel est là cet héritage ?

Autres articles sur cet album : ici, ici et ici.

Et sous la sonnette, un article (en anglais) dans lequel vous pourrez trouver des planches de l’album :

Extrait :

« Personne, moi la dernière, ne voulait prendre le risque d’un accouchement par le siège. On préféra me manipuler avec douceur, comme une célébrité, parce que j’avais un bébé de l’après-11 septembre, et doucement, tout doucement, ils ouvrirent le ventre de la veuve pour en extraire le lot orphelin » (Septembre en t’attendant).

« Après l’écroulement des Tours, il aurait fallu neutraliser les hardes de thérapeutes volontaires – leur passer la camisole de force et les droguer – pour qu’ils évitent de nous nuire » (Septembre en t’attendant).

Septembre en t’attendant

One Shot

Éditeur : Casterman

Collection : Écritures

Dessinateur : Sungyoon CHOI

Scénariste : Alissa TORRES

Dépôt légal : septembre 2009

ISBN : 2203014377

Bulles Bulles Bulles…

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Septembre en t’attendant – Torres – Choi © Casterman – 2009

D, tome 1 (Ayroles & Maïorana)

D, tome 1
Ayroles – Maïorana © Guy Delcourt Productions – 2009

Richard DRAKE rentre d’expédition, alors que tout le monde le croyait mort. Lors d’une soirée qui réunit toutes les huiles de la haute société anglaise, il fait la connaissance de Catherine LACOMBE… dont il tombe amoureux. Il rivalise alors de courtoisie avec Lord FAURESTON, un jeune dandy mystérieux qui fait également la cours à la belle.

Le chemin de Richard DRAKE va alors croiser Mister JONES, un pitoyable chasseur de vampires, qui pourchasse Lord Faureston.

Le fait de participer à l’aventure de Yaneck, le  » Top BD des blogueurs « , me fait sortir de ma bibliothèque des titres que j’avais mis en attente de lecture.

C’est le cas pour D.

Je pensais que D serait à la hauteur de mes attentes…  sachant que AYROLES + MAÏORANA + LEPREVOST (couleurs) = Garulfo…. on doit forcément arriver à quelque chose de sympa !

J’ai passé un bon moment avec cet album, c’est certain… En un tome, dessinateur et scénariste sont parvenus à camper intrigue et personnages. Les dessins sont splendides, le scénario est « net et précis », quelques notes d’humour mais sans plus, beaucoup de dérision…

D, tome 1 – Ayroles – Maïorana © Guy Delcourt productions – 2009

MAIS, et parce qu’il y a un MAIS : je suis déçue par cet album.

Cela faisait un certain temps que je n’avais rien lu sur le monde des vampires et je dois avouer que D n’apporte pas grand chose de nouveau à ma « culture vampire ». Des femmes qui craquent pour un beau ténébreux, un vampire qui ne sort que la nuit, l’utilisation du pieux et du crucifix… bref, rien d’exceptionnel, pour le moment en tout cas.

Je souhaite que cette série devienne incontournable d’ici quelques années, mais pour le moment, je trouve la mise en jambe tranquille, voire un peu molle.

PictomouiVampire vous avez dit Vampire ?

Je suis complètement mitigée sur ce tome qui me déçois au niveau de l’originalité. Je m’attendais vraiment à autre chose venant de cette équipe dessinateur/scénariste. C’est beau, cela se lit bien mais sans plus.

D

Tome 1 : Lord Faureston

Série en cours

Éditeur : Delcourt

Collection : Conquistador

Dessinateur : Bruno MAÏORANA

Scénariste : Alain AYROLES

Dépôt légal : janvier 2009

ISBN : 978-2-7560-0412-9

Bulles bulles bulles…

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D, tome 1 – Ayroles – Maïorana © Guy Delcourt productions – 2009

Le combat ordinaire (Larcenet)

Le Combat ordinaire, tome 1
Larcenet © Dargaud – 2003
Le Combat ordinaire, tome 2
Larcenet © Dargaud – 2004
Le Combat ordinaire, tome 3
Larcenet © Dargaud – 2006
Le Combat ordinaire, tome 4
Larcenet © Dargaud – 2008

Début des années 2000.

Il s’appelle Marco, il est photographe, célibataire et vit dans e trou du cul du monde. On fait sa connaissance en pleine séance de thérapie. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est sensible à ce qui l’entoure et assez émotif. En un saut de case, il peut passer du rire aux larmes, de l’ironie au grand moment de solitude (au sens propre comme au sens figuré).

Sur le quatrième de couverture il est écrit : « c’est l’histoire d’un photographe fatigué, d’une fille patiente, d’horreurs banales et d’un chat pénible ».

Je commencerais par dire que c’est une perle. Attention : BD incontournable !!

Qui dit Manu Larcenet dit Bill Baroud, Nic Oumouk pour les plus connus. Le dessin des albums est simple, convivial, il va à l’essentiel. Le Combat ordinaire me faisait de l’œil depuis un moment et j’ai profité de la sortie du dernier tome pour l’acheter. Pourtant, le style de dessin n’est pas forcément celui vers lequel je me tourne spontanément.

A la première lecture, le plaisir de la découverte bien sûr, mais surtout la sensation d’avoir dans les mains une œuvre profondément humaine. J’ai apprécié la désinvolture des personnages. Le style de dessin est sans fioritures aucunes mais les personnages qui évoluent dans le Combat ordinaire sont d’une sincérité et d’un réalisme incroyables. Ce sont des gens banals, qui mènent des vies banales… qui nous touchent. La peur, la mort, l’amour, la colère… le chômage, la pauvreté, la guerre, Le Pen au premier tour des élections de 2002… on vit tout ça tour à tour sans avoir l’impression d’être bernés par le récit.

La série sonne juste, elle se positionne et n’hésite pas à se remettre en question. Mais à la première lecture, je ne m’étais arrêtée que sur la forme (pas la forme physique hein, qu’on ne se trompe pas !). Bref, j’avais rangé cette série dans ma bibliothèque personnelle… et puis j’ai eu envie de la relire.

A la seconde lecture, même impression, sauf que quelque chose de nouveau m’a sauté aux yeux. Il y a bien les personnages qui évoluent, qui mûrissent, et à qui on s’attache. Il y a bien ces petits événements qui font que la vie est ce qu’elle est, il y a bien ce style de dessin minimaliste qui paye pas de mine si on ne prend pas le temps de se poser avec la BD. Les couleurs ne sont pas là seulement pour enjoliver la chose. Elles apportent au scénario et au dessin une foultitude de petits détails, elle situent l’état d’esprit de Marco (personnage principal).

C’est donc sur le fond que je veux m’arrêter ici. Il y a dans cette œuvre une technicité qui me laisse pantoise et qui, comparée à mes autres lectures, n’a jamais été aussi maîtrisée. Prenez le temps de la lire, ou de la relire. J’imagine cependant fort aisément ne pas être la seule à avoir remarqué cela, mais je me berce d’illusions, en état d’extase (attention : lecteur heureux !).

Je vais prendre le temps de vous dépeindre cela. On repère rapidement dans le développement de l’histoire que Marco a des crises d’angoisses. Dans ce cas, les fonds de cases deviennent rouge. Il est mal. L’ambiance des cases : noir-blanc-rouge. On verra aussi rapidement qu’il fait des introversions et que pour ces périodes-là les fonds de cases sont en noir et blanc. Maintenant, je vais essayer de me rendre compréhensible pour la suite des choses.

Dans le Combat ordinaire, on manie les extrêmes en permanence : d’un Marco euphorique à l’idée de retrouver ses amis de l’usine, le temps d’un reportage photos, à la situation de précarité dans lesquels ces derniers se trouvent. De la tristesse de perdre un être cher au soulagement de ne pas à avoir à revivre cet événement. On est face à un subtile dosage :

Le Combat ordinaire – Larcenet © Dargaud – 2003 à 2008

Ce que j’ai le plus apprécié, c’est le travail de fourmis que les frères Larcenet (Patrice à la couleur) ont fait afin de permettre une écriture à double vitesse. Concrètement, j’ai remarqué que la couleur des fonds de cases coïncide avec l’état d’esprit du personnage principal. Du coup, les couleurs utilisées font venir à l’esprit des expressions toutes faites. On voit Marco « rigoler jaune » et passer une « nuit blanche ». On le voit « voir la vie en rose » et deux cases plus loin être « vert de peur ». On le voit montrer « pattes blanches » et j’en passe et des meilleures.

Cela permet aussi de soulager le scénario, d’avoir des dessins qui vont à l’essentiel et d’être embarqué dans l’histoire très rapidement.

Les couleurs, c’est le petit bonus. C’est la bande-sons de la BD ou la 3D, comme vous voulez. On a le sens propre et le sens figuré au sein d’une même case, le tout agrémenté de dialogues intelligents et qui ne sont pas piqués des vers. Le ton est direct et juste. C’est fendard.

Le tome 1 fut Lauréat du Fauve d’Or d’Angoulême en 2004.

Le tome 2 a obtenu, en 2005, le Prix Tournesol et le Prix du Jury Œcuménique de la Bande Dessinée.

PictoOKPictoOKA lire, à lire et à lire. Et pour mieux vous rendre compte de tout ce que je vous ais dit, je vous invite à aller vous en rendre compte de vous même ! Les teintes de couleurs nous signifient donc tour-à-tour la tension, la peur, la tristesse, la joie… C’est un gros boulot qui a été fait. Jamais je n’avais autant prêté autant attention à l’utilisation des couleurs.

Le Combat Ordinaire, c’est une délicieuse recette : un soupçon d’autobiographie, une once de fiction, une pointe d’humour. Vous remuez le tout en l’agrémentant d’un regard critique sur une société en mal de vivre. On y retrouvera forcément des stéréotypes (les chasseurs sont des cons, les mères sont inquiètes…), mais le style est agréable. Il y a d’autres représentations auxquelles Larcenet fait référence. Celles avec les animaux. L’exemple le plus flagrant concerne son ami de chantier, Pablo, qui est présenté comme quelqu’un de réfléchit, de posé. Mais je ne m’attaquerais pas aux symboliques animales.

J’ai fait une page sur le blog où j’ai mis de côté ce que j’ai trouvé sur la symbolique des couleurs.

« La fuite fait partie du combat »

Le Combat ordinaire

Roaarrr Challenge
Roaarrr Challenge

4 tomes

Série finie

Éditeur : Dargaud

Dessinateur / Scénariste : Manu LARCENET

Dépôt légal : de mars 2003 à mars 2008

ISBN : voir fiche série sur le site de l’éditeur

Bulles bulles bulles…

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Le Combat ordinaire – Larcenet © Dargaud – 2003 à 2008